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Christophe GIN

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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Quartier du port. Dockers sans abris.
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  • Guyane francaise, Elahe, Haut-Maroni, zone a acces reglemente.<br />
<br />
Citoyens francais, les enfants sont scolarises dans les rares villages possedant une école... si n instituteur y est detache. Depuis 1998, un college se trouve a Maripasoula. Cet eloignement reste un obstacle a l'entree dans le secondaire et beaucoup d'enfants restent a mi-chemin entre 2 cultures.
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  • Guyane francaise, Elahe, Haut-Maroni, zone a acces reglemente.<br />
<br />
Dans ce village Wayana, le taux d'impregnation depasse le seuil maximum fixe par l'OMS apres la pollution de Minamata (1). Des examens neurologiques decelent des alterations chez les enfants. <br />
<br />
(1) En 1932, des quantites de mercure ont ete rejetees progressivement dans les eaux de Minamata au Japon. Ce n’est que 23 ans apres que sont apparus les premiers cas de deces et une anormale multiplication de handicaps physiques et de malformations foetales.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Quartier du port. Debit de boisson.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien. A l’issue du 43eme festival, les bleus sont vainqueurs pour la deuxieme annee consecutive .
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa.<br />
<br />
Oiapoque, est le dernier point de passage bresilien d’une prostitution plus ou moins organisee vers la Guyane française.<br />
Pendant que les hommes partent faire les garimpeiros en foret, les jeunes femmes viennent tenter leur chance à la frontiere guyanaise. Elles font le bonheur des garimpeiros venus vendre leur or en ville.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015.<br />
<br />
La commune de Saint-Georges s’étend sur 2320 km2 et doit son origine à la création d'un bagne dont il ne reste plus de trace. Ce camp construit en 1853 pour contenir la présence brésilienne est une des pires expériences de la déportation guyanaise. Du fait des maladies tropicales, c’est un des bagnes où la mortalité est la plus forte. Face à l'hécatombe, on y envoie les condamnés d'origine africaine jugés plus résistants. Bien sur le taux de mortalité ne faiblit pas et le camp est fermé en 1863. Après la découverte d'or en 1885, Saint-Georges se repeuple et devient un camp de base pour l’orpaillage. La commune de Saint-Georges de l'Oyapock est officiellement créée en 1946.<br />
<br />
Au début des années 2000, Saint-Georges est un village créole totalement enclavé, tourné vers le Brésil, accessible par une piste commandée par l’État à la légion et desservie par des taxis clandestins locaux, c’est à dire brésiliens. Une liaison aérienne irrégulière permet d’effectuer les déplacements vers Cayenne, la capitale. L’ouverture de la Route Nationale 2 permet de rallier le littoral en 3 heures depuis 2003, l'aérodrome n'est plus utilisé que par les hélicoptères desservant le centre de santé. Jusque-là très isolée, Saint-Georges a développé une stratégie sociale, économique et culturelle structurée par le fleuve, véritable communauté de vie pour ses riverains qui parlent à la fois brésilien et français, créole et amérindien.<br />
<br />
La bourgade ouvre l’oeil deux fois par jour : quand les écoliers sortent à 13h30 et quand les deux bars restaurants se réveillent à 18h. Entre temps, rien. Ou presque. Le 7 de chaque mois, au moment du versement des prestations sociales, St Georges s’anime. Pendant 48h, les commerçants sortent leurs ardoises, le distributeur d’argent s’essouffle et les cadavres de Heineken s’accumulent. Sur la place, les buveurs de rhum de l’administration publique pestent contre les buveurs de bière demandeurs d’emploi.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane le long de l’Oyapock, face au Suriname. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve Oyapock qu’ils traversent sans cesse reste artificielle.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • Brazil, Ressaca, rio Xingu, Para.<br />
<br />
Ressaca, colonie de garimpeiros, Extraction souterraine. Les roches du sous sol sont eclatees a la masse puis remontees en surface ou elles sont broyees. La poudre obtenue est ensuite traitee par addiction de mercure pour obtenir un amalgame de paillettes d'or.
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  • Brazil, Altamira, Para.<br />
<br />
Le Para est l'etat le plus ravage par la deforestation, la confiscation des terres et l'esclavage.
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  • French guiana, Cayode, Maroni.<br />
<br />
Zone a acces reglemente. Malformations congénitales.
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  • French guyana, dorlin, inini.<br />
<br />
Exploitation aurifere, securite. Leur isolement en foret rend les sites particulierement vulnerables en cas d'attaque. Les armes assurent la protection du chantier.
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  • Albina, Suriname, 2015.<br />
<br />
Corps de pompe, moteurs, sacs de riz et poulet congelé, main d’œuvre brésilienne, conducteurs de pelles mécaniques surinamais et autres cuisinières attendent ici le départ pour l’intérieur de l’Ouest guyanais.<br />
Pour des raisons évidentes de respect de la légalité française, Albina qui fait face à Saint-Laurent sur la rive surinamaise du Maroni concentre la majorité des activités de transport à destinations des chantiers aurifères guyanais illégaux.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane le long de l’Oyapock, face au Suriname. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve Oyapock qu’ils traversent sans cesse reste artificielle.
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  • Brésil, Amazonas, Parintins. Au troisieme jour du carnaval amazonien, les equipes sont evaluees par une douzaine de juges qui notent la meilleure musique, le plus beau bœuf, les meilleurs supporters, les plus beaux costumes et les allegorie les plus inventives. A l’issue du 43eme festival, le Caprichoso obtient 867,1 points, le Garantido n’en totalise que 837,1. Pour la deuxieme annee consecutive les bleus sont vainqueurs.
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  • French guiana, maripasoula, maroni.<br />
<br />
Depuis 1996, les amerindiens ont des papiers d’identite. Sedentarises, ils ont des comptes a la poste et percoivent maintenant des subsides de l’Etat. Ils restent a mi chemin entre 2 mondes. Un tatouage pour revendiquer son identite, des nikes et de la techno pour parfaire une citoyennete RMI.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa.<br />
<br />
Oiapoque, est le dernier point de passage bresilien d’une prostitution plus ou moins organisee vers la Guyane française.<br />
Pendant que les hommes partent faire les garimpeiros en foret, les jeunes femmes viennent tenter leur chance à la frontiere guyanaise. Elles font le bonheur des garimpeiros venus vendre leur or en ville.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa.<br />
<br />
Oiapoque, est le dernier point de passage bresilien d’une prostitution plus ou moins organisee vers la Guyane française.<br />
Pendant que les hommes partent faire les garimpeiros en foret, les jeunes femmes viennent tenter leur chance à la frontiere guyanaise. Elles font le bonheur des garimpeiros venus vendre leur or en ville.
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  • Paris, 1994.<br />
Coordination des Sans Abris. Occupation d'un immeuble.
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  • Paris, 1995.<br />
Occupation d'un immeuble vide par le comite des sans logis, rue Gerard.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa.<br />
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Oiapoque, est le dernier point de passage bresilien d’une prostitution plus ou moins organisee vers la Guyane française.<br />
Pendant que les hommes partent faire les garimpeiros en foret, les jeunes femmes viennent tenter leur chance à la frontiere guyanaise. Elles font le bonheur des garimpeiros venus vendre leur or en ville.
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Garantido, le boeuf du peuple. La rivalite historique entre les Bœufs Garantido et Caprichoso impregne les murs et les ames. Chaque annee a la fin du mois de juin, il est imperatif de choisir son camp. Au cœur de l’Amazonie, a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins vibre pour un evenement qui attire plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays : le Boi-Bumba.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa.<br />
<br />
Oiapoque, est le dernier point de passage bresilien d’une prostitution plus ou moins organisee vers la Guyane française.<br />
Pendant que les hommes partent faire les garimpeiros en foret, les jeunes femmes viennent tenter leur chance à la frontiere guyanaise. Elles font le bonheur des garimpeiros venus vendre leur or en ville.
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  • French Guiana, Ibiza, Ipoussing.<br />
<br />
Concession miniere, "garota de programa".<br />
L'economie de nombreuses colonies de l'Amazonie bresilienne dépend de l'activite aurifere et de ses métiers derives. Pendant que les hommes partent faire les garimpeiros sur les chantiers guyanais, les femmes vont faire des programmes en foret.<br />
Elles font la tournee des sites miniers pour rejoindre des clients qu'elles accompagnent quelques jours, en fonction de la production d'or.
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  • Fenrch guyana, maripasoula, maroni.<br />
<br />
Pole economique du Haut-Maroni pour certains, tiers-monde de la republique pour d'autres. <br />
Plus vaste "commune" de France : 3 600 habitants sur un rayon de 150 kilometres, coincee entre la foret amazonienne et le Maroni, fleuve frontiere du Surinam. A l’exception des services departementaux et municipaux, l'orpaillage avec ses metiers derives represente la seule source d’activite. <br />
Maripasoula marque la limite entre le pays bosch (noir marron) et le pays amerindien wayana.<br />
L'approvisionnement vient du Surinam, sur la rive opposee ou des villes du littoral, St Laurent ou Cayenne.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Dans le Haut-Oyapock, les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve qu’ils traversent sans cesse reste artificielle. Si une naissance survenue en France n’a pas été déclarée dans le délai de trois jours, l’officier de l’état civil ne peut pas de lui-même la transcrire sur ses registres. Il ne peut le faire que sur le fondement d’un jugement rendu par le tribunal de grande instance du lieu de naissance de l’enfant.<br />
<br />
Sans présence systématique d’officier d’état civil sur place, il est souvent difficile préciser un lieu de naissance et une filiation française. Une partie importante de la population est donc française mais sans papiers, privée des droits sociaux et politiques issus de la nationalité française.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Quartier du port. Evangelistes.
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  • French guiana, Elahe, Haut-Maroni, zone a acces reglemente.<br />
<br />
Citoyens francais, les enfants sont scolarises dans les rares villages possedant une école... si n instituteur y est detache. Depuis 1998, un college se trouve a Maripasoula. Cet eloignement reste un obstacle a l'entree dans le secondaire et beaucoup d'enfants restent a mi-chemin entre 2 cultures.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Quartier du port. Des dockers sans abris assistent à la telenovela.
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  • Brazil, Br 156, amapa.<br />
<br />
Six cents Km de piste en terre battue relient Macapa sur l'embouchure de l'amazone a Oiapoque a la frontiere guyanaise.<br />
Unique axe de transport routier, la piste alimente les mines de guyane en machines et en main-d'oeuvre clandestine.
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  • French guiana, Boca do jacare, crique Ipoussing.<br />
<br />
Orpaillage clandestin, camp de base.
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  • Paris, 1994.<br />
Rue des amandiers, le quartier doit etre demolit, le relogement des habitants n'est pas garanti.
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  • Brazil, Oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion).
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Port flottant.
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  • Brazil, Altamira, Para.<br />
<br />
Le plan de colonisation amazonien commence au debut des années 70.Il prevoit la construction de 2 grandes routes, l'une dans le sens est-ouest, la transamazonienne, l'autre dans le sens nord-sud, la Cuiaba-Santarem. Il est prevu d'implanter le long des 2000 Km de chaque piste des agrovilas regroupant 100 a 300 familles et des agropolis de 3000 habitants.<br />
Deux ou trois agropolis etendues sur une distance moyenne de 140 Km devront constituer des ruropolis.<br />
Trois regions pilotes sont retenues, Maraba, Itaituba et Altamira.<br />
Le sol amazonien est brade, mais en depit d'une propagande omnipresente, la colonisation est un echec. <br />
Avec l'arrivee au pouvoir du dernier president militaire, a partir des années 80 la politique du developpement par la mine succede a celle du developpement par le boeuf. La croissance des pays industrialises entraine alors une augmentation de la demande en minerais. Les bidonvilles de western tropical fixent durablement les garimpeiros le long des filons de l'amazone et de ses affluents. Ce type de developpement sert maintenant de modele aux compagnies forestieres qui s'engouffrent dans l'exploitation du bois amazonien. Les pionniers de l'eldorado survivent aujourd'hui en autarcie autour des agrovilles du projet de colonisation.
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  • French guyana, ibiza, ipoussing.<br />
<br />
Concession miniere, "garota de programa".<br />
L'economie de nombreuses colonies de l'amazonie bresilienne depend de l'activite aurifere et de ses metiers derives. Pendant que les hommes partent faire les garimpeiros sur les chantiers guyanais, les femmes viennet tenter leur chance en foret.<br />
Elles font la tournee des sites miniers legaux ou clandestins pour rejoindre des clients qu'elles accompagnent quelques jours, en fonction de la production d'or.
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  • Trois-Sauts, janvier 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane le long de l’Oyapock, face au Suriname. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve Oyapock qu’ils traversent sans cesse reste artificielle.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
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Curutela (camp de base), commerce.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Dans ce camp on denombre plusieurs restaurants, des epiceries, deux discotheques, quelques bars ou les demoiselles soulagent les hommes, deux pharmacies et une loterie dans laquelle on peut venir miser le gain de la journee.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015.<br />
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La commune de Saint-Georges s’étend sur 2320 km2 et doit son origine à la création d'un bagne dont il ne reste plus de trace. Ce camp construit en 1853 pour contenir la présence brésilienne est une des pires expériences de la déportation guyanaise. Du fait des maladies tropicales, c’est un des bagnes où la mortalité est la plus forte. Face à l'hécatombe, on y envoie les condamnés d'origine africaine jugés plus résistants. Bien sur le taux de mortalité ne faiblit pas et le camp est fermé en 1863. Après la découverte d'or en 1885, Saint-Georges se repeuple et devient un camp de base pour l’orpaillage. La commune de Saint-Georges de l'Oyapock est officiellement créée en 1946.<br />
<br />
Au début des années 2000, Saint-Georges est un village créole totalement enclavé, tourné vers le Brésil, accessible par une piste commandée par l’État à la légion et desservie par des taxis clandestins locaux, c’est à dire brésiliens. Une liaison aérienne irrégulière permet d’effectuer les déplacements vers Cayenne, la capitale. L’ouverture de la Route Nationale 2 permet de rallier le littoral en 3 heures depuis 2003, l'aérodrome n'est plus utilisé que par les hélicoptères desservant le centre de santé. Jusque-là très isolée, Saint-Georges a développé une stratégie sociale, économique et culturelle structurée par le fleuve, véritable communauté de vie pour ses riverains qui parlent à la fois brésilien et français, créole et amérindien.<br />
<br />
La bourgade ouvre l’oeil deux fois par jour : quand les écoliers sortent à 13h30 et quand les deux bars restaurants se réveillent à 18h. Entre temps, rien. Ou presque. Le 7 de chaque mois, au moment du versement des prestations sociales, St Georges s’anime. Pendant 48h, les commerçants sortent leurs ardoises, le distributeur d’argent s’essouffle et les cadavres de Heineken s’accumulent. Sur la place, les buveurs de rhum de l’administration publique pestent contre les buveurs de bière demandeurs d’emploi.
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  • French guiana, ipoussing.<br />
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Exploitation aurifere. Garimpeiro. Les favelas de certaines villes bresiliennes (Macapa, Belem ou Manaus entre autre) constituent un reservoir de main d’oeuvre peu exigeante de ses conditions de travail pour les chantiers guyanais. Les hommes sont payes au pourcentage et peuvent passer plusieurs mois sans sortir de foret. Ils sont rompus a ce mode de vie et travaillent indifferement pour des employeurs officiels ou clandestins.
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  • Paris, 1995.<br />
Occupation d'un immeuble vide par le comite des sans logis, rue Michal.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Docker.
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien.
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  • Brazil, Br 156, amapa.<br />
<br />
Six cents Km de piste en terre battue relient Macapa sur l'embouchure de l'amazone a Oiapoque a la frontiere guyanaise.<br />
Unique axe de transport routier, la piste alimente les mines de guyane en machines et en main-d'oeuvre clandestine.
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  • Paris, 1995. Loup et Nathalie dans leur chambre. Sans revenu, ils n'ont d'autres perspectives que de trouver le minimum au quotidien.<br />
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Paris, 1996. L'attente.
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  • Paris, 1996. L'attente.<br />
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Paris, 1996. Nathalie, enceinte de 6 mois, devant la chambre qu'elle occupe. Mère de 2 enfants placés par la DDASS, elle ne sait pas si les services sociaux lui laisseront la garde du bébé.
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