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  • Brazil, rio Xingu, Para.<br />
La consommation electrique du Bresil se developpe et depasse la croissance de l'approvisionnement. Le gouvernement bresilien voient une solution au cœur du bassin amazonien, source de puissance hydroélectrique. Le Bresil accélère des plans pour construire le troisième plus grand barrage du monde sur une courbe du fleuve de Xingu. Ce barrage augmentera la capacite hydroelectrique du pays de 15 %. Une aire de 400 km2 sera inondee. Les adversaires du projet de barrage maintiennent qu'il est economiquement inefficace, devasterait jungles, fleuves et faune, deracinerait indiens et colons, et empecherait la navigation.
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  • Brazil, Ressaca, rio Xingu, Para.<br />
<br />
Ravitaillement fluvial de la colonie miniere de Ressaca. La consommation electrique du Bresil se developpe et depasse la croissance de l'approvisionnement. Le gouvernement bresilien voient une solution au cœur du bassin amazonien, source de puissance hydroélectrique. Le Bresil accélère des plans pour construire le troisième plus grand barrage du monde sur une courbe du fleuve de Xingu. Ce barrage augmentera la capacite hydroelectrique du pays de 15 %. Une aire de 400 km2 sera inondee. Les adversaires du projet de barrage maintiennent qu'il est economiquement inefficace, devasterait jungles, fleuves et faune, deracinerait indiens et colons, et empecherait la navigation.
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  • Brazil, Ressaca, rio Xingu, Para.<br />
<br />
Ressaca, colonie de garimpeiros. La consommation electrique du Bresil se developpe et depasse la croissance de l'approvisionnement. Le gouvernement bresilien voient une solution au cœur du bassin amazonien, source de puissance hydroelectrique. Le Bresil accelere des plans pour construire le troisieme plus grand barrage du monde sur une courbe du fleuve de Xingu. Ce barrage augmentera la capacite hydroelectrique du pays de 15 %. Une aire de 400 km2 sera inondee. Les adversaires du projet de barrage maintiennent qu'il est economiquement inefficace, devasterait jungles, fleuves et faune, deracinerait indiens et colons, et empecherait la navigation.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
 <br />
Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Piste Apui / Novo Aripuana, km 65. Entree du garimpo (mine d'or) Eldorado do Juma.<br />
Une piste de 265 km a tracers fazendas (grandes proprietes agricoles) relient  la petite localite agricole ou a ete localise un filon d'or aux rives du rio Madeira et permet le passage du fret et des hommes.
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  • French guiana, ipoussing.<br />
<br />
Exploitation aurifere mecanisee, lances a eau.<br />
On cherche ici les paillettes d'or contenues dans le sol. On creuse d'abord des fosses au fond desquelles les ouvriers travaillent la couche de graviers auriferes qu’ils prelevent au moyen de pelles mecaniques.  Le contenu des pelles est depose sur une table inclinee puis lave par les lances a eau.
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  • Suriname, Camp Metal, maroni.<br />
<br />
Piroguiers bonis (noir marron) sur le Maroni, fleuve frontiere entre le surinam et la guyane francaise sur la totalite de son cours.<br />
<br />
Le Maroni nait dans la region des Tumuc-Humac et des massifs du Mitaraka, a la frontiere bresilienne, de la rencontre de 2 rivieres le Litany et le Marouini qui forment le Lawa au niveau du village d'Antecumpata. <br />
Le Lawa rencontre la Tapanahony a saut Poligoudi a 200 Km de l'estuaire. Ce n'est qu'a cet endroit que le fleuve se nomme veritablement Maroni jusqu'a l'ocean.<br />
Reconnu pour sa navigation difficile, le fleuve est jalonne de sauts aux noms evocateurs " Man Barri “ le cri de l'homme, " Lesse Dede " qui necessitent beaucoup d'habilite et de courage pour etre franchis en toutes saisons avec un minimum de casse.<br />
Continuellement, les pirogues chargees de fret ravitaillent les communes de l'interieur guyanais.
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  • Maroni, 2015.
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  • Brazil, rio amazonas, amzonas.
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  • Guyane francaise, Haut-Maroni, zone a acces reglemente.<br />
<br />
Peche.<br />
Dependants des allocations, les Wayanas restent lies a leur environnement naturel et continuent a vivre dans un systeme relativement autarcique : chasse, peche, culture de manioc dans les abattis et … revenu minimum pour les biens de consommation.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
<br />
Politiquement, le Maroni, fleuve frontière, sépare la Guyane du Suriname. Cette discontinuité administrative met en évidence une zone aux limites des deux territoire : la société du fleuve. Fleuve refuge des populations Noir Marron Bushinengué, le Maroni est aussi une impasse dans laquelle la survie dépend de la capacité d’échange avec la rive opposée.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota velha, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • French guiana, ipoussing.<br />
<br />
Exploitation aurifere mecanisee. L'exploitation mecanique necessite d'importantes quantites de carburant. Une interruption de l'approvisionnement peut provoquer la mort d'un chantier sur un sol a moyenne teneur en or. Les investissements pour les frets de gazoil font l'objet de credits accordes par les fournisseurs de carburant, ces credits sont negocies au nom des exploitants par les comptoirs d'achat d'or de Cayenne.
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  • French guyana, elahe, maroni.<br />
<br />
Depuis 1996, les amerindiens de Guyane ont des papiers d’identite. Ils ont des comptes a la poste et perçoivent maintenant des subsides de l’Etat. Proches de leur environnement naturel, ils continuent a vivre dans un systeme relativement autarcique : chasse, peche, culture de manioc dans les abattis et … RMI pour les cartouches et l’essence des pirogues. La mise en place prefectorale, dans les annees 70, d'une zone arbitraire a acces reglemente qui englobe “ leurs ” territoires veut pourtant les preserver d'une acculturation certaine. Dans ce village Wayana, le taux d'impregnation au mercure depasse le seuil maximum fixe par l'OMS apres la pollution de Minamata.
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  • Maroni, 2015.
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  • Grand-Santi, Maroni, juin 2015.<br />
<br />
Barge d’orpaillage face à la commune de Grand-Santi. Depuis les efforts entrepris par le gouvernement français pour juguler l’orpaillage clandestin dans l’Ouest guyanais, les barges qui avaient pratiquement disparues réapparaissent sur le Maroni, fleuve frontalier du Suriname. <br />
Strictement interdites en France mais tolérées de l’autre côté de la frontière, une trentaine de barges sont recensées le long du fleuve en décembre 2014.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Politiquement, le Maroni est un fleuve frontière qui sépare la Guyane du Suriname. Cette discontinuité administrative révèle ici davantage une zone aux confins des territoires nationaux et délimite un monde qui est aussi une impasse dans laquelle la survie dépend de la capacité d’échange avec la rive opposée.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Transport d'engin.
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  • Brésil, Para, rio Tapajos. Communauté d'agriculteurs.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • French guiana, St Georges, frontiere franco-bresilienne.<br />
<br />
Mission de reconnaissance sur la Gabaret, affluent de l'Oyapock, pour les legionnaires du 3e REI. Separee du Bresil par le fleuve Oyapock, St Georges est un des gros points de passage de l'immigration clandestine entre les 2 pays. Les garimpeiros bresiliens arrivent d'Oiapoque sur la rive bresilienne pour tenter leur chance sur les chantiers d'orpaillage legaux ou clandestins guyanais.<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve. <br />
L'etat français entend maintenant controler cette frontiere jusqu'ici permeable. La legion intervient dans des missions de renseignement pour loger les differents sites que les gendarmes tentent de demanteler. Depuis 2004, l'offensive gouvernementale se durcit. Deux escadrons de gendarmerie mobile sont affectes en permanence a la lutte contre l'orpaillage clandestin. Les services de la PAF, des douanes, de la gendarmerie et de la legion sont associes a des operations coordonnees dites « ANACONDA » et maintenant « HARPIE ».
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  • Brazil, rio Tapajos, Para.<br />
<br />
L'exploitation de la foret est un formidable enjeu, aussi bien economique que strategique pour le Bresil aux prises avec un developpement erratique.<br />
Les scieries plus ou moins legales se succedent au bord des fleuves pour faciliter le transport des grumes de bois jusqu'a l'embouchure de l'Amazone. Elles deviennent le point d'encrage des communautes qui dependent de cette activite.
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  • Brazil, Laje Velho, Peuple Oro Wari, Rondonia.<br />
<br />
<br />
Les contacts entre indiens et colons remontent aux annees 40 dans le Rondonia mais pour certains peuples, le contact avec la societe bresilienne remonte a une dizaine d'annees, d'autres ne sont toujours pas decouverts.<br />
L'application de la constitution bresilienne de 1988 qui garantie a chaque peuple la demarcation de sa terre traditionnelle se heurte a l'occupation des sols par les colons et pose le probleme de la reconnaissance identitaire.<br />
L'autonomie des peuples indigenes connait un nouvel essor avec la resurgence d'ethnies considerees disparues. A Laje Velho, un clan s'est reforme pour reinvestir une terre ancestrale.<br />
Il reste 9 peuples sans contact dans l’etat du Rondonia.
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  • Brazil, rio Madeira, Rondonia.<br />
<br />
Le developpement economique en dent-de-scie est caracteristique de l'Amazonie bresilienne. Apres une forte croissance due a l'exploitation de l'hevea , l'activite s'arrete. <br />
Jusqu'a la fin des annees 60, le Rondonia est a l'image de tous les autres territoires federaux : un immense vide forestier balise de rares communautees plantees au bord des fleuves et sillonne de tribus indiennes semi-nomades, de bandes de seringueiros et de chercheurs d'or ou de diamant. Sa population ne depasse pas 100 000 personnes. Dans les années 70, le Plan d'Integration Nationale introduit le Rondonia au nombre des zones de colonisation prioritaires. En 1990 le Rondonia compte 1,5 million d'habitants.
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  • Brazil, Br 156, amapa.<br />
<br />
Six cents Km de piste en terre battue relient la frontière guyanaise depuis Oiapoque jusqu'à Macapa, sur l'embouchure de l'Amazone. <br />
<br />
Unique axe de transport routier, la piste alimente la foret guyanaise en machines et en main-d'oeuvre clandestine.
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  • Guyane française, Maripasoula, Haut-Maroni.<br />
<br />
Pole economique du Haut-Maroni pour certains, tiers-monde de la republique pour d'autres. <br />
Plus vaste "commune" de France : 3 600 habitants sur un rayon de 150 km, coincee entre la foret amazonienne et le Maroni, fleuve frontiere du Surinam. A l’exception des services departementaux et municipaux, l'orpaillage avec ses metiers derives represente la seule source d’activite. <br />
Maripasoula marque la limite entre le pays bosch (1) et le pays amerindien Wayana.<br />
L'approvisionnement vient du Surinam, sur la rive opposee ou des villes du littoral, St Laurent ou Cayenne.<br />
<br />
(1) Pays boni. Majoritaires sur le fleuve, les Bonis ou Bushinengues - composes de quatre ethnies, les Alukus (a Maripasoula), les Djukas (plus au nord), les Paramakas et les Saramakas - sont des Noir marrons descendants d'Africains ayant vecu en autarcie dans la foret amazonienne, de chaque cote du Maroni.
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  • French guiana, elahe, maroni.<br />
<br />
Depuis 1996, les amerindiens de Guyane ont des papiers d’identite. Ils ont des comptes a la poste et perçoivent maintenant des subsides de l’Etat. Proches de leur environnement naturel, ils continuent a vivre dans un systeme relativement autarcique : chasse, peche, culture de manioc dans les abattis et … RMI pour les cartouches et l’essence des pirogues. La mise en place prefectorale, dans les annees 70, d'une zone arbitraire a acces reglemente qui englobe “ leurs ” territoires veut pourtant les preserver d'une acculturation certaine. Dans ce village Wayana, le taux d'impregnation au mercure depasse le seuil maximum fixe par l'OMS apres la pollution de Minamata.
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  • Colombie, comunidade gamboa. Chasse.
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  • French guiana, Elahe, Maroni.<br />
<br />
Zone a acces reglemente.
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  • French guiana.<br />
<br />
Survol de la foret amazonienne.
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  • Suriname, Benzdorp. <br />
<br />
Site d'orpaillage.
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  • Brazil, rio oiapoque, Amapa.<br />
  <br />
Ilha do sol, "l'ile du soleil". D'un cote de l'ile la Guyane, de l'autre le Bresil.
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  • Bresil, Oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Oiapoque est avant tout une ville de passage pour les garimpeiros bresiliens qui viennent chercher du travail sur le sol guyanais et sert de base d'approvisionnement a cette activite clandestine. <br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve oyapock et relier le Bresil au departement francais.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • Guyane française, boca do jacare, crique Ipoussing.<br />
<br />
Orpaillage clandestin bresilien.<br />
<br />
On cherche ici les paillettes d'or contenues dans le sol. On creuse d'abord des barranques au fond desquelles les ouvriers travaillent la couche de graviers auriferes.<br />
Un garimpeiro recupere les gravats les plus lourds en les aspirant avec une suceuse qui les emmenes jusqu'a une table ou ils seront traites.
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  • Brazil, Oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion).
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Mur de boucherie.
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  • Brazil, Amazonas, rio Solimoes, Manaus.
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  • Perou, rio amazonas, amazonie peruvienne.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota rica, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota rica, garimpeiro.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota velha, curutela (camp de base).<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares.
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  • French guiana, approuague.<br />
<br />
Orpaillage clandestin bresilien, coupe clandestine.
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  • Brazil, rio branco, amazonas.<br />
<br />
La faillite de l'agriculture sur des sols peu fertiles a deja pousse les colons a se recycler dans l'orpaillage. A present, l'elevage bovin et la culture de soja se developpent de façon extensive, accelerant la deforestation.
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  • Brazil, gurupa, para.<br />
<br />
Scierie. Les scieries plus ou moins legales se succedent au bord des fleuves pour faciliter le transport des grumes de bois jusqu'a l'embouchure de l'amazone. Elles deviennent le point d'encrage des communautes qui dependent de cette activite. L'etat du Para a subi les plus graves impacts de cette exploitation forestiere. Dans les zones reculees, la deforestation est souvent liee a des pratiques esclavagistes.
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  • French guyana, dorlin, inini.<br />
<br />
Exploitation aurifere, crique Jacque Far, cuisiniere. Les garimpeiros passent 2 a 3 mois en foret. Les cuisinieres s'occupent de l'intendance... et des hommes.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
La société du fleuve.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Transport fluvial.<br />
Lieu de vie et de passage, le Maroni reste la principale voie d’accès pour les communes isolées de l’Ouest guyanais. Une liaison aérienne régulière a été ouverte pour desservir les communes de Grand-Santi et Maripasoula en moins de deux heures de vol, elle ne concerne que le transport des personnes en situation régulière. Le fret et les personnes sans papier passent par le fleuve. Il faut compter 2 jours au départ de Saint-Laurent pour rejoindre Grand-Santi, trois pour Maripasoula. Les transporteurs réguliers guyanais ne prennent théoriquement plus les passagers, chaque matin les piroguiers surinamais d’Albina organisent des départs pour remonter le fleuve et alimenter les chantiers aurifères clandestins ou les communes isolées.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Transport d'engin.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
<br />
Campou Aluku dans la région de Papaïchton. Les rives du Maroni sont une mémoire des temps de marronnage. Ses habitants descendents d'esclaves africains échappés des plantations de la colonie hollandaise du Suriname à la fin du XVIIIe. Les Noirs marrons trouvent refuge dans la forêt où ils fondent des sociétés libres en marge du système colonial, mélange de leur héritage africain, du temps passé en esclavage et des contacts avec les amérindiens. Aujourd’hui, leurs descendants Boni habitent toujours ici. <br />
<br />
Pas de route, la pirogue est le seul moyen d’accès à leurs villages. Les Ndjuka sont basés à proximité de Grand-Santi, les Aluku dans la région de Papaïchton. Vivant initialement de cueillette, de chasse et de pêche, ils se tournent maintenant vers l'économie marchande et la modernité. Les Boni sont devenus les piroguiers du Maroni et contrôlent toute l’activité de transport du fleuve, certains ont des activités d'entrepreneur dans l’orpaillage. <br />
<br />
Si beaucoup ont traversé la frontière pendant la guerre civile du Suriname dans les années 1980, depuis des générations, les clans et familles bushinengués se sont établis de part et d’autre du fleuve, coeur du pays Boni.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
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Culturellement, les amérindiens ne conçoivent pas l’individu en dehors d’une collectivité qui inclue les humains, les non humains, les choses visibles et les choses invisibles. L’Homme fait partie d’un tout et le droit de l’individu n’a pas réellement de sens si ce n’est celui d’assumer ses fonctions d’être vivant. <br />
Le droit français privilégie lui, les droits de l’individu. <br />
<br />
Toujours liés à leur environnement naturel dans un système relativement autarcique fait de chasse, de pêche et culture de manioc, les amérindiens de Guyane sont maintenant placés dans une situation de dépendance jusque-là inconnue. La situation des habitants de Camopi apparaît comme la plus négative.<br />
<br />
La première école de Camopi a été ouverte en 1955 mais sa fréquentation ne se généralise qu’après la création de la commune en 1969. L’argent arrive ici au début des années 70 peu après la citoyenneté française. À l’époque chaque famille cultive encore un abattis, la chasse et la pêche restent un apprentissage quotidien pour les jeunes enfants. Dans un premier temps, l’école républicaine qui n’a pas pour fonction de perpétuer la diversité culturelle et l’éloignement imposé par l’internat des enfants dans un institut catholique de Saint-Georges mettent un frein à la transmission de ces savoirs. Par la suite, l’arrivée des allocations familiales consacre la fin d’une certaine organisation sociale où la polygamie est largement pratiquée et favorise la structuration du foyer autour du couple pour permettre la distribution des allocations. Plus récemment, le RMI et maintenant le RSA institutionnalisent l’attribution d’aides à titre individuel qui servent à payer les cartouches ou l’indispensable essence des pirogues et créent des envies et des frustrations.<br />
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Aujourd’hui, des prêts à la consommation sont finalement proposés aux habitants de Camopi. Toute cette succession de bouleversements récents conduit à une réelle perte d’identité de la population de la commune.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
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Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane, le long de l’Oyapock. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Lorsque les eaux sont basses, il faut jusqu’à deux jours de pirogue pour les rejoindre depuis le bourg ou cinq jours de navigation depuis Saint-Georges de l’Oyapock à deux cents kilomètres en aval.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
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Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane le long de l’Oyapock, face au Suriname. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve Oyapock qu’ils traversent sans cesse reste artificielle.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
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Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane, le long de l’Oyapock. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Lorsque les eaux sont basses, il faut jusqu’à deux jours de pirogue pour les rejoindre depuis le bourg ou cinq jours de navigation depuis Saint-Georges de l’Oyapock à deux cents kilomètres en aval.
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  • Maroni, 2015.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
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Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
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La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
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Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
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Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota velha, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • French guiana, St Georges, frontiere franco-bresilienne.<br />
  <br />
Separee du bresil par le fleuve oyapock, St Georges est un des gros points de passage de l'immigration clandestine entre les 2 pays. Le bourg a su en tirer parti et l'economie souterraine a largement profitee a ses habitants. Creoles, amerindiens et bresiliens s'y cotoient.<br />
<br />
Une route ouverte en juin 2003 permet de relier Cayenne. Quelques taxis officiels font la navette sur la piste qui ne desemplit pas de 4x4 clandestins ou s'entassent les ouvriers bresiliens a la recherche de travail sur le sol guyanais.<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve. L'etat francais entend maintenant controler cette frontiere jusqu'ici permeable. Outre les renforts de gendarmerie, la legion et les fonctionnaires des douanes, 60 membres de la PAF (police de l'air et de frontieres) vont y prendre leur fonction en 2006.
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  • Brazil, Br 156, amapa.<br />
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Six cents Km de piste en terre battue relient Macapa sur l'embouchure de l'amazone a Oiapoque a la frontiere guyanaise.<br />
Unique axe de transport routier, la piste alimente les mines de guyane en machines et en main-d'oeuvre clandestine.
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  • French guiana, comando 3, inini.<br />
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Orpaillage clandestin, pepites. Chaque mois, trois cents kilos d’or guyanais sont vendus clandestinement sur la seule rive bresilienne du fleuve Oyapock.
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  • French guiana, Approuague.<br />
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Zone clandestine bresilienne proche de la crique Ipoussing. Situee au bord de l'approuague, les pirogues bresiliennes assurent le ravitaillement de marchandises et des hommes depuis le bresil en passant par Regina. Un reseau de pistes et de layons relie les differents sites d'orpaillage.
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  • French guiana, Palassissi, Haut-Maroni, zone a acces reglemente.<br />
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Peche. Pirai, aimara ou coumarou, le poisson reste la base alimentaire des populations amerindiennes du Haut-Maroni. Les poissons carnivores, derniers maillons de la chaîne alimentaire, sont les vecteurs de la contamination mercurielle.<br />
<br />
Les symptomes se traduisent, a court terme, par une reduction du champ visuel, une baisse de l’acuite auditive, des troubles de l’equilibre et de la marche. A plus long terme, les personnes exposees souffrent d’encephalopathie, d’une deterioration intellectuelle, de cecite et de surdite. La population la plus exposee est celle des jeunes enfants, mais c’est au stade foetal que l’infection est la plus profonde car irreversible et difficilement decelable.<br />
Cette contamination se revele tres pernicieuse. On a pu mesurer, lors de precedents, l’etalement dans le temps des consequences sanitaires du mercure. En 1932, des quantites de mercure avaient ete rejetees progressivement dans les eaux de Minamata au Japon. Ce n’est que 23 ans apres que sont apparus les premiers cas de deces et une anormale multiplication de handicaps physiques et de malformations foetales.
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  • French guiana, Maripasoula, Haut-Maroni.
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  • French guiana, Boca do jacare, crique Ipoussing.<br />
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Orpaillage clandestin, camp de base.
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  • French guiana, Maripasoula, Haut-Maroni.
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  • French guiana, Yaou, concession miniere.
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  • Guyane française, boca do jacare, crique Ipoussing.<br />
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Orpaillage clandestin bresilien.<br />
<br />
On cherche ici les paillettes d'or contenues dans le sol. On creuse d'abord des barranques au fond desquelles les ouvriers travaillent la couche de graviers auriferes.<br />
Un garimpeiro recupere les gravats les plus lourds en les aspirant avec une suceuse qui les emmenes jusqu'a une table ou ils seront traites.
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  • French guiana, Boca do jacare, crique Ipoussing.<br />
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Orpaillage clandestin bresilien.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
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Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • Fernch guiana, ipoussing, approuague.<br />
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Zone d'orpaillage clandestine situee au bord de l'Approuague. Les pirogues bresiliennes assurent le ravitaillement de marchandises et des hommes depuis la frontiere guyanaise.
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  • French guyana, dorlin, inini.<br />
<br />
Exploitation aurifere. mineurs, conducteur d'engins, electriciens, mecaniciens, agents de securite, cuisinieres, plusieurs corps de metiers sont indispensables a l'autonomie du chantier. Encadres par un gerant, ils vivent sur le site jusqu'a la fin de l'exploitation.
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  • Brazil, rio amazonas, para.<br />
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La faillite de l'agriculture sur des sols peu fertiles a deja pousse les colons a se recycler dans l'orpaillage. A present, l'elevage bovin et la culture de soja se developpent de façon extensive, accelerant la deforestation.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota Ze da bolsa, garimpeiro.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
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Grota rica, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
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Grota velha, curutela (camp de base).<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
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Grota rica, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Brazil, rio amazonas, para.<br />
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Far West a conquerir, l'amazonie sombre dans une profonde lethargie apres la fin du cycle du caoutchouc. Les militaires au pouvoir en 1964 veulent mettre fin aux menaces d'internationalisation du territoire et lancent une occupation strategique destinee a peupler la region, fixer des populations pauvres et assurer une souverainete nationale.<br />
Developpement est aujourd'hui le maitre mot de l'amazonie brasilienne.<br />
L'exploitation des ressources naturelles est un formidable enjeu, aussi bien economique que strategique pour le bresil.
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  • French guiana, ipoussing.<br />
<br />
Exploitation aurifere. Livraison. L'amalgame d'or et de boues preleve sur le chantier va etre conduit au camp pour etre traite. Gilet pare-balles et armes automatiques assurent une protection efficace contre les eventuelles bandes de pistoleros qui rodent en foret.
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  • French Guiana, Ibiza, Ipoussing.<br />
<br />
Concession miniere, "garota de programa".<br />
L'economie de nombreuses colonies de l'Amazonie bresilienne dépend de l'activite aurifere et de ses métiers derives. Pendant que les hommes partent faire les garimpeiros sur les chantiers guyanais, les femmes vont faire des programmes en foret.<br />
Elles font la tournee des sites miniers pour rejoindre des clients qu'elles accompagnent quelques jours, en fonction de la production d'or.
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  • Fernch guiana, ipoussing, approuague.<br />
<br />
Zone d'orpaillage, ravitaillement d'un chantier par la piste.
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  • French guyana, dorlin, inini.<br />
<br />
Exploitation aurifere, securite. Leur isolement en foret rend les sites particulierement vulnerables en cas d'attaque. Les armes assurent la protection du chantier.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
<br />
Campou Aluku dans la région de Papaïchton. Les rives du Maroni sont une mémoire des temps de marronnage. Ses habitants descendents d'esclaves africains échappés des plantations de la colonie hollandaise du Suriname à la fin du XVIIIe. Les Noirs marrons trouvent refuge dans la forêt où ils fondent des sociétés libres en marge du système colonial, mélange de leur héritage africain, du temps passé en esclavage et des contacts avec les amérindiens. Aujourd’hui, leurs descendants Boni habitent toujours ici. <br />
<br />
Pas de route, la pirogue est le seul moyen d’accès à leurs villages. Les Ndjuka sont basés à proximité de Grand-Santi, les Aluku dans la région de Papaïchton. Vivant initialement de cueillette, de chasse et de pêche, ils se tournent maintenant vers l'économie marchande et la modernité. Les Boni sont devenus les piroguiers du Maroni et contrôlent toute l’activité de transport du fleuve, certains ont des activités d'entrepreneur dans l’orpaillage. <br />
<br />
Si beaucoup ont traversé la frontière pendant la guerre civile du Suriname dans les années 1980, depuis des générations, les clans et familles bushinengués se sont établis de part et d’autre du fleuve, coeur du pays Boni.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
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Campou Aluku dans la région de Papaïchton. Les rives du Maroni sont une mémoire des temps de marronnage. Ses habitants descendents d'esclaves africains échappés des plantations de la colonie hollandaise du Suriname à la fin du XVIIIe. Les Noirs marrons trouvent refuge dans la forêt où ils fondent des sociétés libres en marge du système colonial, mélange de leur héritage africain, du temps passé en esclavage et des contacts avec les amérindiens. Aujourd’hui, leurs descendants Boni habitent toujours ici. <br />
<br />
Pas de route, la pirogue est le seul moyen d’accès à leurs villages. Les Ndjuka sont basés à proximité de Grand-Santi, les Aluku dans la région de Papaïchton. Vivant initialement de cueillette, de chasse et de pêche, ils se tournent maintenant vers l'économie marchande et la modernité. Les Boni sont devenus les piroguiers du Maroni et contrôlent toute l’activité de transport du fleuve, certains ont des activités d'entrepreneur dans l’orpaillage. <br />
<br />
Si beaucoup ont traversé la frontière pendant la guerre civile du Suriname dans les années 1980, depuis des générations, les clans et familles bushinengués se sont établis de part et d’autre du fleuve, coeur du pays Boni.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Dans le Haut-Oyapock, les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve qu’ils traversent sans cesse reste artificielle. Si une naissance survenue en France n’a pas été déclarée dans le délai de trois jours, l’officier de l’état civil ne peut pas de lui-même la transcrire sur ses registres. Il ne peut le faire que sur le fondement d’un jugement rendu par le tribunal de grande instance du lieu de naissance de l’enfant.<br />
<br />
Sans présence systématique d’officier d’état civil sur place, il est souvent difficile préciser un lieu de naissance et une filiation française. Une partie importante de la population est donc française mais sans papiers, privée des droits sociaux et politiques issus de la nationalité française.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
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Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane le long de l’Oyapock, face au Suriname. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve Oyapock qu’ils traversent sans cesse reste artificielle.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015.
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  • French guiana, boca do jacare, crique Ipoussing.<br />
<br />
Orpaillage clandestin bresilien.<br />
<br />
On cherche ici les paillettes d'or contenues dans le sol. On creuse d'abord des barranques au fond desquelles les ouvriers travaillent la couche de graviers auriferes.<br />
Un garimpeiro recupere les gravats les plus lourds en les aspirant avec une suceuse qui les emmenes jusqu'a une table ou ils seront traites.
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  • French guiana, Yaou, concession miniere.
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  • French guyana, dorlin, inini.<br />
<br />
Exploitation aurifere. La terre est retournee et lavee a la recherche de paillettes qui seront amalgamees par addition de mercure.<br />
Christiane TAUBIRA, depute de Guyane, publie un rapport : « Si l'on prend en compte les couts environnementaux, sanitaires et sociaux engendres par cette activite, on peut s'interroger sur la valeur ajoutee creee par l'activite aurifere… La ou il n'y a pas moyen de faire autre chose, on ne va pas dire aux gens : crevez de faim ou allez emarger au RMI ». <br />
Les orpailleurs du Syndicat Minier de l’Ouest Guyanais, soulignent pour leur part que l’activite aurifere est le seul secteur productif capable d’absorber une main d’œuvre abondante et peu formee. Elle permet a la population locale de ne plus dependre du versement des diverses prestations sociales qui constituent l’essentiel des revenus des familles. Les efforts entrepris par certains pour assainir et moderniser la profession se heurtent pourtant aux limites de la legalite.
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  • Guyane francaise, Yaou, concession miniere.<br />
<br />
Exploitation miniere clandestine sur la concession de la Societe Miniere Yaou Dorlin. <br />
A la suite de Guyanor en 1993, plusieurs societes investissent dans la prospection. L'or, une des rares exportations guyanaises, represente 264,9 MF en 1999 et emploie officiellement 900 personnes. Quelques multinationales gerent la majorite des sols, 200 km2 de titres sont attribues, on estime à 600 km2 la zone orpaillee clandestinement.<br />
Pompes et pelles mecaniques, les techniques et la main d’œuvre sont bresiliennes. La terre est retournee et lavee a la recherche de paillettes qui seront amalgamees par addition de mercure.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
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Grota velha, curutela (camp de base).<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Dans ce camp on denombre plusieurs restaurants, des epiceries, deux discotheques, quelques bars ou les demoiselles soulagent les hommes, deux pharmacies et une loterie dans laquelle on peut venir miser le gain de la journee.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
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Grota Ze da bolsa, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
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Grota Ze da bolsa, garimpeiro.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • French guyana, ibiza, ipoussing.<br />
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Concession miniere, "garota de programa".<br />
L'economie de nombreuses colonies de l'amazonie bresilienne depend de l'activite aurifere et de ses metiers derives. Pendant que les hommes partent faire les garimpeiros sur les chantiers guyanais, les femmes viennet tenter leur chance en foret.<br />
Elles font la tournee des sites miniers legaux ou clandestins pour rejoindre des clients qu'elles accompagnent quelques jours, en fonction de la production d'or.
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  • Fernch guiana, ipoussing, approuague.<br />
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Zone d'orpaillage, ravitaillement d'un chantier par la piste.
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  • French guyana, Comando 3, Inini.<br />
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Village clandestin, cabaret. Alcool, drogues ou femmes, ici tout s'achete.<br />
Les garimpeiros peuvent passer plusieurs mois en foret pour venir a bout des sols exploites. De veritables villages sont construits aux abords des sites. Bars, ateliers de mecanique, epiceries pour ameliorer l'ordinaire (conserves, piles, armes, crack), bijouteries, bordels, tout ce qui existe a Cayenne ou Paramaribo se trouve en foret.<br />
Sur 200 km2 de titres miniers attribues, on estime a 600 km2 la zone orpaillee clandestinement.
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