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Christophe GIN

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  • French guiana, ipoussing.<br />
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Exploitation aurifere. Livraison. L'amalgame d'or et de boues preleve sur le chantier va etre conduit au camp pour etre traite. Gilet pare-balles et armes automatiques assurent une protection efficace contre les eventuelles bandes de pistoleros qui rodent en foret.
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  • French guyana, dorlin, inini.<br />
<br />
Exploitation aurifere, securite. Leur isolement en foret rend les sites particulierement vulnerables en cas d'attaque. Les armes assurent la protection du chantier.
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  • Un militant de l'IRA exhibe une plastic-bullet tirée par l'armée anglaise, Ardoyne, Nord-Belfast.
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  • Manifestation catholique contre l'usage des plastic-bullet anglaise, City Hall, Belfast.
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  • French guiana, Approuague.<br />
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Zone clandestine bresilienne proche de la crique Ipoussing. Situee au bord de l'approuague, les pirogues bresiliennes assurent le ravitaillement de marchandises et des hommes depuis le bresil en passant par Regina. Un reseau de pistes et de layons relie les differents sites d'orpaillage.
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  • French guiana, approuague.<br />
<br />
Orpaillage clandestin bresilien, camp de base. La loi.
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  • French guyana, approuague.<br />
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Orpaillage clandestin bresilien, camp de base. Les pirogues bresiliennes assurent le ravitaillement de marchandises et des hommes depuis la frontiere bresilienne. Un reseau de pistes permet aux porteurs d'alimenter la foret. Le gouvernement français pretend arreter cette activite et mene des actions coup de poing en envoyant l'armee dans le cadre de l'operations "anaconda" ou autres "harpies". D'importants stocks de materiel clandestins sont saisis et brules. Souvent, les campements reapparaissent a peine detruits.
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  • French guiana, St Georges, frontiere franco-bresilienne.<br />
<br />
Patrouille quotidienne de la PAF a la recherche de clandestins bresiliens. <br />
Separee du bresil par le fleuve oyapock, St Georges est un des gros points de passage de l'immigration clandestine entre les 2 pays. <br />
Une route ouverte en juin 2003 permet de relier Cayenne. Quelques taxis officiels font la navette sur la piste qui ne desemplit pas de 4x4 clandestins ou s'entassent les ouvriers bresiliens a la recherche de travail sur le sol guyanais.<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve. L'etat francais entend maintenant controler cette frontiere jusqu'ici permeable. Outre les renforts de gendarmerie, la legion et les fonctionnaires des douanes, 60 membres de la PAF (police de l'air et des frontieres) vont y prendre leur fonction en 2006.
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  • Pont de Régina, barrage militaire permanent, Guyane, 2015. <br />
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Fouille d’un taxi collectif. La Route Nationale 2 qui débouche sur l’Oyapock, fleuve frontalier du Brésil, , est un axe privilégié de l’immigration clandestine. Les carcasses de voitures abandonnées sur le bas-côté attestent de la fréquence des trafics.<br />
<br />
Avant 2003 et l’ouverture de lignes de transport régulières, la piste à l’origine de la récente RN2 étaient surtout desservie par des 4x4 clandestins brésiliens qui se faisaient payer en or sans s’attarder sur l’origine de leurs clients. Il faut rajouter, qu’ici, tout est prétexte au business et que de nombreux locaux ont investi dans l’achat d’un pick-up pour se transformer en passeurs occasionnels. <br />
<br />
En 2012, après une série de braquages sur la portion comprise entre Régina et Saint-Georges de l’Oyapock, la gendarmerie modifie son dispositif de sécurisation et organise, de jour comme de nuit, des convois qui encadrent de deux véhicules militaires chaque voiture qui emprunte cette unique route qui conduit à la frontière brésilienne.<br />
<br />
En 2015, sur le barrage de Régina, tous les véhicules sont contrôlés, qu’ils soient privés, appartenant à l’administration ou conventionnés.
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  • Sandy Row, patrouille du RUC lors d'affrontement dans un quartier protestant extrémiste.
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  • French guiana, St Georges, frontiere franco-bresilienne.<br />
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Mission de reconnaissance sur la Gabaret, affluent de l'Oyapock, pour les legionnaires du 3e REI. Separee du Bresil par le fleuve Oyapock, St Georges est un des gros points de passage de l'immigration clandestine entre les 2 pays. Les garimpeiros bresiliens arrivent d'Oiapoque sur la rive bresilienne pour tenter leur chance sur les chantiers d'orpaillage legaux ou clandestins guyanais.<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve. <br />
L'etat français entend maintenant controler cette frontiere jusqu'ici permeable. La legion intervient dans des missions de renseignement pour loger les differents sites que les gendarmes tentent de demanteler. Depuis 2004, l'offensive gouvernementale se durcit. Deux escadrons de gendarmerie mobile sont affectes en permanence a la lutte contre l'orpaillage clandestin. Les services de la PAF, des douanes, de la gendarmerie et de la legion sont associes a des operations coordonnees dites « ANACONDA » et maintenant « HARPIE ».
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Nénuphars géants.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Nénuphars géants.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
Camp du 3eme REI de la Légion étrangère.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
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Camp du 3eme REI de la Légion étrangère.
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  • Maroni, 2015.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
<br />
Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits mais installés pour la large majorité sur le littoral guyanais. De fait une dizaine de personnes vivent aujourd’hui sur place : cinq gendarmes mobiles qui se relaient toutes les deux semaines et veillent à ce qu'aucun clandestin ne s'installe, au moins deux agents municipaux permanents, un brésilien et un unique commerçant qui attend le retour des clandestins.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
<br />
Concession minière. Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits mais installés pour la large majorité sur le littoral guyanais. De fait une dizaine de personnes vivent aujourd’hui sur place : cinq gendarmes mobiles qui se relaient toutes les deux semaines et veillent à ce qu'aucun clandestin ne s'installe, au moins deux agents municipaux permanents, un brésilien et un unique commerçant qui attend le retour des clandestins. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.<br />
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Le village reste pratiquement inaccessible par des moyens légaux. En l’absence de  piste d’atterrissage pour les  avions, on ne s’y rend qu'en hélicoptère, ou alors depuis la route nationale du littoral, en empruntant un chemin de 27 km tracé dans la forêt, (en principe seulement autorisé aux agent EDF), jusqu’au barrage de Petit-Saut. Il faut un canot pour traverser le lac de retenue du barrage jusqu'au débarcadère du PK6 après une heure et demie de navigation et terminer en 4×4 26 km de piste, ce trajet par la "route" peut durer de 6 heures à 2 jours selon la saison.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Concession minière. Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • Gerry Adams, président du Sinn Féin, négocie avec les force armées britanniques avant le passage jugé provocateur d'une parade Orangiste dans un bastion catholique.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits mais installés pour la large majorité sur le littoral guyanais. De fait une dizaine de personnes vivent aujourd’hui sur place : cinq gendarmes mobiles qui se relaient toutes les deux semaines et veillent à ce qu'aucun clandestin ne s'installe, au moins deux agents municipaux permanents, un brésilien et un unique commerçant qui attend le retour des clandestins.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits mais installés pour la large majorité sur le littoral guyanais. De fait une dizaine de personnes vivent aujourd’hui sur place : cinq gendarmes mobiles qui se relaient toutes les deux semaines et veillent à ce qu'aucun clandestin ne s'installe, au moins deux agents municipaux permanents, un brésilien et un unique commerçant qui attend le retour des clandestins.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Concession minière. Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • French guyana, Comando 3, Inini.<br />
<br />
Village clandestin, cabaret. Alcool, drogues ou femmes, ici tout s'achete.<br />
Les garimpeiros peuvent passer plusieurs mois en foret pour venir a bout des sols exploites. De veritables villages sont construits aux abords des sites. Bars, ateliers de mecanique, epiceries pour ameliorer l'ordinaire (conserves, piles, armes, crack), bijouteries, bordels, tout ce qui existe a Cayenne ou Paramaribo se trouve en foret.<br />
Sur 200 km2 de titres miniers attribues, on estime a 600 km2 la zone orpaillee clandestinement.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits mais installés pour la large majorité sur le littoral guyanais. De fait une dizaine de personnes vivent aujourd’hui sur place : cinq gendarmes mobiles qui se relaient toutes les deux semaines et veillent à ce qu'aucun clandestin ne s'installe, au moins deux agents municipaux permanents, un brésilien et un unique commerçant qui attend le retour des clandestins. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits mais installés pour la large majorité sur le littoral guyanais. De fait une dizaine de personnes vivent aujourd’hui sur place : cinq gendarmes mobiles qui se relaient toutes les deux semaines et veillent à ce qu'aucun clandestin ne s'installe, au moins deux agents municipaux permanents, un brésilien et un unique commerçant qui attend le retour des clandestins. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux. <br />
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L’actuelle équipe à la tête de la mairie s’attache à entretenir au mieux les espaces municipaux pour que le village continue d’exister. Une société privée détache sur place une équipe d’agents de nettoyage qui, comme les gendarmes, se relaient toutes les deux semaines pour tondre les pelouses de la bourgade oubliée.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits mais installés pour la large majorité sur le littoral guyanais. De fait une dizaine de personnes vivent aujourd’hui sur place : cinq gendarmes mobiles qui se relaient toutes les deux semaines et veillent à ce qu'aucun clandestin ne s'installe, au moins deux agents municipaux permanents, un brésilien et un unique commerçant qui attend le retour des clandestins. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • Brazil, lourenco, amapa.<br />
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Exploitation aurifere en activite depuis 15 ans. La surface du sol a ete rongee. Il ne reste que 500 garimpeiros sur les 10 000 mineurs que comptait le site a son apogee.<br />
Apres avoir epuise les ressources auriferes en surface, les mineurs ont attaque le sous-sol et exploite un tunnel amenage sur 20 Km. <br />
Les rendements diminuant, aujourd'hui, les rescapes de lourenco creusent des puits a ciel ouvert. Accroches a des cordages improvises, charges de 2 bouteilles de gaz et armes d'une paire de lance-flamme artisanaux, ils descendent dans des boyaux a plus de 100 m sous terre, arracher l'or sous ce qu'il reste des montagnes.
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  • French guyana, Comando 3, Inini.<br />
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Village clandestin, cabaret. Alcool, drogues ou femmes, ici tout s'achete.<br />
Les garimpeiros peuvent passer plusieurs mois en foret pour venir a bout des sols exploites. De veritables villages sont construits aux abords des sites. Bars, ateliers de mecanique, epiceries pour ameliorer l'ordinaire (conserves, piles, armes, crack), bijouteries, bordels, tout ce qui existe a Cayenne ou Paramaribo se trouve en foret.<br />
Sur 200 km2 de titres miniers attribues, on estime a 600 km2 la zone orpaillee clandestinement.
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  • French guyana, Comando 3, Inini.<br />
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Village clandestin, cabaret. Alcool, drogues ou femmes, ici tout s'achete.<br />
Les garimpeiros peuvent passer plusieurs mois en foret pour venir a bout des sols exploites. De veritables villages sont construits aux abords des sites. Bars, ateliers de mecanique, epiceries pour ameliorer l'ordinaire (conserves, piles, armes, crack), bijouteries, bordels, tout ce qui existe a Cayenne ou Paramaribo se trouve en foret.<br />
Sur 200 km2 de titres miniers attribues, on estime a 600 km2 la zone orpaillee clandestinement.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits mais installés pour la large majorité sur le littoral guyanais. De fait une dizaine de personnes vivent aujourd’hui sur place : cinq gendarmes mobiles qui se relaient toutes les deux semaines et veillent à ce qu'aucun clandestin ne s'installe, au moins deux agents municipaux permanents, un brésilien et un unique commerçant qui attend le retour des clandestins.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Concession minière. Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • Rive Surinamaise du Maroni, 2015.<br />
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Table d’orpaillage sur un site sauvage surinamais. La pression exercée par l’armée française pour juguler l’orpaillage clandestin dans l’Ouest du territoire guyanais amène la population locale à se tourner de nouveau de l’autre côté du fleuve. Or saisi, matériel brûlé, ravitaillement des sites plus difficile et coûteux à organiser, certains préfèrent alors traverser le Maroni pour venir travailler comme « frontaliers » sur les chantiers surinamais limitrophes.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Concession minière. Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
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Concession minière. Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • Brazil, lourenco, amapa.<br />
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Exploitation aurifere en activite depuis 15 ans. La surface du sol a ete rongee. Il ne reste que 500 garimpeiros sur les 10 000 mineurs que comptait le site a son apogee.<br />
Apres avoir epuise les ressources auriferes en surface, les mineurs ont attaque le sous-sol et exploite un tunnel amenage sur 20 Km. <br />
Les rendements diminuant, aujourd'hui, les rescapes de lourenco creusent des puits a ciel ouvert. Accroches a des cordages improvises, charges de 2 bouteilles de gaz et armes d'une paire de lance-flamme artisanaux, ils descendent dans des boyaux a plus de 100 m sous terre, arracher l'or sous ce qu'il reste des montagnes.
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  • Brazil, lourenco, amapa.<br />
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Exploitation aurifere en activite depuis 15 ans. La surface du sol a ete rongee. Il ne reste que 500 garimpeiros sur les 10 000 mineurs que comptait le site a son apogee.<br />
Apres avoir epuise les ressources auriferes en surface, les mineurs ont attaque le sous-sol et exploite un tunnel amenage sur 20 Km. <br />
Les rendements diminuant, aujourd'hui, les rescapes de lourenco creusent des puits a ciel ouvert. Accroches a des cordages improvises, charges de 2 bouteilles de gaz et armes d'une paire de lance-flamme artisanaux, ils descendent dans des boyaux a plus de 100 m sous terre, arracher l'or sous ce qu'il reste des montagnes.
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