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  • Pont de Régina, barrage militaire permanent, Guyane, 2015. <br />
<br />
Eldorado européen enclavé en Amazonie, la Guyane, avec son niveau de vie élevé, son système de couverture sociale et ses ressources naturelles, suscite l’intérêt des populations voisines. Dans un premier temps, la construction du centre spatial de Kourou a attiré une importante main d’œuvre clandestine et depuis le début des années 2000, l’envol du cours de l’or entraine un afflux massif de garimpeiros illégaux depuis le Suriname ou le Brésil. <br />
<br />
Le gouvernement français tente de réagir à cette perte de souveraineté nationale sur le territoire guyanais. Depuis 2002, les services de la police, des douanes, de la gendarmerie et de la légion sont associés dans des opérations coordonnées ; 350 militaires et 200 gendarmes sont aujourd’hui déployés sur les réseaux fluviaux ou en forêt pour démanteler les sites d’orpaillage illégaux. <br />
<br />
Depuis 2000, le préfet de Guyane prend une succession d’arrêtés décrétant l’établissement de postes fixes de gendarmerie aux fins de contrôles de police administrative. La prorogation répétée de l’arrêté institue la mise en place de barrages permanents et permet des contrôles d’identité systématiques. <br />
<br />
Depuis mars 2013, le barrage militaire permanent de Bélizon a été déplacé sur le pont de Régina, proche de la frontière brésilienne. Un second barrage est en fonction à Iracoubo, dans l’Ouest guyanais à proximité de la frontière Surinamaise. <br />
<br />
Les passeurs s’adaptent à cette nouvelle situation et s’organisent. Pour rejoindre Cayenne par la mer, la pirogue part dans la soirée d’Oiapoque sur la rive brésilienne et arrive sur le Mahury le lendemain soir, coût : 90 euros. Par la forêt, c’est un peu plus cher. Il faut compter 150 euros jusqu’à Cayenne, 200 euros pour Kourou et 250 euros pour Saint-Laurent. Les passeurs font monter les clandestins en voiture à Saint-Georges, les déposent quelques kilomètres avant le barrage de gendarmerie et les récupèrent juste après.
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  • Pont de Régina, barrage militaire permanent, Guyane, 2015. <br />
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Eldorado européen enclavé en Amazonie, la Guyane, avec son niveau de vie élevé, son système de couverture sociale et ses ressources naturelles, suscite l’intérêt des populations voisines. Dans un premier temps, la construction du centre spatial de Kourou a attiré une importante main d’œuvre clandestine et depuis le début des années 2000, l’envol du cours de l’or entraine un afflux massif de garimpeiros illégaux depuis le Suriname ou le Brésil. <br />
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Le gouvernement français tente de réagir à cette perte de souveraineté nationale sur le territoire guyanais. Depuis 2002, les services de la police, des douanes, de la gendarmerie et de la légion sont associés dans des opérations coordonnées ; 350 militaires et 200 gendarmes sont aujourd’hui déployés sur les réseaux fluviaux ou en forêt pour démanteler les sites d’orpaillage illégaux. <br />
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Depuis 2000, le préfet de Guyane prend une succession d’arrêtés décrétant l’établissement de postes fixes de gendarmerie aux fins de contrôles de police administrative. La prorogation répétée de l’arrêté institue la mise en place de barrages permanents et permet des contrôles d’identité systématiques. <br />
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Depuis mars 2013, le barrage militaire permanent de Bélizon a été déplacé sur le pont de Régina, proche de la frontière brésilienne. Un second barrage est en fonction à Iracoubo, dans l’Ouest guyanais à proximité de la frontière Surinamaise. <br />
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Les passeurs s’adaptent à cette nouvelle situation et s’organisent. Pour rejoindre Cayenne par la mer, la pirogue part dans la soirée d’Oiapoque sur la rive brésilienne et arrive sur le Mahury le lendemain soir, coût : 90 euros. Par la forêt, c’est un peu plus cher. Il faut compter 150 euros jusqu’à Cayenne, 200 euros pour Kourou et 250 euros pour Saint-Laurent. Les passeurs font monter les clandestins en voiture à Saint-Georges, les déposent quelques kilomètres avant le barrage de gendarmerie et les récupèrent juste après.
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  • Pont de Régina, barrage militaire permanent, Guyane, 2015. <br />
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Fouille d’un taxi collectif. La Route Nationale 2 qui débouche sur l’Oyapock, fleuve frontalier du Brésil, , est un axe privilégié de l’immigration clandestine. Les carcasses de voitures abandonnées sur le bas-côté attestent de la fréquence des trafics.<br />
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Avant 2003 et l’ouverture de lignes de transport régulières, la piste à l’origine de la récente RN2 étaient surtout desservie par des 4x4 clandestins brésiliens qui se faisaient payer en or sans s’attarder sur l’origine de leurs clients. Il faut rajouter, qu’ici, tout est prétexte au business et que de nombreux locaux ont investi dans l’achat d’un pick-up pour se transformer en passeurs occasionnels. <br />
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En 2012, après une série de braquages sur la portion comprise entre Régina et Saint-Georges de l’Oyapock, la gendarmerie modifie son dispositif de sécurisation et organise, de jour comme de nuit, des convois qui encadrent de deux véhicules militaires chaque voiture qui emprunte cette unique route qui conduit à la frontière brésilienne.<br />
<br />
En 2015, sur le barrage de Régina, tous les véhicules sont contrôlés, qu’ils soient privés, appartenant à l’administration ou conventionnés.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
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Camp du 3eme REI de la Légion étrangère.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
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En 1946, la départementalisation de la Guyane ne concerne que le littoral. L’intérieur, alors appelé « Territoire de l’Inini », se voit accorder le statut de « nation indépendante sous protectorat ». Ses habitant ne sont pas enregistrés dans les registres de l’état civil et n’ont donc pas les mêmes droits que les guyanais du littoral. Il faut attendre un nouveau découpage administratif de l’ensemble du territoire en 1969, pour que l’intérieur soit intégré au département. Ses habitants noirs marrons et amérindiens vont alors être progressivement « francisés », à mesure que le système administratif pénètre à l’intérieur des terres. Malgré un certain nombre de jugements supplétifs d’acte de naissance, ils sont encore aujourd’hui français, étrangers ou sans état civil.<br />
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Dans le cadre d'une enquête administrative, un gendarme de Camopi qui remplit le rôle d’officier d’état civil recueille le témoignage d’une mère qui atteste de la naissance de son fils sur le sol français de Trois-Sauts. L'enfant n'a pas été déclaré à la naissance 25 ans plus tôt, sa mère a accouché seule et son père était trop saoul pour pouvoir se rendre à Camopi et effectuer les démarches nécessaires. Ce complément d'enquête ordonné en janvier 2015 répond à la précédente demande de la famille effectuée en 2010. Ce type de mission a lieu deux à trois fois par an, la difficulté pour les gendarmes en charge du dossier est de pouvoir auditionner des témoins présents au moment de leur passage. <br />
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En 2015, les futures mères suivies par le dispensaire sont systématiquement envoyées à l’hôpital de Cayenne deux mois avant leur terme. Beaucoup préfèrent accoucher plus traditionnellement en forêt pour ne pas quitter leur famille. Les enfants ne sont alors pas toujours déclarés à la naissance.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
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Camp du 3eme REI de la Légion étrangère.
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  • Mission de gendarmerie sur l’Oyapock, Guyane, 2015.<br />
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Deux gendarmes de Camopi accompagnés de leur piroguier amérindien se rendent en tournée d’inspection dans les villages de Trois-Sauts. Sur place, à l’exception du dispensaire et de l’école primaire, il n’existe aucune infra-structure pour les accueillir. Cette mission de quatre jours doit être organisée comme une expédition pour pouvoir survivre en autonomie et mener à bien la mission.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
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Gendarmerie Nationale. En 1946, la Guyane devient un département et son dernier gouverneur devenu Préfet décide d'implanter un poste administratif à Camopi sur l’Oyapock dans l'Est guyanais et un autre à Maripasoula, sur le Maroni dans l'Ouest. La première école de Camopi a été ouverte en 1955 mais sa fréquentation ne se généralise qu’après la création de la commune en 1969. L’argent arrive ici au début des années 70 peu après la citoyenneté française. À l’époque chaque famille cultive encore un abattis, la chasse et la pêche restent un apprentissage quotidien pour les jeunes enfants. Dans un premier temps, l’école républicaine qui n’a pas pour fonction de perpétuer la diversité culturelle et l’éloignement imposé par l’internat des enfants dans un institut catholique de Saint-Georges mettent un frein à la transmission de ces savoirs.<br />
Par la suite, l’arrivée des allocations familiales consacre la fin d’une certaine organisation sociale où la polygamie est largement pratiquée et favorise la structuration du foyer autour du couple pour permettre la distribution des allocations. Plus récemment, le RMI et maintenant le RSA institutionnalisent l’attribution d’aides à titre individuel qui servent à payer les cartouches ou l’indispensable essence des pirogues et créent des envies et des frustrations. Aujourd’hui, des prêts à la consommation sont finalement proposés aux habitants de Camopi. Toute cette succession de bouleversements récents conduit à une réelle perte d’identité de la population de la commune.
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  • Un militant de l'IRA exhibe une plastic-bullet tirée par l'armée anglaise, Ardoyne, Nord-Belfast.
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  • Sandy Row, patrouille du RUC lors d'affrontement dans un quartier protestant extrémiste.
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  • Maroni, 2015.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
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Fin de mission pour un gendarme mobile de Camopi en déplacement à Trois-Sauts.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015.<br />
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Saint-Georges de l’Oyapock est un Chef-lieu de canton de 4000 habitants à la frontière Est du département au bord du fleuve Oyapock, à 190 Km de Cayenne soit 3 heure en taxi collectif et 10 minutes de pirogue d’Oiapoque sur la rive brésilienne. <br />
Les riverains sont ici géographiquement, mais aussi culturellement et économiquement plus proches de la berge opposée que de leurs capitales régionales. Les différentes communautés locales, amérindiennes, créoles ou brésiliennes admettent difficilement les réalités de la frontière et vivent indifféremment sur la rive droite ou la rive gauche du fleuve.<br />
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Un pont a été construit entre les deux rives. Terminé depuis trois ans, il n’est toujours pas mis en service mais sa prochaine ouverture transforme cette zone de libre passage en zone douanière. Les services français de police et de gendarmerie y ont augmenté de manière significative leurs effectifs pour contrôler cette « nouvelle » frontière.<br />
Oiapoque, la ville jumelle brésilienne, compte cinq fois plus d’habitants mais avec un salaire minimum quatre fois moins élevé. Chaque jour, attirés par les gisements aurifères et les salaires guyanais, des dizaines de brésiliens passent clandestinement par le fleuve pendant que les touristes guyanais partent se ravitailler à moindre coût sur la rive brésilienne du fleuve.
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  • Brazil, Altamira, Para.<br />
<br />
Le plan de colonisation amazonien commence au debut des années 70.Il prevoit la construction de 2 grandes routes, l'une dans le sens est-ouest, la transamazonienne, l'autre dans le sens nord-sud, la Cuiaba-Santarem. Il est prevu d'implanter le long des 2000 Km de chaque piste des agrovilas regroupant 100 a 300 familles et des agropolis de 3000 habitants.<br />
Deux ou trois agropolis etendues sur une distance moyenne de 140 Km devront constituer des ruropolis.<br />
Trois regions pilotes sont retenues, Maraba, Itaituba et Altamira.<br />
Le sol amazonien est brade, mais en depit d'une propagande omnipresente, la colonisation est un echec. <br />
Avec l'arrivee au pouvoir du dernier president militaire, a partir des années 80 la politique du developpement par la mine succede a celle du developpement par le boeuf. La croissance des pays industrialises entraine alors une augmentation de la demande en minerais. Les bidonvilles de western tropical fixent durablement les garimpeiros le long des filons de l'amazone et de ses affluents. Ce type de developpement sert maintenant de modele aux compagnies forestieres qui s'engouffrent dans l'exploitation du bois amazonien. Les pionniers de l'eldorado survivent aujourd'hui en autarcie autour des agrovilles du projet de colonisation.
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  • Brazil, transamazonica, para.<br />
<br />
Medicilandia, km 90 de la transamazonienne.<br />
Fierte du regime militaire, la transamazonienne n'est plus praticable aujourd'hui que sur la moitie de son parcours. Debutee en 70, son role "integrateur" doit permettre l'occupation de l'Amazonie et l'ouverture de territoires pionniers destines aux populations pauvres.
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  • Brazil, Altamira, Para.<br />
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Le plan de colonisation amazonien commence au debut des années 70.Il prevoit la construction de 2 grandes routes, l'une dans le sens est-ouest, la transamazonienne, l'autre dans le sens nord-sud, la Cuiaba-Santarem. Il est prevu d'implanter le long des 2000 Km de chaque piste des agrovilas regroupant 100 a 300 familles et des agropolis de 3000 habitants.<br />
Deux ou trois agropolis etendues sur une distance moyenne de 140 Km devront constituer des ruropolis.<br />
Trois regions pilotes sont retenues, Maraba, Itaituba et Altamira.<br />
Le sol amazonien est brade, mais en depit d'une propagande omnipresente, la colonisation est un echec. <br />
Avec l'arrivee au pouvoir du dernier president militaire, a partir des années 80 la politique du developpement par la mine succede a celle du developpement par le boeuf. La croissance des pays industrialises entraine alors une augmentation de la demande en minerais. Les bidonvilles de western tropical fixent durablement les garimpeiros le long des filons de l'amazone et de ses affluents. Ce type de developpement sert maintenant de modele aux compagnies forestieres qui s'engouffrent dans l'exploitation du bois amazonien.
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  • Brazil, Altamira, Para.<br />
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Le plan de colonisation amazonien commence au debut des années 70.Il prevoit la construction de 2 grandes routes, l'une dans le sens est-ouest, la transamazonienne, l'autre dans le sens nord-sud, la Cuiaba-Santarem. Il est prevu d'implanter le long des 2000 Km de chaque piste des agrovilas regroupant 100 a 300 familles et des agropolis de 3000 habitants.<br />
Deux ou trois agropolis etendues sur une distance moyenne de 140 Km devront constituer des ruropolis.<br />
Trois regions pilotes sont retenues, Maraba, Itaituba et Altamira.<br />
Le sol amazonien est brade, mais en depit d'une propagande omnipresente, la colonisation est un echec. <br />
Avec l'arrivee au pouvoir du dernier president militaire, a partir des années 80 la politique du developpement par la mine succede a celle du developpement par le boeuf. La croissance des pays industrialises entraine alors une augmentation de la demande en minerais. Les bidonvilles de western tropical fixent durablement les garimpeiros le long des filons de l'amazone et de ses affluents. Ce type de developpement sert maintenant de modele aux compagnies forestieres qui s'engouffrent dans l'exploitation du bois amazonien. Les pionniers de l'eldorado survivent aujourd'hui en autarcie autour des agrovilles du projet de colonisation.
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  • Brazil, transamazonica, para.<br />
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Medicilandia, km 90 de la transamazonienne.<br />
Fierte du regime militaire, la transamazonienne n'est plus praticable aujourd'hui que sur la moitie de son parcours. Debutee en 70, son role "integrateur" doit permettre l'occupation de l'Amazonie et l'ouverture de territoires pionniers destines aux populations pauvres.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa.<br />
<br />
Oiapoque est avant tout une ville de passage pour les garimpeiros bresiliens qui viennent chercher du travail sur le sol guyanais et sert de base d'approvisionnement a cette activite clandestine. L'or qui circule ici vient a 90 % de Guyane, seuls 2 des comptoirs d'achat d'or d'Oiapoque sur plus d'une dizaine, beneficient d'une autorisation de la banque centrale bresilienne. Quand les militaires francais investissent une zone d'activite clandestine guyanaise, l'economie d'Oiapoque s'arrete. <br />
<br />
Cette ville champignon, base d'orpaillage pour l'activite clandestine, profite depuis 2003 de l'achevement d'une route qui permet une liaison directe de Cayenne a St Georges, sur la rive guyanaise opposee.<br />
<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve oyapock et relier le Bresil au departement francais.
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  • Brazil, rio amazonas, para.<br />
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Far West a conquerir, l'amazonie sombre dans une profonde lethargie apres la fin du cycle du caoutchouc. Les militaires au pouvoir en 1964 veulent mettre fin aux menaces d'internationalisation du territoire et lancent une occupation strategique destinee a peupler la region, fixer des populations pauvres et assurer une souverainete nationale.<br />
Developpement est aujourd'hui le maitre mot de l'amazonie brasilienne.<br />
L'exploitation des ressources naturelles est un formidable enjeu, aussi bien economique que strategique pour le bresil.
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  • Brazil, rio oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
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Ilha do sol, "l'ile du soleil". D'un cote de l'ile la Guyane, de l'autre le Bresil.<br />
St Georges est un des gros points de passage de l'immigration clandestine entre les 2 pays. Le bourg a su en tirer parti et l'economie souterraine a largement profitee a ses habitants. Creoles, amerindiens et bresiliens s'y cotoient.<br />
Oiapoque, sur la rive bresilienne, est avant tout une ville de passage pour les garimpeiros qui viennent chercher du travail sur le sol guyanais et sert de base d'approvisionnement a cette activite clandestine. Quand les militaires francais investissent une zone d'activite aurifere guyanaise, l'économie d'Oiapoque s'arrete. <br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa.<br />
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Comptoir d'achat d'or. Oiapoque est avant tout une ville de passage pour les garimpeiros bresiliens qui viennent chercher du travail sur le sol guyanais et sert de base d'approvisionnement a cette activite clandestine. L'or qui circule ici vient a 90 % de Guyane, seuls 2 des comptoirs d'achat d'or d'Oiapoque sur plus d'une dizaine, beneficient d'une autorisation de la banque centrale bresilienne. Quand les militaires francais investissent une zone d'activite clandestine guyanaise, l'economie d'Oiapoque s'arrete. <br />
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Cette ville champignon, base d'orpaillage pour l'activite clandestine, profite depuis 2003 de l'achevement d'une route qui permet une liaison directe de Cayenne a St Georges, sur la rive guyanaise opposee.<br />
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La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve oyapock et relier le Bresil au departement francais.
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  • Guyane française, boca do jacare, crique Ipoussing.<br />
Zone d'activite aurifere clandestine bresilienne. Les pirogues assurent le ravitaillement de marchandises et des hommes depuis Oiapoque.<br />
Un reseau de pistes permet aux porteurs d'alimenter la foret.<br />
On estime que 300 Kg d'or clandestins sont vendus chaque mois dans les comptoirs bresiliens frontaliers. <br />
La prefecture pretend arreter cette activitvite et mene quelques actions coup de poing en envoyant les gendarmes dans le cadre d'operations ‚dites anaconda . D'importants stocks de materiel clandestins ont ete saisis et brules depuis le debut de l'offensive prefectorale. Contrairement aux militaires francais, les clandestins sont chez eux en foret et les campements reapparaissent a peine detruits. Quand les gendarmes restent trop longtemps sur place, les bordels bresiliens s'installent et calment les ardeurs.
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