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Christophe GIN

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  • French guiana, ipoussing.<br />
<br />
Exploitation aurifere mecanisee, lances a eau.<br />
On cherche ici les paillettes d'or contenues dans le sol. On creuse d'abord des fosses au fond desquelles les ouvriers travaillent la couche de graviers auriferes qu’ils prelevent au moyen de pelles mecaniques.  Le contenu des pelles est depose sur une table inclinee puis lave par les lances a eau.
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  • French guiana, ipoussing.<br />
<br />
Exploitation aurifere mecanisee, lances a eau.<br />
On cherche ici les paillettes d'or contenues dans le sol. On creuse d'abord des fosses au fond desquelles les ouvriers travaillent la couche de graviers auriferes qu’ils prelevent au moyen de pelles mecaniques.  Le contenu des pelles est depose sur une table inclinee puis lave par les lances a eau.
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  • Lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
<br />
Pour répondre à la forte augmentation des besoins énergétiques de la Guyane au début des années 1980, le barrage de Petit-Saut est construit sur le fleuve Sinnamary et mis en service en 1994. Sa retenue d’eau s’étend sur 310 km². Compte tenu de la taille de la forêt à inonder, il n'a pas été procédé à la déforestation du site. Vingt ans après son ouverture le spectacle est apocalyptique. <br />
En dehors de l’hélicoptère, la traversée du lac en pirogue reste l’unique moyen de se rendre à Saint-Élie.
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  • Lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
<br />
Survol du lac de retenue du barrage de Petit-Saut.<br />
<br />
Pour répondre à la forte augmentation des besoins énergétiques de la Guyane au début des années 1980, le barrage de Petit-Saut est construit sur le fleuve Sinnamary et mis en service en 1994. Sa retenue d’eau s’étend sur 310 km². Compte tenu de la taille de la forêt à inonder, il n'a pas été procédé à la déforestation du site. Vingt ans après son ouverture le spectacle est apocalyptique. Très controversé pour les impacts qu’il engendre (émissions de gaz à effet de serre, disparition de la biodiversité forestière, perturbation du cycle du mercure et du milieu aquatique, peu de création d’emplois), sa production en énergie électrique ne suffit déjà plus à l'accroissement de la population et de ses besoins.<br />
<br />
Une route a été construite pendant le chantier du site pour permettre aux camions d'arriver jusqu'au site. Elle relie RN1 au barrage et en constitue la seule voie d’accès. Rétrocédé à l'État par EDF, qui en était originellement propriétaire, cet axe de 27 km tracé dans la forêt n'est que très peu entretenu. En 2001, le préfet de l'époque ferme l’accès de cette piste forestière aux particuliers. Aujourd'hui encore, seules les personnes habilitées peuvent l’emprunter. Dans la pratique, en dehors de l’hélicoptère, la route reste l’unique moyen de se rendre à Saint-Élie, en naviguant sur le lac.
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  • Lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
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Survol du lac de retenue du barrage de Petit-Saut.<br />
<br />
Pour répondre à la forte augmentation des besoins énergétiques de la Guyane au début des années 1980, le barrage de Petit-Saut est construit sur le fleuve Sinnamary et mis en service en 1994. Sa retenue d’eau s’étend sur 310 km². Compte tenu de la taille de la forêt à inonder, il n'a pas été procédé à la déforestation du site. Vingt ans après son ouverture le spectacle est apocalyptique. Très controversé pour les impacts qu’il engendre (émissions de gaz à effet de serre, disparition de la biodiversité forestière, perturbation du cycle du mercure et du milieu aquatique, peu de création d’emplois), sa production en énergie électrique ne suffit déjà plus à l'accroissement de la population et de ses besoins.<br />
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Une route a été construite pendant le chantier du site pour permettre aux camions d'arriver jusqu'au site. Elle relie RN1 au barrage et en constitue la seule voie d’accès. Rétrocédé à l'État par EDF, qui en était originellement propriétaire, cet axe de 27 km tracé dans la forêt n'est que très peu entretenu. En 2001, le préfet de l'époque ferme l’accès de cette piste forestière aux particuliers. Aujourd'hui encore, seules les personnes habilitées peuvent l’emprunter. Dans la pratique, en dehors de l’hélicoptère, la route reste l’unique moyen de se rendre à Saint-Élie, en naviguant sur le lac.
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  • Lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
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Survol du lac de retenue du barrage de Petit-Saut.<br />
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Pour répondre à la forte augmentation des besoins énergétiques de la Guyane au début des années 1980, le barrage de Petit-Saut est construit sur le fleuve Sinnamary et mis en service en 1994. Sa retenue d’eau s’étend sur 310 km². Compte tenu de la taille de la forêt à inonder, il n'a pas été procédé à la déforestation du site. Vingt ans après son ouverture le spectacle est apocalyptique. Très controversé pour les impacts qu’il engendre (émissions de gaz à effet de serre, disparition de la biodiversité forestière, perturbation du cycle du mercure et du milieu aquatique, peu de création d’emplois), sa production en énergie électrique ne suffit déjà plus à l'accroissement de la population et de ses besoins.<br />
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Une route a été construite pendant le chantier du site pour permettre aux camions d'arriver jusqu'au site. Elle relie RN1 au barrage et en constitue la seule voie d’accès. Rétrocédé à l'État par EDF, qui en était originellement propriétaire, cet axe de 27 km tracé dans la forêt n'est que très peu entretenu. En 2001, le préfet de l'époque ferme l’accès de cette piste forestière aux particuliers. Aujourd'hui encore, seules les personnes habilitées peuvent l’emprunter. Dans la pratique, en dehors de l’hélicoptère, la route reste l’unique moyen de se rendre à Saint-Élie, en naviguant sur le lac.
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  • Lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
<br />
Pour répondre à la forte augmentation des besoins énergétiques de la Guyane au début des années 1980, le barrage de Petit-Saut est construit sur le fleuve Sinnamary et mis en service en 1994. Sa retenue d’eau s’étend sur 310 km². Compte tenu de la taille de la forêt à inonder, il n'a pas été procédé à la déforestation du site. Vingt ans après son ouverture le spectacle est apocalyptique. <br />
En dehors de l’hélicoptère, la traversée du lac en pirogue reste l’unique moyen de se rendre à Saint-Élie.
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  • Vila Brasil, Brésil, 2015.<br />
<br />
Camopi fait face à Vila Brasil situé sur une presqu’ile de la rive opposée de l’Oyapock. Ce village brésilien à l’origine clandestin, sans aucune structure administrative est devenu un district d’Oiapoque depuis 2011. Il n’y pas d’eau courante et pas de route d’accès. Pourtant, ses habitants ont créé leur propre système qui fonctionne parfaitement et parfois mieux qu’à Camopi. Contrairement au bourg guyanais où il n’y a rien, ici on trouve tout ce qu’il faut.<br />
<br />
Construit dans un premier temps pour alimenter les sites d’orpaillages illégaux, ce comptoir vit maintenant de l’argent dépensé par les Amérindiens de la commune et s’endort entre deux périodes d’allocation. Le fret arrive alors quotidiennement d’Oiapoque par pirogue, les commerces et les restaurants font le plein.<br />
<br />
L’argent des amérindiens d’abord dépensé pour les fournitures scolaires et les vêtements des enfants est ensuite surtout destiné à l’achat d’alcools divers, de nourriture en boite et d’objets de pacotille exotiques à des tarifs dignes de la prohibition. Certains vont même jusqu’à vendre du poisson ou du gibier aux amérindiens.<br />
<br />
Les habitants du bourg viennent s’y approvisionner et s’y enivrer en voisins, ceux des villages distants, après avoir fait le plein de produits de première nécessité y résident quelques jours, le temps de dépenser leurs salaires, avant de repartir titubants vers leurs pirogues.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Quartier du port. Igarape dos educandos.
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  • Grand-Santi, Maroni, juin 2015.<br />
<br />
Barge d’orpaillage face à la commune de Grand-Santi. Depuis les efforts entrepris par le gouvernement français pour juguler l’orpaillage clandestin dans l’Ouest guyanais, les barges qui avaient pratiquement disparues réapparaissent sur le Maroni, fleuve frontalier du Suriname. <br />
Strictement interdites en France mais tolérées de l’autre côté de la frontière, une trentaine de barges sont recensées le long du fleuve en décembre 2014.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus.<br />
<br />
Nettoyage des eaux du rio Negro et du rio Solimoes. Chaque jour, le Genesis recupere les dechets de surface de l'agglomeration rejetes dans les eaux du port.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Entree dans la favela de Sao Raimundo. Le courant du fleuve accumule ici les dechets rejetes dans les eaux du port.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Igarape dos Educandos, recuperation des dechets de l'agglomeration rejetes dans les eaux du port.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Entree dans la favela de Sao Raimundo.Le courant du fleuve accumule ici les dechets de surface de l'agglomeration rejetés dans les eaux du port.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Igarape dos educandos.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus.<br />
<br />
Nettoyage des eaux du rio Negro et du rio Solimoes. Chaque jour, le Genesis recupere les dechets de surface de l'agglomeration rejetes dans les eaux du port.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Entree dans la favela de Sao Raimundo.Le courant du fleuve accumule ici les dechets de surface de l'agglomeration rejetés dans les eaux du port.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Entree dans la favela de Sao Raimundo.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
 <br />
Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Suriname, Camp Metal, maroni.<br />
<br />
Piroguiers bonis (noir marron) sur le Maroni, fleuve frontiere entre le surinam et la guyane francaise sur la totalite de son cours.<br />
<br />
Le Maroni nait dans la region des Tumuc-Humac et des massifs du Mitaraka, a la frontiere bresilienne, de la rencontre de 2 rivieres le Litany et le Marouini qui forment le Lawa au niveau du village d'Antecumpata. <br />
Le Lawa rencontre la Tapanahony a saut Poligoudi a 200 Km de l'estuaire. Ce n'est qu'a cet endroit que le fleuve se nomme veritablement Maroni jusqu'a l'ocean.<br />
Reconnu pour sa navigation difficile, le fleuve est jalonne de sauts aux noms evocateurs " Man Barri “ le cri de l'homme, " Lesse Dede " qui necessitent beaucoup d'habilite et de courage pour etre franchis en toutes saisons avec un minimum de casse.<br />
Continuellement, les pirogues chargees de fret ravitaillent les communes de l'interieur guyanais.
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  • Guyane francaise, Elahe, Haut-Maroni, zone a acces reglemente.<br />
<br />
Dans ce village Wayana, le taux d'impregnation depasse le seuil maximum fixe par l'OMS apres la pollution de Minamata (1). Des examens neurologiques decelent des alterations chez les enfants. <br />
<br />
(1) En 1932, des quantites de mercure ont ete rejetees progressivement dans les eaux de Minamata au Japon. Ce n’est que 23 ans apres que sont apparus les premiers cas de deces et une anormale multiplication de handicaps physiques et de malformations foetales.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
 <br />
Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Brazil, Santana, rio Amazonas, Amapa.<br />
<br />
Santana, port a l'embouchure du fleuve, dessert les principales villes de l'Amazone et constitue un carrefour de l'immigration clandestine vers les chantiers auriferes de Guyane ou du Surinam.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa.<br />
<br />
Oiapoque est avant tout une ville de passage pour les garimpeiros bresiliens qui viennent chercher du travail sur le sol guyanais et sert de base d'approvisionnement a cette activite clandestine. Au moment du reglement des prestations sociales, les populations amerindiennes guyanaise affluent en ville pour s'approvisionner.<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve oyapock et relier le Bresil au departement francais.
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  • Brazil, rio amazonas, amzonas.
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  • Guyane francaise, Haut-Maroni, zone a acces reglemente.<br />
<br />
Peche.<br />
Dependants des allocations, les Wayanas restent lies a leur environnement naturel et continuent a vivre dans un systeme relativement autarcique : chasse, peche, culture de manioc dans les abattis et … revenu minimum pour les biens de consommation.
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  • Paris, 1999. Le depart, Leila. Apres 2 jours passes a la maison, les freres de leila rentrent dans leur famille d'acceuil.
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  • Brazil, Amazonas, Tabatinga. Frontiere entre bresil, perou et colombie.
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  • French guyana, elahe, maroni.<br />
<br />
Depuis 1996, les amerindiens de Guyane ont des papiers d’identite. Ils ont des comptes a la poste et perçoivent maintenant des subsides de l’Etat. Proches de leur environnement naturel, ils continuent a vivre dans un systeme relativement autarcique : chasse, peche, culture de manioc dans les abattis et … RMI pour les cartouches et l’essence des pirogues. La mise en place prefectorale, dans les annees 70, d'une zone arbitraire a acces reglemente qui englobe “ leurs ” territoires veut pourtant les preserver d'une acculturation certaine. Dans ce village Wayana, le taux d'impregnation au mercure depasse le seuil maximum fixe par l'OMS apres la pollution de Minamata.
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  • Maroni, 2015.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
<br />
Le fleuve est un bassin de vie pour ses riverains qui admettent difficilement les réalités de la frontière. Cent cinquante piroguiers vivent du transport fluvial entre les rives guyanaise et brésilienne de l‘Oyapock. Ils assurent sans discontinuer la traversée des enfants brésiliens scolarisés à Saint-Georges, des enseignants français qui habitent sur la rive brésilienne, des brésiliens qui viennent acheter du pain à Saint-Georges, des guyanais qui vont s’approvisionner à Oiapoque, des brésiliennes en quête de compagnie et des français en quête de brésiliennes.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
 <br />
Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Politiquement, le Maroni est un fleuve frontière qui sépare la Guyane du Suriname. Cette discontinuité administrative révèle ici davantage une zone aux confins des territoires nationaux et délimite un monde qui est aussi une impasse dans laquelle la survie dépend de la capacité d’échange avec la rive opposée.
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  • Fleuve Oyapock, Ilha Bela, 2015.<br />
<br />
Pirogue « clandestine » de garimpeiros à proximité d’Ilha Bela. Chaque matin, les pirogues partent d’Oiapoque pour ravitailler ce « village frontière », base arrière de l’orpaillage clandestin sur la rive brésilienne de l’Oyapock, à proximité de Camopi.<br />
<br />
La région connait depuis les années 1990 sa seconde ruée vers l’or. Dans un premier temps, le fleuve est exploité par des barges, des pompes sont installées sur des radeaux à la recherche de l’or alluvionnaire. Aujourd’hui, après l’épuisement des sables aurifères les garimpeiros s’intéressent aux anciens chantiers miniers guyanais. <br />
L’Oyapock est devenu un axe de transit de matériel, de ravitaillement et de main d’œuvre clandestine. La Camopi et la Sikini, deux affluents du fleuve, constituent les voies d’accès qui permettent de se rendre sur les chantiers de la région mais aussi de rejoindre les bassins du Maroni et de l’Approuague, principales zones aurifères de Guyane.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
Camp du 3eme REI de la Légion étrangère.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
La commune de Camopi s’étend en pays amérindien Teko et Wayãmpi sur une superficie de 10 030 km² au Sud Est de la Guyane. La commune créée en 1969 est constituée d’une zone d’administration centrale, le bourg de Camopi et d’une zone de vie annexe dans les villages de Trois-Sauts à une journée de pirogue en saison haute et deux jours en saison sèche.<br />
Commune la plus enclavée de la Guyane, les activités économiques y sont quasi inexistantes. Un transporteur fluvial fait le lien avec Saint-Georges de façon hebdomadaire, en fonction des besoins. Le voyage peut durer entre quatre heures et deux jours. Une annexe du collège de Saint-Georges a été ouverte en 2008.<br />
Jusqu’alors les enfants étaient scolarisés à Saint-Georges, à deux cents kilomètres en aval et hébergés dans un home indien, un pensionnat catholique. Une piste d’aviation inutilisable en saison des pluies est en cours d’aménagement. Camopi est situé dans une région aurifère qui fait partie des plus riches du monde en matière de biodiversité. Sans autre réelle perspective de vie, certains habitants participent aux transports fluviaux qui alimentent les sites d’orpaillage illégaux de la région.<br />
<br />
Les suicides récurrents qui touchent la communauté amérindienne de Camopi depuis quelques années ont remis en question le maintien de la zone d'accès réglementé mise en place en 1970, qui limite les apports de l’extérieur et contribue à l’isolement de la commune. A la demande de la population, le préfet a extrait le bourg de Camopi de cette zone soumise à autorisation le 14 juin 2013. Un accord préfectoral est toujours nécessaire pour remonter dans les écarts le long de la rivière Camopi et dans les villages de Trois-Sauts.
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  • Oiapoque, Brésil, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
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Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
 <br />
Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
Camp du 3eme REI de la Légion étrangère.
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  • Brésil, Amazonas, rio Amazonas.<br />
<br />
Bateau, principal moyen de transport entre deux communautes le long de l'Amazone.
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  • Barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, 2015
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  • French guiana, St Georges, frontiere franco-bresilienne.<br />
<br />
Mission de reconnaissance sur la Gabaret, affluent de l'Oyapock, pour les legionnaires du 3e REI. Separee du Bresil par le fleuve Oyapock, St Georges est un des gros points de passage de l'immigration clandestine entre les 2 pays. Les garimpeiros bresiliens arrivent d'Oiapoque sur la rive bresilienne pour tenter leur chance sur les chantiers d'orpaillage legaux ou clandestins guyanais.<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve. <br />
L'etat français entend maintenant controler cette frontiere jusqu'ici permeable. La legion intervient dans des missions de renseignement pour loger les differents sites que les gendarmes tentent de demanteler. Depuis 2004, l'offensive gouvernementale se durcit. Deux escadrons de gendarmerie mobile sont affectes en permanence a la lutte contre l'orpaillage clandestin. Les services de la PAF, des douanes, de la gendarmerie et de la legion sont associes a des operations coordonnees dites « ANACONDA » et maintenant « HARPIE ».
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  • Brazil, Laje Velho, Peuple Oro Wari, Rondonia.<br />
<br />
<br />
Les contacts entre indiens et colons remontent aux annees 40 dans le Rondonia mais pour certains peuples, le contact avec la societe bresilienne remonte a une dizaine d'annees, d'autres ne sont toujours pas decouverts.<br />
L'application de la constitution bresilienne de 1988 qui garantie a chaque peuple la demarcation de sa terre traditionnelle se heurte a l'occupation des sols par les colons et pose le probleme de la reconnaissance identitaire.<br />
L'autonomie des peuples indigenes connait un nouvel essor avec la resurgence d'ethnies considerees disparues. A Laje Velho, un clan s'est reforme pour reinvestir une terre ancestrale.<br />
Il reste 9 peuples sans contact dans l’etat du Rondonia.
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  • Brazil, rio Madeira, Rondonia.<br />
<br />
Le developpement economique en dent-de-scie est caracteristique de l'Amazonie bresilienne. Apres une forte croissance due a l'exploitation de l'hevea , l'activite s'arrete. <br />
Jusqu'a la fin des annees 60, le Rondonia est a l'image de tous les autres territoires federaux : un immense vide forestier balise de rares communautees plantees au bord des fleuves et sillonne de tribus indiennes semi-nomades, de bandes de seringueiros et de chercheurs d'or ou de diamant. Sa population ne depasse pas 100 000 personnes. Dans les années 70, le Plan d'Integration Nationale introduit le Rondonia au nombre des zones de colonisation prioritaires. En 1990 le Rondonia compte 1,5 million d'habitants.
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  • Brazil, Ressaca, rio Xingu, Para.<br />
<br />
Ravitaillement fluvial de la colonie miniere de Ressaca.
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  • Guyane française, Maripasoula, Haut-Maroni.<br />
<br />
Pole economique du Haut-Maroni pour certains, tiers-monde de la republique pour d'autres. <br />
Plus vaste "commune" de France : 3 600 habitants sur un rayon de 150 km, coincee entre la foret amazonienne et le Maroni, fleuve frontiere du Surinam. A l’exception des services departementaux et municipaux, l'orpaillage avec ses metiers derives represente la seule source d’activite. <br />
Maripasoula marque la limite entre le pays bosch (1) et le pays amerindien Wayana.<br />
L'approvisionnement vient du Surinam, sur la rive opposee ou des villes du littoral, St Laurent ou Cayenne.<br />
<br />
(1) Pays boni. Majoritaires sur le fleuve, les Bonis ou Bushinengues - composes de quatre ethnies, les Alukus (a Maripasoula), les Djukas (plus au nord), les Paramakas et les Saramakas - sont des Noir marrons descendants d'Africains ayant vecu en autarcie dans la foret amazonienne, de chaque cote du Maroni.
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  • French guiana, elahe, maroni.<br />
<br />
Depuis 1996, les amerindiens de Guyane ont des papiers d’identite. Ils ont des comptes a la poste et perçoivent maintenant des subsides de l’Etat. Proches de leur environnement naturel, ils continuent a vivre dans un systeme relativement autarcique : chasse, peche, culture de manioc dans les abattis et … RMI pour les cartouches et l’essence des pirogues. La mise en place prefectorale, dans les annees 70, d'une zone arbitraire a acces reglemente qui englobe “ leurs ” territoires veut pourtant les preserver d'une acculturation certaine. Dans ce village Wayana, le taux d'impregnation au mercure depasse le seuil maximum fixe par l'OMS apres la pollution de Minamata.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Igarape dos educandos.
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  • French guiana, Elahe, Maroni.<br />
<br />
Zone a acces reglemente.
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  • Brazil, rio oiapoque, Amapa.<br />
  <br />
Ilha do sol, "l'ile du soleil". D'un cote de l'ile la Guyane, de l'autre le Bresil.
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  • Guyane française, boca do jacare, crique Ipoussing.<br />
<br />
Orpaillage clandestin bresilien.<br />
<br />
On cherche ici les paillettes d'or contenues dans le sol. On creuse d'abord des barranques au fond desquelles les ouvriers travaillent la couche de graviers auriferes.<br />
Un garimpeiro recupere les gravats les plus lourds en les aspirant avec une suceuse qui les emmenes jusqu'a une table ou ils seront traites.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa.<br />
<br />
Oiapoque, est le dernier point de passage bresilien d’une prostitution plus ou moins organisee vers la Guyane française.<br />
Pendant que les hommes partent faire les garimpeiros en foret, les jeunes femmes viennent tenter leur chance à la frontiere guyanaise. Elles font le bonheur des garimpeiros venus vendre leur or en ville.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Quartier du port. Dockers sans abris.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Mur de boucherie.
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  • Brazil, Amazonas, rio Solimoes, Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Quartier du port. Igarape dos educandos, favela.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas.
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien. A l’issue du 43eme festival, les bleus sont vainqueurs pour la deuxieme annee consecutive .
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien.
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  • Perou, rio amazonas, amazonie peruvienne.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota rica, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota rica, garimpeiro.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa. Un service de pirogues assure le passage du fleuve qui separe la Guyane du Bresil.
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  • French guiana, Cayenne, pointe des amandiers.
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  • Brazil, gurupa, para.<br />
<br />
Scierie. Les scieries plus ou moins legales se succedent au bord des fleuves pour faciliter le transport des grumes de bois jusqu'a l'embouchure de l'amazone. Elles deviennent le point d'encrage des communautes qui dependent de cette activite. L'etat du Para a subi les plus graves impacts de cette exploitation forestiere. Dans les zones reculees, la deforestation est souvent liee a des pratiques esclavagistes.
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  • Brazil, vitoria do xingu, para.<br />
<br />
Dans les annees 70, le plan de colonisation amazonien prevoit la construction de 2 grandes routes, l'une dans le sens est-ouest, la transamazonienne, l'autre dans le sens nord-sud, la Cuiaba Santarem. Il est prevu d'implanter le long des 2000 Km de chaque piste des agrovilles constituant des agropoles constituant elles memes des ruropolis.<br />
Le sol amazonien est brade, mais en depit d'une propagande omnipresente, la colonisation est un echec. Les cultures prevues de riz, haricots, maïs ou manioc sont rapidement deficitaires. De grands groupes investissent dans le foncier et constituent d'immenses domaines. L'elevage bovin se developpe de façon extensive. Il cree peu d'emplois et n'amene pas d'activite.<br />
Aujourd’hui, condamnees a l'autarcie, les agrovilles agonisent.<br />
Le transport fluvial reste le principal moyen de transport des biens et des personnes
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Transport fluvial.<br />
Lieu de vie et de passage, le Maroni reste la principale voie d’accès pour les communes isolées de l’Ouest guyanais. Une liaison aérienne régulière a été ouverte pour desservir les communes de Grand-Santi et Maripasoula en moins de deux heures de vol, elle ne concerne que le transport des personnes en situation régulière. Le fret et les personnes sans papier passent par le fleuve. Il faut compter 2 jours au départ de Saint-Laurent pour rejoindre Grand-Santi, trois pour Maripasoula. Les transporteurs réguliers guyanais ne prennent théoriquement plus les passagers, chaque matin les piroguiers surinamais d’Albina organisent des départs pour remonter le fleuve et alimenter les chantiers aurifères clandestins ou les communes isolées.
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  • Fleuve Oyapock, 2015.<br />
<br />
Pirogue guyanaise « légale », franchissement d’un saut. Ici, pas de route, le transport fluvial représente la seule liaison régulière possible entre les communes enclavées le long de l’Oyapock. Ce fleuve est pourtant juridiquement considéré comme non navigable. <br />
<br />
La navigation sur l’Oyapock nécessite le franchissement de nombreux « sauts », des barrages naturels causes d’accidents à répétition. Les piroguiers doivent déterminer leur trajectoire sur un fleuve où aucun chenal n’est balisé et où de nombreuses roches affleurent et rendent la navigation difficile ou impossible. En saison sèche, les transports de fret doivent régulièrement déposer leur cargaison sur la berge, porter la pirogue par voie terrestre jusqu’à un point situé après le saut où la cargaison transportée à pied rejoindra la pirogue.<br />
En saison des pluies, il faut compter cinq heures pour rejoindre Camopi depuis Saint-Georges de l’Oyapock à deux cents kilomètres en aval si le voyage s’effectue sans encombre, en saison sèche, le même trajet peut durer deux ou trois jours.<br />
<br />
Dans ce contexte, dans les pirogues une certaine solidarité prévaut sur des considérations d’appartenance nationale, français guyanais, brésiliens clandestins ou pas et amérindiens partagent les mêmes contraintes.
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  • Albina, Suriname, 2015.<br />
<br />
Corps de pompe, moteurs, sacs de riz et poulet congelé, main d’œuvre brésilienne, conducteurs de pelles mécaniques surinamais et autres cuisinières attendent ici le départ pour l’intérieur de l’Ouest guyanais.<br />
Pour des raisons évidentes de respect de la légalité française, Albina qui fait face à Saint-Laurent sur la rive surinamaise du Maroni concentre la majorité des activités de transport à destinations des chantiers aurifères guyanais illégaux.
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  • Albina, Suriname, 2015.<br />
<br />
Préparation d’un fret de gazoil destiné à ravitailler les différents sites d’orpaillage le long du fleuve.<br />
Corps de pompe, moteurs, sacs de riz et poulet congelé, main d’œuvre brésilienne, conducteurs de pelles mécaniques surinamais et autres cuisinières attendent ici le départ pour l’intérieur de l’Ouest guyanais.<br />
Pour des raisons évidentes de respect de la légalité française, Albina qui fait face à Saint-Laurent sur la rive surinamaise du Maroni concentre la majorité des activités de transport à destinations des chantiers aurifères guyanais illégaux.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
La commune de Camopi s’étend en pays amérindien Teko et Wayãmpi sur une superficie de 10 030 km² au Sud Est de la Guyane. La commune créée en 1969 est constituée d’une zone d’administration centrale, le bourg de Camopi et d’une zone de vie annexe dans les villages de Trois-Sauts à une journée de pirogue en saison haute et deux jours en saison sèche.<br />
Commune la plus enclavée de la Guyane, les activités économiques y sont quasi inexistantes. Un transporteur fluvial fait le lien avec Saint-Georges de façon hebdomadaire, en fonction des besoins. Le voyage peut durer entre quatre heures et deux jours. Une annexe du collège de Saint-Georges a été ouverte en 2008.<br />
Jusqu’alors les enfants étaient scolarisés à Saint-Georges, à deux cents kilomètres en aval et hébergés dans un home indien, un pensionnat catholique. Une piste d’aviation inutilisable en saison des pluies est en cours d’aménagement. Camopi est situé dans une région aurifère qui fait partie des plus riches du monde en matière de biodiversité. Sans autre réelle perspective de vie, certains habitants participent aux transports fluviaux qui alimentent les sites d’orpaillage illégaux de la région.<br />
<br />
Les suicides récurrents qui touchent la communauté amérindienne de Camopi depuis quelques années ont remis en question le maintien de la zone d'accès réglementé mise en place en 1970, qui limite les apports de l’extérieur et contribue à l’isolement de la commune. A la demande de la population, le préfet a extrait le bourg de Camopi de cette zone soumise à autorisation le 14 juin 2013. Un accord préfectoral est toujours nécessaire pour remonter dans les écarts le long de la rivière Camopi et dans les villages de Trois-Sauts.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane, le long de l’Oyapock. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Lorsque les eaux sont basses, il faut jusqu’à deux jours de pirogue pour les rejoindre depuis le bourg ou cinq jours de navigation depuis Saint-Georges de l’Oyapock à deux cents kilomètres en aval.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane le long de l’Oyapock, face au Suriname. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve Oyapock qu’ils traversent sans cesse reste artificielle.
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  • Barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.
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  • Barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
 <br />
Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
 <br />
Vue sur le quartier de l'invasion, extension d'Oiapoque face à Saint-Georges. Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.
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  • Brésil, Para, rio Tapajos. Communauté d'agriculteurs.
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  • Brésil, Amazonas, Parintins.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa.<br />
<br />
Oiapoque, est le dernier point de passage bresilien d’une prostitution plus ou moins organisee vers la Guyane française.<br />
Pendant que les hommes partent faire les garimpeiros en foret, les jeunes femmes viennent tenter leur chance à la frontiere guyanaise. Elles font le bonheur des garimpeiros venus vendre leur or en ville.
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  • French guiana, St Georges, frontiere franco-bresilienne.<br />
  <br />
Separee du bresil par le fleuve oyapock, St Georges est un des gros points de passage de l'immigration clandestine entre les 2 pays. Le bourg a su en tirer parti et l'economie souterraine a largement profitee a ses habitants. Creoles, amerindiens et bresiliens s'y cotoient.<br />
<br />
Une route ouverte en juin 2003 permet de relier Cayenne. Quelques taxis officiels font la navette sur la piste qui ne desemplit pas de 4x4 clandestins ou s'entassent les ouvriers bresiliens a la recherche de travail sur le sol guyanais.<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve. L'etat francais entend maintenant controler cette frontiere jusqu'ici permeable. Outre les renforts de gendarmerie, la legion et les fonctionnaires des douanes, 60 membres de la PAF (police de l'air et de frontieres) vont y prendre leur fonction en 2006.
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  • Brazil, rio Tapajos, Para.<br />
<br />
L'exploitation de la foret est un formidable enjeu, aussi bien economique que strategique pour le Bresil aux prises avec un developpement erratique.<br />
Les scieries plus ou moins legales se succedent au bord des fleuves pour faciliter le transport des grumes de bois jusqu'a l'embouchure de l'Amazone. Elles deviennent le point d'encrage des communautes qui dependent de cette activite.
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  • Brazil, lourenco, amapa.<br />
<br />
Lavage au mercure.<br />
Les gravats extraits sont broyes puis laves. On ajoute du mercure pour ne conserver que les particules les plus denses, le reste est evacue. Apres vient la phase de cuisson. L'amalgame est chauffe, le mercure s'evapore ne laissant que l'or debarrasse de ses impuretes.<br />
En se redeposant, le mercure pollue durablement les sous-sols et les fleuves.
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  • Brazil, rio Amazonas, Amapa.<br />
<br />
Transport fluvial. Le bateau reste le principal et souvent unique moyen de transport permettant de relier les differentes communautes le long de l'Amazone.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Entree de la favela Sao Raimundo.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus.
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  • French guiana, Maripasoula, Haut-Maroni.
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien.
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  • French guiana, Yaou, concession miniere.
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  • Fernch guiana, ipoussing, approuague.<br />
<br />
Zone d'orpaillage clandestine situee au bord de l'Approuague. Les pirogues bresiliennes assurent le ravitaillement de marchandises et des hommes depuis la frontiere guyanaise.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Quartier du port. Dockers.
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  • Bresil, Oiapoque, Amapa.<br />
<br />
Debut de mois, periode de versement des prestations sociales françaises. Les villages amerindiens « guyanais » viennent s’approvisionner en carburant. L’Oyapock est le berceau de peuples amérindiens. On trouve sur le territoire de la commune trois grandes reserves, Galibi, Jumina et Uaça, avec leurs ethnies respectives Galibi, Karipuna et Palikur. Les Palikurs croient aux esprits et aux hommes superieurs qui se transforment en animaux, leurs enfants sont scolarises d’un cote ou de l’autre du fleuve, une frontiere administrative qu’ils ignoraient jusqu’a maintenant.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota rica, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Brazil, rio Xingu, Para.<br />
La consommation electrique du Bresil se developpe et depasse la croissance de l'approvisionnement. Le gouvernement bresilien voient une solution au cœur du bassin amazonien, source de puissance hydroélectrique. Le Bresil accélère des plans pour construire le troisième plus grand barrage du monde sur une courbe du fleuve de Xingu. Ce barrage augmentera la capacite hydroelectrique du pays de 15 %. Une aire de 400 km2 sera inondee. Les adversaires du projet de barrage maintiennent qu'il est economiquement inefficace, devasterait jungles, fleuves et faune, deracinerait indiens et colons, et empecherait la navigation.
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  • Brazil, rio branco, amazonas.<br />
<br />
La faillite de l'agriculture sur des sols peu fertiles a deja pousse les colons a se recycler dans l'orpaillage. A present, l'elevage bovin et la culture de soja se developpent de façon extensive, accelerant la deforestation.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
La société du fleuve.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
<br />
Tapouille brésilienne. Le fleuve est un bassin de vie pour ses riverains qui admettent difficilement les réalités de la frontière.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
<br />
Le fleuve est un bassin de vie pour ses riverains qui admettent difficilement les réalités de la frontière. Cent cinquante piroguiers vivent du transport fluvial entre les rives guyanaise et brésilienne de l‘Oyapock. Ils assurent sans discontinuer la traversée des enfants brésiliens scolarisés à Saint-Georges, des enseignants français qui habitent sur la rive brésilienne, des brésiliens qui viennent acheter du pain à Saint-Georges, des guyanais qui vont s’approvisionner à Oiapoque, des brésiliennes en quête de compagnie et des français en quête de brésiliennes.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
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Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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