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Christophe GIN

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  • Brésil, Amazonas, rio Amazonas.<br />
<br />
Bateau, principal moyen de transport entre deux communautes le long de l'Amazone.
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  • Brazil, rio Amazonas, Amapa.<br />
<br />
Transport fluvial. Le bateau reste le principal et souvent unique moyen de transport permettant de relier les differentes communautes le long de l'Amazone.
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  • Brésil, Amazonas, rio Amazonas. Un producteur de bananes s'ammarre au passage d'un bateau pour livrer sa recolte qui sera transportée et vendue à Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas. Un producteur de bananes s'ammarre au passge d'un bateau pour livrer sa recolte qui sera transportee et vendue a Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Quartier du port. Igarape dos educandos.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Entree dans la favela de Sao Raimundo.Le courant du fleuve accumule ici les dechets de surface de l'agglomeration rejetés dans les eaux du port.
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  • Brésil, Amazonas, Parintins.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Entree de la favela Sao Raimundo.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Igarape dos educandos.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Entree dans la favela de Sao Raimundo.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas. Transport fluvial.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Docker.
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  • French guiana, St Georges, frontiere franco-bresilienne.<br />
<br />
Mission de reconnaissance sur la Gabaret, affluent de l'Oyapock, pour les legionnaires du 3e REI. Separee du Bresil par le fleuve Oyapock, St Georges est un des gros points de passage de l'immigration clandestine entre les 2 pays. Les garimpeiros bresiliens arrivent d'Oiapoque sur la rive bresilienne pour tenter leur chance sur les chantiers d'orpaillage legaux ou clandestins guyanais.<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve. <br />
L'etat français entend maintenant controler cette frontiere jusqu'ici permeable. La legion intervient dans des missions de renseignement pour loger les differents sites que les gendarmes tentent de demanteler. Depuis 2004, l'offensive gouvernementale se durcit. Deux escadrons de gendarmerie mobile sont affectes en permanence a la lutte contre l'orpaillage clandestin. Les services de la PAF, des douanes, de la gendarmerie et de la legion sont associes a des operations coordonnees dites « ANACONDA » et maintenant « HARPIE ».
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  • Brazil, Ressaca, rio Xingu, Para.<br />
<br />
Ravitaillement fluvial de la colonie miniere de Ressaca.
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  • Guyane française, Maripasoula, Haut-Maroni.<br />
<br />
Pole economique du Haut-Maroni pour certains, tiers-monde de la republique pour d'autres. <br />
Plus vaste "commune" de France : 3 600 habitants sur un rayon de 150 km, coincee entre la foret amazonienne et le Maroni, fleuve frontiere du Surinam. A l’exception des services departementaux et municipaux, l'orpaillage avec ses metiers derives represente la seule source d’activite. <br />
Maripasoula marque la limite entre le pays bosch (1) et le pays amerindien Wayana.<br />
L'approvisionnement vient du Surinam, sur la rive opposee ou des villes du littoral, St Laurent ou Cayenne.<br />
<br />
(1) Pays boni. Majoritaires sur le fleuve, les Bonis ou Bushinengues - composes de quatre ethnies, les Alukus (a Maripasoula), les Djukas (plus au nord), les Paramakas et les Saramakas - sont des Noir marrons descendants d'Africains ayant vecu en autarcie dans la foret amazonienne, de chaque cote du Maroni.
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  • Colombie, comunidade gamboa. Chasse.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus.<br />
<br />
Nettoyage des eaux du rio Negro et du rio Solimoes. Chaque jour, le Genesis recupere les dechets de surface de l'agglomeration rejetes dans les eaux du port.
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  • French guiana, elahe, maroni.<br />
<br />
Depuis 1996, les amerindiens de Guyane ont des papiers d’identite. Ils ont des comptes a la poste et perçoivent maintenant des subsides de l’Etat. Proches de leur environnement naturel, ils continuent a vivre dans un systeme relativement autarcique : chasse, peche, culture de manioc dans les abattis et … RMI pour les cartouches et l’essence des pirogues. La mise en place prefectorale, dans les annees 70, d'une zone arbitraire a acces reglemente qui englobe “ leurs ” territoires veut pourtant les preserver d'une acculturation certaine. Dans ce village Wayana, le taux d'impregnation au mercure depasse le seuil maximum fixe par l'OMS apres la pollution de Minamata.
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien.
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  • Albina, Suriname, 2015.<br />
<br />
Corps de pompe, moteurs, sacs de riz et poulet congelé, main d’œuvre brésilienne, conducteurs de pelles mécaniques surinamais et autres cuisinières attendent ici le départ pour l’intérieur de l’Ouest guyanais.<br />
Pour des raisons évidentes de respect de la légalité française, Albina qui fait face à Saint-Laurent sur la rive surinamaise du Maroni concentre la majorité des activités de transport à destinations des chantiers aurifères guyanais illégaux.
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  • Albina, Suriname, 2015.<br />
<br />
Préparation d’un fret de gazoil destiné à ravitailler les différents sites d’orpaillage le long du fleuve.<br />
Corps de pompe, moteurs, sacs de riz et poulet congelé, main d’œuvre brésilienne, conducteurs de pelles mécaniques surinamais et autres cuisinières attendent ici le départ pour l’intérieur de l’Ouest guyanais.<br />
Pour des raisons évidentes de respect de la légalité française, Albina qui fait face à Saint-Laurent sur la rive surinamaise du Maroni concentre la majorité des activités de transport à destinations des chantiers aurifères guyanais illégaux.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Entree de la favela Sao Raimundo.
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  • French guiana, Maripasoula, Haut-Maroni.
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  • Albina, Suriname, juin 2015.<br />
<br />
Politiquement, le Maroni est<br />
un fleuve frontière qui sépare la Guyane du Suriname. Pourtant, cette discontinuité administrative révèle ici<br />
davantage une zone aux confins des territoires nationaux et délimite un monde qui est aussi une impasse dans laquelle la survie dépend de la capacité d’échange avec la rive opposée.
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  • Brazil, Ressaca, rio Xingu, Para.<br />
<br />
Ravitaillement fluvial de la colonie miniere de Ressaca. La consommation electrique du Bresil se developpe et depasse la croissance de l'approvisionnement. Le gouvernement bresilien voient une solution au cœur du bassin amazonien, source de puissance hydroélectrique. Le Bresil accélère des plans pour construire le troisième plus grand barrage du monde sur une courbe du fleuve de Xingu. Ce barrage augmentera la capacite hydroelectrique du pays de 15 %. Une aire de 400 km2 sera inondee. Les adversaires du projet de barrage maintiennent qu'il est economiquement inefficace, devasterait jungles, fleuves et faune, deracinerait indiens et colons, et empecherait la navigation.
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  • French guiana, Haut-Maroni.<br />
<br />
Jour de RMI sur le Maroni. Depuis 1996, les amerindiens ont des papiers d’identite. Sedentarises, ils ont des comptes a la poste et percoivent maintenant des subsides de l’Etat. Proches de leur environnement naturel, ils continuent a vivre dans un systeme relativement autarcique : chasse, peche, culture de manioc dans les abattis et … Revenu minimum pour les cartouches et l’essence des pirogues.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Entree de la favela Sao Raimundo.
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  • French guiana, Elahe, Maroni.<br />
<br />
Zone a acces reglemente.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Quartier du port. Dockers.
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  • Colombie, Amazonas, rio Amazonas.<br />
<br />
Nazareth, communaute indigene.
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  • French guiana, Haut-Maroni, zone a acces reglemente.<br />
<br />
Peche.<br />
Dependants des allocations, les Wayanas restent lies a leur environnement naturel et continuent a vivre dans un systeme relativement autarcique : chasse, peche, culture de manioc dans les abattis et … revenu minimum pour les biens de consommation.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Port flottant.
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  • French guiana, ipoussing, approuague.<br />
<br />
Zone d'orpaillage clandestine situee au bord de l'Approuague. Les pirogues bresiliennes assurent le ravitaillement de marchandises et des hommes depuis la frontiere guyanaise.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
 <br />
Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Maroni, 2015.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa.<br />
<br />
Oiapoque est avant tout une ville de passage pour les garimpeiros bresiliens qui viennent chercher du travail sur le sol guyanais et sert de base d'approvisionnement a cette activite clandestine. Au moment du reglement des prestations sociales, les populations amerindiennes guyanaise affluent en ville pour s'approvisionner.<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve oyapock et relier le Bresil au departement francais.
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  • Guyane francaise, Haut-Maroni, zone a acces reglemente.<br />
<br />
Peche.<br />
Dependants des allocations, les Wayanas restent lies a leur environnement naturel et continuent a vivre dans un systeme relativement autarcique : chasse, peche, culture de manioc dans les abattis et … revenu minimum pour les biens de consommation.
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  • Suriname, Camp Metal, maroni.<br />
<br />
Piroguiers bonis (noir marron) sur le Maroni, fleuve frontiere entre le surinam et la guyane francaise sur la totalite de son cours.<br />
<br />
Le Maroni nait dans la region des Tumuc-Humac et des massifs du Mitaraka, a la frontiere bresilienne, de la rencontre de 2 rivieres le Litany et le Marouini qui forment le Lawa au niveau du village d'Antecumpata. <br />
Le Lawa rencontre la Tapanahony a saut Poligoudi a 200 Km de l'estuaire. Ce n'est qu'a cet endroit que le fleuve se nomme veritablement Maroni jusqu'a l'ocean.<br />
Reconnu pour sa navigation difficile, le fleuve est jalonne de sauts aux noms evocateurs " Man Barri “ le cri de l'homme, " Lesse Dede " qui necessitent beaucoup d'habilite et de courage pour etre franchis en toutes saisons avec un minimum de casse.<br />
Continuellement, les pirogues chargees de fret ravitaillent les communes de l'interieur guyanais.
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  • French guyana, elahe, maroni.<br />
<br />
Depuis 1996, les amerindiens de Guyane ont des papiers d’identite. Ils ont des comptes a la poste et perçoivent maintenant des subsides de l’Etat. Proches de leur environnement naturel, ils continuent a vivre dans un systeme relativement autarcique : chasse, peche, culture de manioc dans les abattis et … RMI pour les cartouches et l’essence des pirogues. La mise en place prefectorale, dans les annees 70, d'une zone arbitraire a acces reglemente qui englobe “ leurs ” territoires veut pourtant les preserver d'une acculturation certaine. Dans ce village Wayana, le taux d'impregnation au mercure depasse le seuil maximum fixe par l'OMS apres la pollution de Minamata.
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  • Grand-Santi, Maroni, juin 2015.<br />
<br />
Barge d’orpaillage face à la commune de Grand-Santi. Depuis les efforts entrepris par le gouvernement français pour juguler l’orpaillage clandestin dans l’Ouest guyanais, les barges qui avaient pratiquement disparues réapparaissent sur le Maroni, fleuve frontalier du Suriname. <br />
Strictement interdites en France mais tolérées de l’autre côté de la frontière, une trentaine de barges sont recensées le long du fleuve en décembre 2014.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
<br />
Le fleuve est un bassin de vie pour ses riverains qui admettent difficilement les réalités de la frontière. Cent cinquante piroguiers vivent du transport fluvial entre les rives guyanaise et brésilienne de l‘Oyapock. Ils assurent sans discontinuer la traversée des enfants brésiliens scolarisés à Saint-Georges, des enseignants français qui habitent sur la rive brésilienne, des brésiliens qui viennent acheter du pain à Saint-Georges, des guyanais qui vont s’approvisionner à Oiapoque, des brésiliennes en quête de compagnie et des français en quête de brésiliennes.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
 <br />
Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Transport d'engin.
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  • Fleuve Oyapock, Ilha Bela, 2015.<br />
<br />
Pirogue « clandestine » de garimpeiros à proximité d’Ilha Bela. Chaque matin, les pirogues partent d’Oiapoque pour ravitailler ce « village frontière », base arrière de l’orpaillage clandestin sur la rive brésilienne de l’Oyapock, à proximité de Camopi.<br />
<br />
La région connait depuis les années 1990 sa seconde ruée vers l’or. Dans un premier temps, le fleuve est exploité par des barges, des pompes sont installées sur des radeaux à la recherche de l’or alluvionnaire. Aujourd’hui, après l’épuisement des sables aurifères les garimpeiros s’intéressent aux anciens chantiers miniers guyanais. <br />
L’Oyapock est devenu un axe de transit de matériel, de ravitaillement et de main d’œuvre clandestine. La Camopi et la Sikini, deux affluents du fleuve, constituent les voies d’accès qui permettent de se rendre sur les chantiers de la région mais aussi de rejoindre les bassins du Maroni et de l’Approuague, principales zones aurifères de Guyane.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
Camp du 3eme REI de la Légion étrangère.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
La commune de Camopi s’étend en pays amérindien Teko et Wayãmpi sur une superficie de 10 030 km² au Sud Est de la Guyane. La commune créée en 1969 est constituée d’une zone d’administration centrale, le bourg de Camopi et d’une zone de vie annexe dans les villages de Trois-Sauts à une journée de pirogue en saison haute et deux jours en saison sèche.<br />
Commune la plus enclavée de la Guyane, les activités économiques y sont quasi inexistantes. Un transporteur fluvial fait le lien avec Saint-Georges de façon hebdomadaire, en fonction des besoins. Le voyage peut durer entre quatre heures et deux jours. Une annexe du collège de Saint-Georges a été ouverte en 2008.<br />
Jusqu’alors les enfants étaient scolarisés à Saint-Georges, à deux cents kilomètres en aval et hébergés dans un home indien, un pensionnat catholique. Une piste d’aviation inutilisable en saison des pluies est en cours d’aménagement. Camopi est situé dans une région aurifère qui fait partie des plus riches du monde en matière de biodiversité. Sans autre réelle perspective de vie, certains habitants participent aux transports fluviaux qui alimentent les sites d’orpaillage illégaux de la région.<br />
<br />
Les suicides récurrents qui touchent la communauté amérindienne de Camopi depuis quelques années ont remis en question le maintien de la zone d'accès réglementé mise en place en 1970, qui limite les apports de l’extérieur et contribue à l’isolement de la commune. A la demande de la population, le préfet a extrait le bourg de Camopi de cette zone soumise à autorisation le 14 juin 2013. Un accord préfectoral est toujours nécessaire pour remonter dans les écarts le long de la rivière Camopi et dans les villages de Trois-Sauts.
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  • Vila Brasil, Brésil, 2015.<br />
<br />
Camopi fait face à Vila Brasil situé sur une presqu’ile de la rive opposée de l’Oyapock. Ce village brésilien à l’origine clandestin, sans aucune structure administrative est devenu un district d’Oiapoque depuis 2011. Il n’y pas d’eau courante et pas de route d’accès. Pourtant, ses habitants ont créé leur propre système qui fonctionne parfaitement et parfois mieux qu’à Camopi. Contrairement au bourg guyanais où il n’y a rien, ici on trouve tout ce qu’il faut.<br />
<br />
Construit dans un premier temps pour alimenter les sites d’orpaillages illégaux, ce comptoir vit maintenant de l’argent dépensé par les Amérindiens de la commune et s’endort entre deux périodes d’allocation. Le fret arrive alors quotidiennement d’Oiapoque par pirogue, les commerces et les restaurants font le plein.<br />
<br />
L’argent des amérindiens d’abord dépensé pour les fournitures scolaires et les vêtements des enfants est ensuite surtout destiné à l’achat d’alcools divers, de nourriture en boite et d’objets de pacotille exotiques à des tarifs dignes de la prohibition. Certains vont même jusqu’à vendre du poisson ou du gibier aux amérindiens.<br />
<br />
Les habitants du bourg viennent s’y approvisionner et s’y enivrer en voisins, ceux des villages distants, après avoir fait le plein de produits de première nécessité y résident quelques jours, le temps de dépenser leurs salaires, avant de repartir titubants vers leurs pirogues.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane le long de l’Oyapock, face au Suriname. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve Oyapock qu’ils traversent sans cesse reste artificielle.
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  • Oiapoque, Brésil, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
 <br />
Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Transport d'engin.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
Camp du 3eme REI de la Légion étrangère.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, 2015
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  • French guiana, Elahe, Maroni.<br />
<br />
Zone a acces reglemente.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Port flottant.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas.
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien. A l’issue du 43eme festival, les bleus sont vainqueurs pour la deuxieme annee consecutive .
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  • Brazil, Amazonas, Parintins. Situee au cœur de l’Amazonie a 400 km au sud-est de Manaus, Parintins petite ile de pecheurs et d'eleveurs de boeuf, attire chaque annee a la fin du mois de juin plusieurs dizaines de milliers de personnes venus de tout le pays pour une des fetes les plus spectaculaires du Brésil : Le Boi-Bumba, le carnaval amazonien.
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  • Brazil, Oiapoque, Amapa. Un service de pirogues assure le passage du fleuve qui separe la Guyane du Bresil.
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  • Brazil, gurupa, para.<br />
<br />
Scierie. Les scieries plus ou moins legales se succedent au bord des fleuves pour faciliter le transport des grumes de bois jusqu'a l'embouchure de l'amazone. Elles deviennent le point d'encrage des communautes qui dependent de cette activite. L'etat du Para a subi les plus graves impacts de cette exploitation forestiere. Dans les zones reculees, la deforestation est souvent liee a des pratiques esclavagistes.
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  • Brazil, vitoria do xingu, para.<br />
<br />
Dans les annees 70, le plan de colonisation amazonien prevoit la construction de 2 grandes routes, l'une dans le sens est-ouest, la transamazonienne, l'autre dans le sens nord-sud, la Cuiaba Santarem. Il est prevu d'implanter le long des 2000 Km de chaque piste des agrovilles constituant des agropoles constituant elles memes des ruropolis.<br />
Le sol amazonien est brade, mais en depit d'une propagande omnipresente, la colonisation est un echec. Les cultures prevues de riz, haricots, maïs ou manioc sont rapidement deficitaires. De grands groupes investissent dans le foncier et constituent d'immenses domaines. L'elevage bovin se developpe de façon extensive. Il cree peu d'emplois et n'amene pas d'activite.<br />
Aujourd’hui, condamnees a l'autarcie, les agrovilles agonisent.<br />
Le transport fluvial reste le principal moyen de transport des biens et des personnes
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
La société du fleuve.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Transport fluvial.<br />
Lieu de vie et de passage, le Maroni reste la principale voie d’accès pour les communes isolées de l’Ouest guyanais. Une liaison aérienne régulière a été ouverte pour desservir les communes de Grand-Santi et Maripasoula en moins de deux heures de vol, elle ne concerne que le transport des personnes en situation régulière. Le fret et les personnes sans papier passent par le fleuve. Il faut compter 2 jours au départ de Saint-Laurent pour rejoindre Grand-Santi, trois pour Maripasoula. Les transporteurs réguliers guyanais ne prennent théoriquement plus les passagers, chaque matin les piroguiers surinamais d’Albina organisent des départs pour remonter le fleuve et alimenter les chantiers aurifères clandestins ou les communes isolées.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
<br />
Le fleuve est un bassin de vie pour ses riverains qui admettent difficilement les réalités de la frontière. Cent cinquante piroguiers vivent du transport fluvial entre les rives guyanaise et brésilienne de l‘Oyapock. Ils assurent sans discontinuer la traversée des enfants brésiliens scolarisés à Saint-Georges, des enseignants français qui habitent sur la rive brésilienne, des brésiliens qui viennent acheter du pain à Saint-Georges, des guyanais qui vont s’approvisionner à Oiapoque, des brésiliennes en quête de compagnie et des français en quête de brésiliennes.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
<br />
Campou Aluku dans la région de Papaïchton. Les rives du Maroni sont une mémoire des temps de marronnage. Ses habitants descendents d'esclaves africains échappés des plantations de la colonie hollandaise du Suriname à la fin du XVIIIe. Les Noirs marrons trouvent refuge dans la forêt où ils fondent des sociétés libres en marge du système colonial, mélange de leur héritage africain, du temps passé en esclavage et des contacts avec les amérindiens. Aujourd’hui, leurs descendants Boni habitent toujours ici. <br />
<br />
Pas de route, la pirogue est le seul moyen d’accès à leurs villages. Les Ndjuka sont basés à proximité de Grand-Santi, les Aluku dans la région de Papaïchton. Vivant initialement de cueillette, de chasse et de pêche, ils se tournent maintenant vers l'économie marchande et la modernité. Les Boni sont devenus les piroguiers du Maroni et contrôlent toute l’activité de transport du fleuve, certains ont des activités d'entrepreneur dans l’orpaillage. <br />
<br />
Si beaucoup ont traversé la frontière pendant la guerre civile du Suriname dans les années 1980, depuis des générations, les clans et familles bushinengués se sont établis de part et d’autre du fleuve, coeur du pays Boni.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
<br />
Campou Aluku dans la région de Papaïchton. Les rives du Maroni sont une mémoire des temps de marronnage. Ses habitants descendents d'esclaves africains échappés des plantations de la colonie hollandaise du Suriname à la fin du XVIIIe. Les Noirs marrons trouvent refuge dans la forêt où ils fondent des sociétés libres en marge du système colonial, mélange de leur héritage africain, du temps passé en esclavage et des contacts avec les amérindiens. Aujourd’hui, leurs descendants Boni habitent toujours ici. <br />
<br />
Pas de route, la pirogue est le seul moyen d’accès à leurs villages. Les Ndjuka sont basés à proximité de Grand-Santi, les Aluku dans la région de Papaïchton. Vivant initialement de cueillette, de chasse et de pêche, ils se tournent maintenant vers l'économie marchande et la modernité. Les Boni sont devenus les piroguiers du Maroni et contrôlent toute l’activité de transport du fleuve, certains ont des activités d'entrepreneur dans l’orpaillage. <br />
<br />
Si beaucoup ont traversé la frontière pendant la guerre civile du Suriname dans les années 1980, depuis des générations, les clans et familles bushinengués se sont établis de part et d’autre du fleuve, coeur du pays Boni.
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  • Grand-Santi, Maroni, 2015.<br />
<br />
Barge d’orpaillage face à la commune de Grand-Santi. <br />
<br />
Depuis les efforts entrepris par le gouvernement français pour juguler l’orpaillage clandestin dans l’Ouest guyanais, les barges qui avaient pratiquement disparues réapparaissent sur le Maroni, fleuve frontalier du Suriname. Les pompes aspirent le fond du fleuve à la recherche d‘or alluvionnaire. L'embarcation possède trois chambres climatisées, une cuisinière Surinamaise et quatre ouvriers brésiliens assurent le bon fonctionnement du travail. La mobilité du procédé rend difficilement contrôlable ce travail de l’or à la frontière de la légalité. <br />
<br />
La convention de Paris signée entre la France et les Pays-Bas le 30 septembre 1915 stipule que « la frontière entre la France et le Suriname est précisément délimitée entre l’île Portal (proche de Saint-Laurent du Maroni) et l’île Stoelman (plus haut sur le Maroni) par la ligne médiane du fleuve Maroni. Cette convention établit également « un régime de liberté de navigation sur cette portion du fleuve. Les contrôles de police aux fins de prévention ou de répression d’infractions pénales y sont licites dans la mesure où ils n’entravent pas sans justification cette liberté ». Dans les faits, sur les eaux mouvantes du Maroni, il n’existe pas de délimitation conventionnelle de l’emplacement exact de la frontière dans le lit du fleuve qui ne soit contestable.<br />
<br />
Strictement interdites en France mais tolérées de l’autre côté de la frontière, une trentaine de barges sont recensées le long du Maroni en décembre 2014.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
La commune de Camopi s’étend en pays amérindien Teko et Wayãmpi sur une superficie de 10 030 km² au Sud Est de la Guyane. La commune créée en 1969 est constituée d’une zone d’administration centrale, le bourg de Camopi et d’une zone de vie annexe dans les villages de Trois-Sauts à une journée de pirogue en saison haute et deux jours en saison sèche.<br />
Commune la plus enclavée de la Guyane, les activités économiques y sont quasi inexistantes. Un transporteur fluvial fait le lien avec Saint-Georges de façon hebdomadaire, en fonction des besoins. Le voyage peut durer entre quatre heures et deux jours. Une annexe du collège de Saint-Georges a été ouverte en 2008.<br />
Jusqu’alors les enfants étaient scolarisés à Saint-Georges, à deux cents kilomètres en aval et hébergés dans un home indien, un pensionnat catholique. Une piste d’aviation inutilisable en saison des pluies est en cours d’aménagement. Camopi est situé dans une région aurifère qui fait partie des plus riches du monde en matière de biodiversité. Sans autre réelle perspective de vie, certains habitants participent aux transports fluviaux qui alimentent les sites d’orpaillage illégaux de la région.<br />
<br />
Les suicides récurrents qui touchent la communauté amérindienne de Camopi depuis quelques années ont remis en question le maintien de la zone d'accès réglementé mise en place en 1970, qui limite les apports de l’extérieur et contribue à l’isolement de la commune. A la demande de la population, le préfet a extrait le bourg de Camopi de cette zone soumise à autorisation le 14 juin 2013. Un accord préfectoral est toujours nécessaire pour remonter dans les écarts le long de la rivière Camopi et dans les villages de Trois-Sauts.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane le long de l’Oyapock, face au Suriname. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve Oyapock qu’ils traversent sans cesse reste artificielle.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane, le long de l’Oyapock. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Lorsque les eaux sont basses, il faut jusqu’à deux jours de pirogue pour les rejoindre depuis le bourg ou cinq jours de navigation depuis Saint-Georges de l’Oyapock à deux cents kilomètres en aval.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Journee de travail terminee, un docker roule un joint de cocaine.
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  • Maroni, 2015.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Igarape dos Educandos, recuperation des dechets de l'agglomeration rejetes dans les eaux du port.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Igarape dos educandos.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Quartier du port. Igarape dos educandos, favela.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. <br />
<br />
Educandos.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
<br />
Tapouille brésilienne. Le fleuve est un bassin de vie pour ses riverains qui admettent difficilement les réalités de la frontière.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
 <br />
Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Fleuve Oyapock, 2015.<br />
<br />
Pirogue guyanaise « légale », franchissement d’un saut. Ici, pas de route, le transport fluvial représente la seule liaison régulière possible entre les communes enclavées le long de l’Oyapock. Ce fleuve est pourtant juridiquement considéré comme non navigable. <br />
<br />
La navigation sur l’Oyapock nécessite le franchissement de nombreux « sauts », des barrages naturels causes d’accidents à répétition. Les piroguiers doivent déterminer leur trajectoire sur un fleuve où aucun chenal n’est balisé et où de nombreuses roches affleurent et rendent la navigation difficile ou impossible. En saison sèche, les transports de fret doivent régulièrement déposer leur cargaison sur la berge, porter la pirogue par voie terrestre jusqu’à un point situé après le saut où la cargaison transportée à pied rejoindra la pirogue.<br />
En saison des pluies, il faut compter cinq heures pour rejoindre Camopi depuis Saint-Georges de l’Oyapock à deux cents kilomètres en aval si le voyage s’effectue sans encombre, en saison sèche, le même trajet peut durer deux ou trois jours.<br />
<br />
Dans ce contexte, dans les pirogues une certaine solidarité prévaut sur des considérations d’appartenance nationale, français guyanais, brésiliens clandestins ou pas et amérindiens partagent les mêmes contraintes.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
<br />
Campou Aluku dans la région de Papaïchton. Les rives du Maroni sont une mémoire des temps de marronnage. Ses habitants descendents d'esclaves africains échappés des plantations de la colonie hollandaise du Suriname à la fin du XVIIIe. Les Noirs marrons trouvent refuge dans la forêt où ils fondent des sociétés libres en marge du système colonial, mélange de leur héritage africain, du temps passé en esclavage et des contacts avec les amérindiens. Aujourd’hui, leurs descendants Boni habitent toujours ici. <br />
<br />
Pas de route, la pirogue est le seul moyen d’accès à leurs villages. Les Ndjuka sont basés à proximité de Grand-Santi, les Aluku dans la région de Papaïchton. Vivant initialement de cueillette, de chasse et de pêche, ils se tournent maintenant vers l'économie marchande et la modernité. Les Boni sont devenus les piroguiers du Maroni et contrôlent toute l’activité de transport du fleuve, certains ont des activités d'entrepreneur dans l’orpaillage. <br />
<br />
Si beaucoup ont traversé la frontière pendant la guerre civile du Suriname dans les années 1980, depuis des générations, les clans et familles bushinengués se sont établis de part et d’autre du fleuve, coeur du pays Boni.
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  • Maroni, Suriname, 2015.<br />
<br />
Station service clandestine sur la rive Surinamaise du Maroni.
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  • Saint-Laurent du Maroni, Guyane, 2015.<br />
<br />
Quartier du bac international, point de ralliement des taxis collectifs ou privés, légaux ou pas. Passage de marchandises en provenance  d’Albina, sur la rive surinamaise du fleuve.<br />
A Saint-Laurent, on prend la pirogue pour aller faire ses courses au Suriname. Pas besoin de visas pour se rendre à Albina  de l’autre côté du fleuve.<br />
<br />
Sous-préfecture, Saint-Laurent du Maroni est la deuxième plus grande ville de Guyane, située près de l’embouchure du Maroni à 253 km à l’ouest de Cayenne, face à la ville surinamaise d’Albina. La première activité de type industriel de Saint-Laurent est liée au commerce de l’or entre 1880 et 1888, mais la ville reste célèbre pour être devenue l’implantation principale du bagne en 1880, lorsqu’elle devient commune pénitentiaire. Aujourd’hui, Saint-Laurent est surtout perçue comme la porte d’entrée du Maroni sur le littoral.<br />
<br />
L’économie formelle de Saint-Laurent, prédominée par la fonction publique, est marquée par un taux de chômage qui touche près de la moitié des actifs et les résidents en situation administrative illégale représentent près du quart de la population. Un secteur économique « informel » et très dynamique s’y est développé, naturellement tourné vers le fleuve.
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  • Traversée du lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
<br />
Le village de Saint-Elie reste pratiquement inaccessible par des moyens légaux. En l’absence de  piste d’atterrissage pour les  avions, on ne s’y rend qu'en hélicoptère, ou alors depuis la route nationale du littoral, en empruntant un chemin de 27 km tracé dans la forêt, (en principe seulement autorisé aux agent EDF), jusqu’au barrage de Petit-Saut. Il traverser en pirogue le lac de retenue du barrage jusqu'au débarcadère du PK6 et après une heure et demie de navigation, terminer en 4×4 26 km de piste, ce trajet par la "route" peut durer de 6 heures à 2 jours selon la saison.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
La commune de Camopi s’étend en pays amérindien Teko et Wayãmpi sur une superficie de 10 030 km² au Sud Est de la Guyane. La commune créée en 1969 est constituée d’une zone d’administration centrale, le bourg de Camopi et d’une zone de vie annexe dans les villages de Trois-Sauts à une journée de pirogue en saison haute et deux jours en saison sèche.<br />
Commune la plus enclavée de la Guyane, les activités économiques y sont quasi inexistantes. Un transporteur fluvial fait le lien avec Saint-Georges de façon hebdomadaire, en fonction des besoins. Le voyage peut durer entre quatre heures et deux jours. Une annexe du collège de Saint-Georges a été ouverte en 2008.<br />
Jusqu’alors les enfants étaient scolarisés à Saint-Georges, à deux cents kilomètres en aval et hébergés dans un home indien, un pensionnat catholique. Une piste d’aviation inutilisable en saison des pluies est en cours d’aménagement. Camopi est situé dans une région aurifère qui fait partie des plus riches du monde en matière de biodiversité. Sans autre réelle perspective de vie, certains habitants participent aux transports fluviaux qui alimentent les sites d’orpaillage illégaux de la région.<br />
<br />
Les suicides récurrents qui touchent la communauté amérindienne de Camopi depuis quelques années ont remis en question le maintien de la zone d'accès réglementé mise en place en 1970, qui limite les apports de l’extérieur et contribue à l’isolement de la commune. A la demande de la population, le préfet a extrait le bourg de Camopi de cette zone soumise à autorisation le 14 juin 2013. Un accord préfectoral est toujours nécessaire pour remonter dans les écarts le long de la rivière Camopi et dans les villages de Trois-Sauts.
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  • French guiana, St Georges, frontiere franco-bresilienne.<br />
  <br />
Separee du bresil par le fleuve oyapock, St Georges est un des gros points de passage de l'immigration clandestine entre les 2 pays. Le bourg a su en tirer parti et l'economie souterraine a largement profitee a ses habitants. Creoles, amerindiens et bresiliens s'y cotoient.<br />
<br />
Une route ouverte en juin 2003 permet de relier Cayenne. Quelques taxis officiels font la navette sur la piste qui ne desemplit pas de 4x4 clandestins ou s'entassent les ouvriers bresiliens a la recherche de travail sur le sol guyanais.<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve. L'etat francais entend maintenant controler cette frontiere jusqu'ici permeable. Outre les renforts de gendarmerie, la legion et les fonctionnaires des douanes, 60 membres de la PAF (police de l'air et de frontieres) vont y prendre leur fonction en 2006.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus.<br />
<br />
Nettoyage des eaux du rio Negro et du rio Solimoes. Chaque jour, le Genesis recupere les dechets de surface de l'agglomeration rejetes dans les eaux du port.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas. Transport fluvial.
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  • Bresil, Oiapoque, Amapa.<br />
<br />
Debut de mois, periode de versement des prestations sociales françaises. Les villages amerindiens « guyanais » viennent s’approvisionner en carburant. L’Oyapock est le berceau de peuples amérindiens. On trouve sur le territoire de la commune trois grandes reserves, Galibi, Jumina et Uaça, avec leurs ethnies respectives Galibi, Karipuna et Palikur. Les Palikurs croient aux esprits et aux hommes superieurs qui se transforment en animaux, leurs enfants sont scolarises d’un cote ou de l’autre du fleuve, une frontiere administrative qu’ils ignoraient jusqu’a maintenant.
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  • Maroni, Guyane, 2015.<br />
<br />
Transport fluvial.<br />
Lieu de vie et de passage, le Maroni reste la principale voie d’accès pour les communes isolées de l’Ouest guyanais. Une liaison aérienne régulière a été ouverte pour desservir les communes de Grand-Santi et Maripasoula en moins de deux heures de vol, elle ne concerne que le transport des personnes en situation régulière. Le fret et les personnes sans papier passent par le fleuve. Il faut compter 2 jours au départ de Saint-Laurent pour rejoindre Grand-Santi, trois pour Maripasoula. Les transporteurs réguliers guyanais ne prennent théoriquement plus les passagers, chaque matin les piroguiers surinamais d’Albina organisent des départs pour remonter le fleuve et alimenter les chantiers aurifères clandestins ou les communes isolées.
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  • Fleuve Oyapock, Guyane, 2015.<br />
<br />
Pirogue amérindienne. Une famille de Trois-Sauts descend le fleuve jusqu’à Saint-Georges. <br />
Pour les habitants isolés des villages de Trois-Sauts, tout est cher. Le coût du transport pour se rendre à Camopi ou à Saint-Georges est un réel handicap dans le budget des familles dépendant du Revenu de Solidarité Active.<br />
L’octroi des allocations familiales ou des allocations de parent isolé est naturellement devenu un élément moteur du taux de natalité.  <br />
<br />
Les rythmes scolaires sont ici différents de ceux de Saint-Georges et du littoral. Régulièrement, en période de vacances scolaires les familles sont obligées de se descendre le fleuve pour récupérer les ainés scolarisés au collège de Saint-Georges.
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  • Camopi, février 2015.<br />
<br />
Les  chefs  coutumiers Teko et Wayãmpi de Camopi  attendent  la  visite  de madame la Ministre des Outre-mer.<br />
<br />
A la fin des années 20, la France cherche à créer une alternative à l’essoufflement de la production aurifère en développant l’intérieur guyanais. La loi coloniale de 1930 institue une nouvelle entité administrative, le « Territoire de l’Inini », avec le statut de « nation indépendante sous protectorat ». En 1946, la Guyane devient un département et son dernier gouverneur devenu Préfet décide d'implanter un poste administratif à Camopi sur l’Oyapock dans l'Est guyanais et un autre à Maripasoula, sur le Maroni dans l'Ouest. Dans les années 60, les populations Amérindiennes du haut-Oyapock sont incitées à se regrouper en gros villages pour faciliter les contacts avec l'administration. Les chefs reçoivent le titre de capitaine, ils sont intronisés officiellement lors de voyages à Cayenne. Camopi devient un bourg administratif artificiel, là ou une mission jésuite concentrait déjà les communautés amérindiennes de la région au XVIIIe siècle. <br />
<br />
En 1969, à l'occasion d'un nouveau découpage administratif, le « Territoire de l’Inini » est finalement intégré au département. Entre 1969 à 1987, se succèdent la création de la commune de Camopi, l’élection d’un maire, l’établissement chaotique d’un état civil, la participation aux élections locales, nationales et européennes, la sédentarisation de la population, l’envoi des enfants en pension au home religieux de Saint-Georges pour poursuivre leur scolarité au collège, l’octroi des Allocations Familiales et en 1987, celui du Revenu Minimum d’Insertion. Les Wayãmpi et les Teko sont devenus des citoyens français.<br />
<br />
En 2015, le mot d'ordre officiel est de rendre les populations autochtones maîtres de leur destin, dans le strict cadre de la République. Sur place, la réalité est moins reluisante.
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  • Maroni, 2015.
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  • Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015. <br />
 <br />
Fleuve frontière et voie de communication naturelle entre les deux pays, l’Oyapock sépare la Guyane du Brésil. Ici, les riverains sont géographiquement, mais aussi culturellement ou économiquement plus proches de la rive opposée que de leurs capitales régionales. La France et le Brésil travaillent pourtant à l’achèvement d’une liaison routière qui reliera de façon terrestre la Guyane française à l’État brésilien de l’Amapà et plus globalement l’Union Européenne au Mercosul.  <br />
 <br />
La construction d’un pont de 378 mètres de long entre Saint-Georges et Oiapoque devrait permettre le passage du fleuve.  Projet initié en 1997 par le président Jacques  Chirac  et  son   homologue brésilien Fernando Henrique Cardoso, cet ouvrage a mis des années à voir le jour. Sa construction n'a débuté qu'en 2008 et s'est achevée en 2011. Depuis, les travaux de ses voies d'accès ou la signature d'accords transfrontaliers entre la France et le Brésil s'éternisent et il n’est toujours pas ouvert à la circulation.  <br />
 <br />
Il s'érige maintenant en barrière sur un territoire difficilement contrôlable et transforme un espace de libre passage en zone douanière. Avec sa mise en service, il va falloir bloquer les marchandises non conformes aux normes européennes et les voyageurs clandestins, c’est à dire l’essentiel du trafic. <br />
 <br />
Pendant qu'au pied du pont, coté guyanais, un effectif renforcé d’une soixantaine d’agents de la Police aux frontières française patientent, jour et nuit, légaux ou clandestins, orpailleurs, amérindiens et autres refoulés continuent de passer par le fleuve.
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  • Camopi, Guyane, 2015.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
La commune de Camopi s’étend en pays amérindien Teko et Wayãmpi sur une superficie de 10 030 km² au Sud Est de la Guyane. La commune créée en 1969 est constituée d’une zone d’administration centrale, le bourg de Camopi et d’une zone de vie annexe dans les villages de Trois-Sauts à une journée de pirogue en saison haute et deux jours en saison sèche.<br />
Commune la plus enclavée de la Guyane, les activités économiques y sont quasi inexistantes. Un transporteur fluvial fait le lien avec Saint-Georges de façon hebdomadaire, en fonction des besoins. Le voyage peut durer entre quatre heures et deux jours. Une annexe du collège de Saint-Georges a été ouverte en 2008.<br />
Jusqu’alors les enfants étaient scolarisés à Saint-Georges, à deux cents kilomètres en aval et hébergés dans un home indien, un pensionnat catholique. Une piste d’aviation inutilisable en saison des pluies est en cours d’aménagement. Camopi est situé dans une région aurifère qui fait partie des plus riches du monde en matière de biodiversité. Sans autre réelle perspective de vie, certains habitants participent aux transports fluviaux qui alimentent les sites d’orpaillage illégaux de la région.<br />
<br />
Les suicides récurrents qui touchent la communauté amérindienne de Camopi depuis quelques années ont remis en question le maintien de la zone d'accès réglementé mise en place en 1970, qui limite les apports de l’extérieur et contribue à l’isolement de la commune. A la demande de la population, le préfet a extrait le bourg de Camopi de cette zone soumise à autorisation le 14 juin 2013. Un accord préfectoral est toujours nécessaire pour remonter dans les écarts le long de la rivière Camopi et dans les villages de Trois-Sauts.
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  • Brazil, rio xingu, para.<br />
<br />
Transport de gazoil a destination d'une colonie de garimpeiros.
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  • Brazil, Altamira, Para.
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  • Brazil, manaus, amazonas.<br />
<br />
Transport fluvial entre manaus et parintins.
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  • Brazil, Laje Velho, Peuple Oro Wari, Rondonia.<br />
<br />
<br />
Les contacts entre indiens et colons remontent aux annees 40 dans le Rondonia mais pour certains peuples, le contact avec la societe bresilienne remonte a une dizaine d'annees, d'autres ne sont toujours pas decouverts.<br />
L'application de la constitution bresilienne de 1988 qui garantie a chaque peuple la demarcation de sa terre traditionnelle se heurte a l'occupation des sols par les colons et pose le probleme de la reconnaissance identitaire.<br />
L'autonomie des peuples indigenes connait un nouvel essor avec la resurgence d'ethnies considerees disparues. A Laje Velho, un clan s'est reforme pour reinvestir une terre ancestrale.<br />
Il reste 9 peuples sans contact dans l’etat du Rondonia.
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