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Christophe GIN

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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
La commune de Camopi s’étend en pays amérindien sur une superficie de 10 030 km². Créée en 1969 elle est constituée du bourg, zone d’administration et d’une zone de vie annexe dans les villages de Trois-Sauts à une journée ou deux de pirogue. Commune la plus enclavée de la Guyane, les activités économiques sont quasi inexistantes. Un transporteur fluvial fait le lien avec Saint-Georges de façon hebdomadaire, le voyage peut durer entre quatre heures et deux jours. Une annexe du collège est ouverte en 2008. Jusqu’alors les enfants étaient scolarisés à Saint-Georges et hébergés dans un home indien, un pensionnat catholique. Une piste d’aviation inutilisable en saison des pluies est en cours d’aménagement. Dans cette région aurifère et sans autre réelle perspective de vie, certains habitants participent aux transports fluviaux qui alimentent les sites d’orpaillage illégaux.<br />
<br />
La concentration des populations dans le bourg s'accompagne d'une politique d'amélioration de l'habitat motivée par la nécessité de dépenser les crédits de développement alloués par la communauté européenne. L'habitat traditionnel tend à disparaître au profit de maisons fermées inadaptées au mode de vie communautaire. Des panneaux solaires sont installés pour fournir l’éclairage et des bacs de tri collectif sont mis à disposition. Sans service de maintenance, les installations solaires sont hors d’usage et les ordures triées sont finalement entassées dans une décharge à ciel ouvert.<br />
<br />
Les suicides récurrents qui touchent la communauté amérindienne de Camopi depuis quelques années ont remis en question le maintien de la zone d'accès réglementé mise en place en 1970, qui contribue à l’isolement de la commune. A la demande de la population, le préfet a extrait le bourg de Camopi de cette zone soumise à autorisation le 14 juin 2013. Un accord préfectoral est toujours nécessaire pour remonter dans les écarts le long de la rivière Camopi et dans les villages de Trois-Sauts.
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  • Brésil, Amazonas, Parintins. Caprichoso, le boeuf des notables. La rivalite historique entre les Bœufs Garantido et Caprichoso impregne les murs et les ames. Chaque annee a la fin du mois de juin, il est imperatif de choisir son camp. Au cœur de l’Amazonie, a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins vibre pour un evenement qui attire plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays : le Boi-Bumba.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
La société du fleuve.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas. Transport fluvial.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Quartier du port. Igarape dos educandos.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
<br />
Politiquement, le Maroni, fleuve frontière, sépare la Guyane du Suriname. Cette discontinuité administrative met en évidence une zone aux limites des deux territoire : la société du fleuve. Fleuve refuge des populations Noir Marron Bushinengué, le Maroni est aussi une impasse dans laquelle la survie dépend de la capacité d’échange avec la rive opposée.
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  • Brazil, Amazonas, Tabatinga. Frontiere entre bresil, perou et colombie.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Igarape dos educandos.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Quartier du port. Igarape dos educandos, favela.
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien. A l’issue du 43eme festival, les bleus sont vainqueurs pour la deuxieme annee consecutive .
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien.
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  • Perou, rio amazonas, amazonie peruvienne.
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  • French guiana, Cayenne, pointe des amandiers.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Transport fluvial.<br />
Lieu de vie et de passage, le Maroni reste la principale voie d’accès pour les communes isolées de l’Ouest guyanais. Une liaison aérienne régulière a été ouverte pour desservir les communes de Grand-Santi et Maripasoula en moins de deux heures de vol, elle ne concerne que le transport des personnes en situation régulière. Le fret et les personnes sans papier passent par le fleuve. Il faut compter 2 jours au départ de Saint-Laurent pour rejoindre Grand-Santi, trois pour Maripasoula. Les transporteurs réguliers guyanais ne prennent théoriquement plus les passagers, chaque matin les piroguiers surinamais d’Albina organisent des départs pour remonter le fleuve et alimenter les chantiers aurifères clandestins ou les communes isolées.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
<br />
Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits mais installés pour la large majorité sur le littoral guyanais. De fait une dizaine de personnes vivent aujourd’hui sur place : cinq gendarmes mobiles qui se relaient toutes les deux semaines et veillent à ce qu'aucun clandestin ne s'installe, au moins deux agents municipaux permanents, un brésilien et un unique commerçant qui attend le retour des clandestins. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.<br />
<br />
Le village reste pratiquement inaccessible par des moyens légaux. En l’absence de  piste d’atterrissage pour les  avions, on ne s’y rend qu'en hélicoptère, ou alors depuis la route nationale du littoral, en empruntant un chemin de 27 km tracé dans la forêt, (en principe seulement autorisé aux agent EDF), jusqu’au barrage de Petit-Saut. Il faut un canot pour traverser le lac de retenue du barrage jusqu'au débarcadère du PK6 après une heure et demie de navigation et terminer en 4×4 26 km de piste, ce trajet par la "route" peut durer de 6 heures à 2 jours selon la saison.
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  • Lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
<br />
Survol du lac de retenue du barrage de Petit-Saut.<br />
<br />
Pour répondre à la forte augmentation des besoins énergétiques de la Guyane au début des années 1980, le barrage de Petit-Saut est construit sur le fleuve Sinnamary et mis en service en 1994. Sa retenue d’eau s’étend sur 310 km². Compte tenu de la taille de la forêt à inonder, il n'a pas été procédé à la déforestation du site. Vingt ans après son ouverture le spectacle est apocalyptique. Très controversé pour les impacts qu’il engendre (émissions de gaz à effet de serre, disparition de la biodiversité forestière, perturbation du cycle du mercure et du milieu aquatique, peu de création d’emplois), sa production en énergie électrique ne suffit déjà plus à l'accroissement de la population et de ses besoins.<br />
<br />
Une route a été construite pendant le chantier du site pour permettre aux camions d'arriver jusqu'au site. Elle relie RN1 au barrage et en constitue la seule voie d’accès. Rétrocédé à l'État par EDF, qui en était originellement propriétaire, cet axe de 27 km tracé dans la forêt n'est que très peu entretenu. En 2001, le préfet de l'époque ferme l’accès de cette piste forestière aux particuliers. Aujourd'hui encore, seules les personnes habilitées peuvent l’emprunter. Dans la pratique, en dehors de l’hélicoptère, la route reste l’unique moyen de se rendre à Saint-Élie, en naviguant sur le lac.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Politiquement, le Maroni est un fleuve frontière qui sépare la Guyane du Suriname. Cette discontinuité administrative révèle ici davantage une zone aux confins des territoires nationaux et délimite un monde qui est aussi une impasse dans laquelle la survie dépend de la capacité d’échange avec la rive opposée.
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  • Saint-Laurent du Maroni, Guyane, 2015.<br />
<br />
Quartier du bac international, point de ralliement des taxis collectifs ou privés, légaux ou pas. Passage de marchandises en provenance  d’Albina, sur la rive surinamaise du fleuve.<br />
A Saint-Laurent, on prend la pirogue pour aller faire ses courses au Suriname. Pas besoin de visas pour se rendre à Albina  de l’autre côté du fleuve.<br />
<br />
Sous-préfecture, Saint-Laurent du Maroni est la deuxième plus grande ville de Guyane, située près de l’embouchure du Maroni à 253 km à l’ouest de Cayenne, face à la ville surinamaise d’Albina. La première activité de type industriel de Saint-Laurent est liée au commerce de l’or entre 1880 et 1888, mais la ville reste célèbre pour être devenue l’implantation principale du bagne en 1880, lorsqu’elle devient commune pénitentiaire. Aujourd’hui, Saint-Laurent est surtout perçue comme la porte d’entrée du Maroni sur le littoral.<br />
<br />
L’économie formelle de Saint-Laurent, prédominée par la fonction publique, est marquée par un taux de chômage qui touche près de la moitié des actifs et les résidents en situation administrative illégale représentent près du quart de la population. Un secteur économique « informel » et très dynamique s’y est développé, naturellement tourné vers le fleuve.
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  • Traversée du lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
<br />
Le village de Saint-Elie reste pratiquement inaccessible par des moyens légaux. En l’absence de  piste d’atterrissage pour les  avions, on ne s’y rend qu'en hélicoptère, ou alors depuis la route nationale du littoral, en empruntant un chemin de 27 km tracé dans la forêt, (en principe seulement autorisé aux agent EDF), jusqu’au barrage de Petit-Saut. Il traverser en pirogue le lac de retenue du barrage jusqu'au débarcadère du PK6 et après une heure et demie de navigation, terminer en 4×4 26 km de piste, ce trajet par la "route" peut durer de 6 heures à 2 jours selon la saison.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane, le long de l’Oyapock. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Lorsque les eaux sont basses, il faut jusqu’à deux jours de pirogue pour les rejoindre depuis le bourg ou cinq jours de navigation depuis Saint-Georges de l’Oyapock à deux cents kilomètres en aval.
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  • Brésil, Amazonas, rio Negro, Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Plage sauvage face à Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Quartier du port. Recuperation, cet homme ramasse les cannettes en fer pour les vendre au poids.
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  • Brazil, rio Madeira, Rondonia.<br />
<br />
Le developpement economique en dent-de-scie est caracteristique de l'Amazonie bresilienne. Apres une forte croissance due a l'exploitation de l'hevea , l'activite s'arrete. <br />
Jusqu'a la fin des annees 60, le Rondonia est a l'image de tous les autres territoires federaux : un immense vide forestier balise de rares communautees plantees au bord des fleuves et sillonne de tribus indiennes semi-nomades, de bandes de seringueiros et de chercheurs d'or ou de diamant. Sa population ne depasse pas 100 000 personnes. Dans les années 70, le Plan d'Integration Nationale introduit le Rondonia au nombre des zones de colonisation prioritaires. En 1990 le Rondonia compte 1,5 million d'habitants.
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  • Quartier catholique, Est-Belfast.
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  • Lurgan, Ulster. Obsèques de Bernadette Martin, jeune catholique amoureuse d'un protestant, victime de la punition d'une milice.
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  • Brazil, Amazonas, rio Solimoes, Manaus.
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  • Brazil, rio branco, amazonas.<br />
<br />
La faillite de l'agriculture sur des sols peu fertiles a deja pousse les colons a se recycler dans l'orpaillage. A present, l'elevage bovin et la culture de soja se developpent de façon extensive, accelerant la deforestation.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
<br />
Survol d’une concession minière légale.<br />
Le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2. Le bourg de Saint-Elie bâti sur un gisement d'or à flanc de colline n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • Lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
<br />
Survol du lac de retenue du barrage de Petit-Saut.<br />
<br />
Pour répondre à la forte augmentation des besoins énergétiques de la Guyane au début des années 1980, le barrage de Petit-Saut est construit sur le fleuve Sinnamary et mis en service en 1994. Sa retenue d’eau s’étend sur 310 km². Compte tenu de la taille de la forêt à inonder, il n'a pas été procédé à la déforestation du site. Vingt ans après son ouverture le spectacle est apocalyptique. Très controversé pour les impacts qu’il engendre (émissions de gaz à effet de serre, disparition de la biodiversité forestière, perturbation du cycle du mercure et du milieu aquatique, peu de création d’emplois), sa production en énergie électrique ne suffit déjà plus à l'accroissement de la population et de ses besoins.<br />
<br />
Une route a été construite pendant le chantier du site pour permettre aux camions d'arriver jusqu'au site. Elle relie RN1 au barrage et en constitue la seule voie d’accès. Rétrocédé à l'État par EDF, qui en était originellement propriétaire, cet axe de 27 km tracé dans la forêt n'est que très peu entretenu. En 2001, le préfet de l'époque ferme l’accès de cette piste forestière aux particuliers. Aujourd'hui encore, seules les personnes habilitées peuvent l’emprunter. Dans la pratique, en dehors de l’hélicoptère, la route reste l’unique moyen de se rendre à Saint-Élie, en naviguant sur le lac.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, mutirao de Cacau.
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  • Brazil, rio xingu, para.<br />
<br />
Transport de gazoil a destination d'une colonie de garimpeiros.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Plage sauvage face à Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Quartier du port.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Construction d'un pont routier de 3500 metres sur le rio Negro. Jusqu'alors, la traversée de l'Amazone se faisait sur des barges.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas. <br />
<br />
Transport fluvial.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
<br />
Transport fluvial.<br />
Lieu de vie et de passage, le Maroni reste la principale voie d’accès pour les communes isolées de l’Ouest guyanais. Une liaison aérienne régulière a été ouverte pour desservir les communes de Grand-Santi et Maripasoula en moins de deux heures de vol, elle ne concerne que le transport des personnes en situation régulière. Le fret et les personnes sans papier passent par le fleuve. Il faut compter 2 jours au départ de Saint-Laurent pour rejoindre Grand-Santi, trois pour Maripasoula. Les transporteurs réguliers guyanais ne prennent théoriquement plus les passagers, chaque matin les piroguiers surinamais d’Albina organisent des départs pour remonter le fleuve et alimenter les chantiers aurifères clandestins ou les communes isolées.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Entree dans la favela de Sao Raimundo.Le courant du fleuve accumule ici les dechets de surface de l'agglomeration rejetés dans les eaux du port.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Entree de la favela Sao Raimundo.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
<br />
Concession minière. Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Plage sauvage face à Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Igarape dos educandos.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas. Transport fluvial.
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  • French guyana, maroni.<br />
<br />
Depuis sa colonisation, la Guyane vit au rythme de l’or. En 1946, la région devient sans grand bouleversement departement d'Outre-mer. <br />
Enclavee dans le continent sud americain, la Guyane francaise est separee a l’Ouest par le Maroni du Surinam et elle partage 580 Km de frontiere avec le Bresil au Sud et a l’Est, le long du fleuve Oyapock. Avec 10000 à 15000 reconduites a la frontiere par an, ce departement fait figure d’eldorado dans le bassin amazonien.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
<br />
Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits mais installés pour la large majorité sur le littoral guyanais. De fait une dizaine de personnes vivent aujourd’hui sur place : cinq gendarmes mobiles qui se relaient toutes les deux semaines et veillent à ce qu'aucun clandestin ne s'installe, au moins deux agents municipaux permanents, un brésilien et un unique commerçant qui attend le retour des clandestins. Si le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2, le bourg de Saint-Elie bâti à flanc de colline et assoupi sur un gisement d'or n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Politiquement, le Maroni est un fleuve frontière qui sépare la Guyane du Suriname. Cette discontinuité administrative révèle ici davantage une zone aux confins des territoires nationaux et délimite un monde qui est aussi une impasse dans laquelle la survie dépend de la capacité d’échange avec la rive opposée.
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  • Lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
<br />
Survol du lac de retenue du barrage de Petit-Saut.<br />
<br />
Pour répondre à la forte augmentation des besoins énergétiques de la Guyane au début des années 1980, le barrage de Petit-Saut est construit sur le fleuve Sinnamary et mis en service en 1994. Sa retenue d’eau s’étend sur 310 km². Compte tenu de la taille de la forêt à inonder, il n'a pas été procédé à la déforestation du site. Vingt ans après son ouverture le spectacle est apocalyptique. Très controversé pour les impacts qu’il engendre (émissions de gaz à effet de serre, disparition de la biodiversité forestière, perturbation du cycle du mercure et du milieu aquatique, peu de création d’emplois), sa production en énergie électrique ne suffit déjà plus à l'accroissement de la population et de ses besoins.<br />
<br />
Une route a été construite pendant le chantier du site pour permettre aux camions d'arriver jusqu'au site. Elle relie RN1 au barrage et en constitue la seule voie d’accès. Rétrocédé à l'État par EDF, qui en était originellement propriétaire, cet axe de 27 km tracé dans la forêt n'est que très peu entretenu. En 2001, le préfet de l'époque ferme l’accès de cette piste forestière aux particuliers. Aujourd'hui encore, seules les personnes habilitées peuvent l’emprunter. Dans la pratique, en dehors de l’hélicoptère, la route reste l’unique moyen de se rendre à Saint-Élie, en naviguant sur le lac.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane, le long de l’Oyapock. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Lorsque les eaux sont basses, il faut jusqu’à deux jours de pirogue pour les rejoindre depuis le bourg ou cinq jours de navigation depuis Saint-Georges de l’Oyapock à deux cents kilomètres en aval.
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  • Brazil, Amazonas, rio Tapajos.
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  • Ardoyne, quartier catholique, Nord-Belfast.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Quartier du port. Docker.
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  • Colombie, Amazonas, Leticia. <br />
<br />
La ville aux trois frontières : Bresil, Perou et Colombie. Taxi pirogue.
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  • Bresil, rio amazonas, amazonas.<br />
<br />
La faillite de l'agriculture sur des sols peu fertiles a deja pousse les colons a se recycler dans l'orpaillage. A present, l'elevage bovin et la culture de soja se developpent de façon extensive, accelerant la deforestation.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Village au bord du fleuve.
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  • Brazil, rio branco, amazonas.<br />
<br />
La faillite de l'agriculture sur des sols peu fertiles a deja pousse les colons a se recycler dans l'orpaillage. A present, l'elevage bovin et la culture de soja se developpent de façon extensive, accelerant la deforestation.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Quartier du port.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Port de Manaus. Les piroguiers chargent et dechargent les passagers en transit.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Docker.
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  • Le 10 avril 1998, un accord de paix est conclu à 17h37. Ardoyne, Nord-Belfast.
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien.
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
Décharge à ciel ouvert.
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  • Brazil, lourenco, amapa.<br />
<br />
Exploitation aurifere en activite depuis 15 ans. La surface du sol a ete rongee. Il ne reste que 500 garimpeiros sur les 10 000 mineurs que comptait le site a son apogee.<br />
Apres avoir epuise les ressources auriferes en surface, les mineurs ont attaque le sous-sol et exploite un tunnel amenage sur 20 Km. <br />
Les rendements diminuant, aujourd'hui, les rescapes de lourenco creusent des puits a ciel ouvert. Accroches a des cordages improvises, charges de 2 bouteilles de gaz et armes d'une paire de lance-flamme artisanaux, ils descendent dans des boyaux a plus de 100 m sous terre, arracher l'or sous ce qu'il reste des montagnes.
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  • Brazil, lourenco, amapa.<br />
<br />
Exploitation aurifere en activite depuis 15 ans. La surface du sol a ete rongee. Il ne reste que 500 garimpeiros sur les 10 000 mineurs que comptait le site a son apogee.<br />
Apres avoir epuise les ressources auriferes en surface, les mineurs ont attaque le sous-sol et exploite un tunnel amenage sur 20 Km. <br />
Les rendements diminuant, aujourd'hui, les rescapes de lourenco creusent des puits a ciel ouvert. Accroches a des cordages improvises, charges de 2 bouteilles de gaz et armes d'une paire de lance-flamme artisanaux, ils descendent dans des boyaux a plus de 100 m sous terre, arracher l'or sous ce qu'il reste des montagnes.
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  • Brazil, lourenco, amapa.<br />
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Exploitation aurifere en activite depuis 15 ans. La surface du sol a ete rongee. Il ne reste que 500 garimpeiros sur les 10 000 mineurs que comptait le site a son apogee.<br />
Apres avoir epuise les ressources auriferes en surface, les mineurs ont attaque le sous-sol et exploite un tunnel amenage sur 20 Km. <br />
Les rendements diminuant, aujourd'hui, les rescapes de lourenco creusent des puits a ciel ouvert. Accroches a des cordages improvises, charges de 2 bouteilles de gaz et armes d'une paire de lance-flamme artisanaux, ils descendent dans des boyaux a plus de 100 m sous terre, arracher l'or sous ce qu'il reste des montagnes.
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