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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
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Campou Aluku dans la région de Papaïchton. Les rives du Maroni sont une mémoire des temps de marronnage. Ses habitants descendents d'esclaves africains échappés des plantations de la colonie hollandaise du Suriname à la fin du XVIIIe. Les Noirs marrons trouvent refuge dans la forêt où ils fondent des sociétés libres en marge du système colonial, mélange de leur héritage africain, du temps passé en esclavage et des contacts avec les amérindiens. Aujourd’hui, leurs descendants Boni habitent toujours ici. <br />
<br />
Pas de route, la pirogue est le seul moyen d’accès à leurs villages. Les Ndjuka sont basés à proximité de Grand-Santi, les Aluku dans la région de Papaïchton. Vivant initialement de cueillette, de chasse et de pêche, ils se tournent maintenant vers l'économie marchande et la modernité. Les Boni sont devenus les piroguiers du Maroni et contrôlent toute l’activité de transport du fleuve, certains ont des activités d'entrepreneur dans l’orpaillage. <br />
<br />
Si beaucoup ont traversé la frontière pendant la guerre civile du Suriname dans les années 1980, depuis des générations, les clans et familles bushinengués se sont établis de part et d’autre du fleuve, coeur du pays Boni.
    _BC_5213.jpg
  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
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Campou Aluku dans la région de Papaïchton. Les rives du Maroni sont une mémoire des temps de marronnage. Ses habitants descendents d'esclaves africains échappés des plantations de la colonie hollandaise du Suriname à la fin du XVIIIe. Les Noirs marrons trouvent refuge dans la forêt où ils fondent des sociétés libres en marge du système colonial, mélange de leur héritage africain, du temps passé en esclavage et des contacts avec les amérindiens. Aujourd’hui, leurs descendants Boni habitent toujours ici. <br />
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Pas de route, la pirogue est le seul moyen d’accès à leurs villages. Les Ndjuka sont basés à proximité de Grand-Santi, les Aluku dans la région de Papaïchton. Vivant initialement de cueillette, de chasse et de pêche, ils se tournent maintenant vers l'économie marchande et la modernité. Les Boni sont devenus les piroguiers du Maroni et contrôlent toute l’activité de transport du fleuve, certains ont des activités d'entrepreneur dans l’orpaillage. <br />
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Si beaucoup ont traversé la frontière pendant la guerre civile du Suriname dans les années 1980, depuis des générations, les clans et familles bushinengués se sont établis de part et d’autre du fleuve, coeur du pays Boni.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
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Campou Aluku dans la région de Papaïchton. Les rives du Maroni sont une mémoire des temps de marronnage. Ses habitants descendents d'esclaves africains échappés des plantations de la colonie hollandaise du Suriname à la fin du XVIIIe. Les Noirs marrons trouvent refuge dans la forêt où ils fondent des sociétés libres en marge du système colonial, mélange de leur héritage africain, du temps passé en esclavage et des contacts avec les amérindiens. Aujourd’hui, leurs descendants Boni habitent toujours ici. <br />
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Pas de route, la pirogue est le seul moyen d’accès à leurs villages. Les Ndjuka sont basés à proximité de Grand-Santi, les Aluku dans la région de Papaïchton. Vivant initialement de cueillette, de chasse et de pêche, ils se tournent maintenant vers l'économie marchande et la modernité. Les Boni sont devenus les piroguiers du Maroni et contrôlent toute l’activité de transport du fleuve, certains ont des activités d'entrepreneur dans l’orpaillage. <br />
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Si beaucoup ont traversé la frontière pendant la guerre civile du Suriname dans les années 1980, depuis des générations, les clans et familles bushinengués se sont établis de part et d’autre du fleuve, coeur du pays Boni.
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  • Maroni, 2015.<br />
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Transport fluvial.<br />
Lieu de vie et de passage, le Maroni reste la principale voie d’accès pour les communes isolées de l’Ouest guyanais. Une liaison aérienne régulière a été ouverte pour desservir les communes de Grand-Santi et Maripasoula en moins de deux heures de vol, elle ne concerne que le transport des personnes en situation régulière. Le fret et les personnes sans papier passent par le fleuve. Il faut compter 2 jours au départ de Saint-Laurent pour rejoindre Grand-Santi, trois pour Maripasoula. Les transporteurs réguliers guyanais ne prennent théoriquement plus les passagers, chaque matin les piroguiers surinamais d’Albina organisent des départs pour remonter le fleuve et alimenter les chantiers aurifères clandestins ou les communes isolées.
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  • Maroni, 2015.<br />
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La société du fleuve.
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  • Maroni, Suriname, 2015.<br />
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Station service clandestine sur la rive Surinamaise du Maroni.
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  • Transport fluvial, Maroni, 2015.<br />
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Retour à Albina pour des ouvriers rentrant d’un chantier d’orpaillage clandestin. <br />
Lieu de vie et de passage, le Maroni reste la principale voie d’accès pour les communes isolées de l’Ouest guyanais. Une liaison aérienne régulière a été ouverte pour desservir les communes de Grand-Santi et Maripasoula en moins de deux heure de vol, elle ne concerne que le transport des personnes en situation régulière pouvant justifier d’une identité. Le fret et les personnes sans papier passent par le fleuve. Il faut compter deux jours au départ de Saint-Laurent pour rejoindre Grand-Santi, trois pour Maripasoula.<br />
Les transporteurs réguliers guyanais ne prennent théoriquement plus les passagers. Pour des raisons évidentes de respect de la légalité française, Albina qui fait face à Saint-Laurent sur la rive surinamaise du Maroni concentre la majorité des activités de transport à destinations des chantiers aurifères guyanais illégaux et chaque matin les piroguiers surinamais d’Albina organisent des départs pour remonter le fleuve et alimenter les sites clandestins ou les communes isolées.
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  • Maroni, Suriname, 2015.<br />
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Station service clandestine sur la rive Surinamaise du Maroni.
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  • Rive Surinamaise du Maroni, 2015.<br />
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Table d’orpaillage sur un site sauvage surinamais. La pression exercée par l’armée française pour juguler l’orpaillage clandestin dans l’Ouest du territoire guyanais amène la population locale à se tourner de nouveau de l’autre côté du fleuve. Or saisi, matériel brûlé, ravitaillement des sites plus difficile et coûteux à organiser, certains préfèrent alors traverser le Maroni pour venir travailler comme « frontaliers » sur les chantiers surinamais limitrophes.
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  • Maroni, 2015.<br />
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Village au bord du fleuve.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
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Politiquement, le Maroni, fleuve frontière, sépare la Guyane du Suriname. Cette discontinuité administrative met en évidence une zone aux limites des deux territoire : la société du fleuve. Fleuve refuge des populations Noir Marron Bushinengué, le Maroni est aussi une impasse dans laquelle la survie dépend de la capacité d’échange avec la rive opposée.
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  • Guyane française, Maripasoula, Haut-Maroni.<br />
<br />
Pole economique du Haut-Maroni pour certains, tiers-monde de la republique pour d'autres. <br />
Plus vaste "commune" de France : 3 600 habitants sur un rayon de 150 km, coincee entre la foret amazonienne et le Maroni, fleuve frontiere du Surinam. A l’exception des services departementaux et municipaux, l'orpaillage avec ses metiers derives represente la seule source d’activite. <br />
Maripasoula marque la limite entre le pays bosch (1) et le pays amerindien Wayana.<br />
L'approvisionnement vient du Surinam, sur la rive opposee ou des villes du littoral, St Laurent ou Cayenne.<br />
<br />
(1) Pays boni. Majoritaires sur le fleuve, les Bonis ou Bushinengues - composes de quatre ethnies, les Alukus (a Maripasoula), les Djukas (plus au nord), les Paramakas et les Saramakas - sont des Noir marrons descendants d'Africains ayant vecu en autarcie dans la foret amazonienne, de chaque cote du Maroni.
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  • Guyane française, Maripasoula, Haut-Maroni.<br />
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Pole economique du Haut-Maroni pour certains, tiers-monde de la republique pour d'autres. <br />
Plus vaste "commune" de France : 3 600 habitants sur un rayon de 150 km, coincee entre la foret amazonienne et le Maroni, fleuve frontiere du Surinam. A l’exception des services departementaux et municipaux, l'orpaillage avec ses metiers derives represente la seule source d’activite. <br />
Maripasoula marque la limite entre le pays bosch (1) et le pays amerindien Wayana.<br />
L'approvisionnement vient du Surinam, sur la rive opposee ou des villes du littoral, St Laurent ou Cayenne.<br />
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(1) Pays boni. Majoritaires sur le fleuve, les Bonis ou Bushinengues - composes de quatre ethnies, les Alukus (a Maripasoula), les Djukas (plus au nord), les Paramakas et les Saramakas - sont des Noir marrons descendants d'Africains ayant vecu en autarcie dans la foret amazonienne, de chaque cote du Maroni.
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