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Christophe GIN

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  • Barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.
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  • Barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.
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  • Maroni, 2015.
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  • Maroni, 2015.
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  • Barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.
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  • Maroni, 2015.
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  • Barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
<br />
Survol d’une concession minière légale.<br />
Le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2. Le bourg de Saint-Elie bâti sur un gisement d'or à flanc de colline n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
<br />
Concession minière. Saint-Elie est un des plus anciens villages de l’intérieur guyanais, créé par l’orpaillage au XIXe siècle. Pratiquement déserté et très fortement enclavé, Saint-Élie a connu sa période de gloire avec la saga de l’orpaillage illégale au début des années 2000. Plusieurs centaines de clandestins Brésiliens s’y installent. Le bourg devient hors de contrôle. En 2008, l’opération Harpie menée par les Forces Armées en Guyane oblige les clandestins à quitter les lieux et 22 commerçants de Saint-Élie sont appelés à comparaître pour complicité d’orpaillage illégal. Saint-Élie devient un village fantôme avec ses 38 électeurs inscrits
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  • Lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
<br />
Pour répondre à la forte augmentation des besoins énergétiques de la Guyane au début des années 1980, le barrage de Petit-Saut est construit sur le fleuve Sinnamary et mis en service en 1994. Sa retenue d’eau s’étend sur 310 km². Compte tenu de la taille de la forêt à inonder, il n'a pas été procédé à la déforestation du site. Vingt ans après son ouverture le spectacle est apocalyptique. <br />
En dehors de l’hélicoptère, la traversée du lac en pirogue reste l’unique moyen de se rendre à Saint-Élie.
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  • Lac de retenue du barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.<br />
<br />
Pour répondre à la forte augmentation des besoins énergétiques de la Guyane au début des années 1980, le barrage de Petit-Saut est construit sur le fleuve Sinnamary et mis en service en 1994. Sa retenue d’eau s’étend sur 310 km². Compte tenu de la taille de la forêt à inonder, il n'a pas été procédé à la déforestation du site. Vingt ans après son ouverture le spectacle est apocalyptique. <br />
En dehors de l’hélicoptère, la traversée du lac en pirogue reste l’unique moyen de se rendre à Saint-Élie.
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  • Maroni, 2015.
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  • Barrage de Petit-Saut, Guyane, 2015.
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  • Saint-Elie, Guyane, 2015.<br />
<br />
Survol d’une concession minière légale.<br />
Le territoire de la commune s'étend sur 5680 km2. Le bourg de Saint-Elie bâti sur un gisement d'or à flanc de colline n’est plus propriétaire de l’intégralité de son foncier. Le village est maintenant cerné par des opérateurs miniers légaux.
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  • Vila Brasil, Brésil, 2015.<br />
<br />
Camopi fait face à Vila Brasil situé sur une presqu’ile de la rive opposée de l’Oyapock. Ce village brésilien à l’origine clandestin, sans aucune structure administrative est devenu un district d’Oiapoque depuis 2011. Il n’y pas d’eau courante et pas de route d’accès. Pourtant, ses habitants ont créé leur propre système qui fonctionne parfaitement et parfois mieux qu’à Camopi. Contrairement au bourg guyanais où il n’y a rien, ici on trouve tout ce qu’il faut.<br />
<br />
Construit dans un premier temps pour alimenter les sites d’orpaillages illégaux, ce comptoir vit maintenant de l’argent dépensé par les Amérindiens de la commune et s’endort entre deux périodes d’allocation. Le fret arrive alors quotidiennement d’Oiapoque par pirogue, les commerces et les restaurants font le plein.<br />
<br />
L’argent des amérindiens d’abord dépensé pour les fournitures scolaires et les vêtements des enfants est ensuite surtout destiné à l’achat d’alcools divers, de nourriture en boite et d’objets de pacotille exotiques à des tarifs dignes de la prohibition. Certains vont même jusqu’à vendre du poisson ou du gibier aux amérindiens.<br />
<br />
Les habitants du bourg viennent s’y approvisionner et s’y enivrer en voisins, ceux des villages distants, après avoir fait le plein de produits de première nécessité y résident quelques jours, le temps de dépenser leurs salaires, avant de repartir titubants vers leurs pirogues.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota velha, curutela (camp de base).<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares.
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  • Guyane francaise, Elahe, Haut-Maroni, zone a acces reglemente.<br />
<br />
Dans ce village Wayana, le taux d'impregnation depasse le seuil maximum fixe par l'OMS apres la pollution de Minamata (1). Des examens neurologiques decelent des alterations chez les enfants. <br />
<br />
(1) En 1932, des quantites de mercure ont ete rejetees progressivement dans les eaux de Minamata au Japon. Ce n’est que 23 ans apres que sont apparus les premiers cas de deces et une anormale multiplication de handicaps physiques et de malformations foetales.
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  • Brazil, Laje Velho, Peuple Oro Wari, Rondonia.<br />
<br />
<br />
Les contacts entre indiens et colons remontent aux annees 40 dans le Rondonia mais pour certains peuples, le contact avec la societe bresilienne remonte a une dizaine d'annees, d'autres ne sont toujours pas decouverts.<br />
L'application de la constitution bresilienne de 1988 qui garantie a chaque peuple la demarcation de sa terre traditionnelle se heurte a l'occupation des sols par les colons et pose le probleme de la reconnaissance identitaire.<br />
L'autonomie des peuples indigenes connait un nouvel essor avec la resurgence d'ethnies considerees disparues. A Laje Velho, un clan s'est reforme pour reinvestir une terre ancestrale.<br />
Il reste 9 peuples sans contact dans l’etat du Rondonia.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota rica, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota velha, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Transport d'engin.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
La commune de Camopi s’étend en pays amérindien Teko et Wayãmpi sur une superficie de 10 030 km² au Sud Est de la Guyane. La commune créée en 1969 est constituée d’une zone d’administration centrale, le bourg de Camopi et d’une zone de vie annexe dans les villages de Trois-Sauts à une journée de pirogue en saison haute et deux jours en saison sèche.<br />
Commune la plus enclavée de la Guyane, les activités économiques y sont quasi inexistantes. Un transporteur fluvial fait le lien avec Saint-Georges de façon hebdomadaire, en fonction des besoins. Le voyage peut durer entre quatre heures et deux jours. Une annexe du collège de Saint-Georges a été ouverte en 2008.<br />
Jusqu’alors les enfants étaient scolarisés à Saint-Georges, à deux cents kilomètres en aval et hébergés dans un home indien, un pensionnat catholique. Une piste d’aviation inutilisable en saison des pluies est en cours d’aménagement. Camopi est situé dans une région aurifère qui fait partie des plus riches du monde en matière de biodiversité. Sans autre réelle perspective de vie, certains habitants participent aux transports fluviaux qui alimentent les sites d’orpaillage illégaux de la région.<br />
<br />
Les suicides récurrents qui touchent la communauté amérindienne de Camopi depuis quelques années ont remis en question le maintien de la zone d'accès réglementé mise en place en 1970, qui limite les apports de l’extérieur et contribue à l’isolement de la commune. A la demande de la population, le préfet a extrait le bourg de Camopi de cette zone soumise à autorisation le 14 juin 2013. Un accord préfectoral est toujours nécessaire pour remonter dans les écarts le long de la rivière Camopi et dans les villages de Trois-Sauts.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane, le long de l’Oyapock. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Lorsque les eaux sont basses, il faut jusqu’à deux jours de pirogue pour les rejoindre depuis le bourg ou cinq jours de navigation depuis Saint-Georges de l’Oyapock à deux cents kilomètres en aval.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane le long de l’Oyapock, face au Suriname. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve Oyapock qu’ils traversent sans cesse reste artificielle.
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  • Maroni, 2015.
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  • Maroni, 2015.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • French guiana, Yaou, concession miniere.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
Camp du 3eme REI de la Légion étrangère.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
<br />
Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane le long de l’Oyapock, face au Suriname. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve Oyapock qu’ils traversent sans cesse reste artificielle.
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  • Maroni, 2015.<br />
<br />
Transport d'engin.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • French guiana, Maripasoula, Haut-Maroni.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
<br />
Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • Perou, rio amazonas, amazonie peruvienne.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota velha, curutela (camp de base).<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares.
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  • Grand-Santi, Maroni, juin 2015.<br />
<br />
Barge d’orpaillage face à la commune de Grand-Santi. Depuis les efforts entrepris par le gouvernement français pour juguler l’orpaillage clandestin dans l’Ouest guyanais, les barges qui avaient pratiquement disparues réapparaissent sur le Maroni, fleuve frontalier du Suriname. <br />
Strictement interdites en France mais tolérées de l’autre côté de la frontière, une trentaine de barges sont recensées le long du fleuve en décembre 2014.
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  • Maroni, 2015.
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  • Grand-Santi, Maroni, juin 2015.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
<br />
Camp du 3eme REI de la Légion étrangère.
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  • RN6, Guyane, 2015. Transport de grumes de bois.
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  • Brésil, Para, rio Tapajos. Communauté d'agriculteurs.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota velha, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • French guiana, St Georges, frontiere franco-bresilienne.<br />
  <br />
Separee du bresil par le fleuve oyapock, St Georges est un des gros points de passage de l'immigration clandestine entre les 2 pays. Le bourg a su en tirer parti et l'economie souterraine a largement profitee a ses habitants. Creoles, amerindiens et bresiliens s'y cotoient.<br />
<br />
Une route ouverte en juin 2003 permet de relier Cayenne. Quelques taxis officiels font la navette sur la piste qui ne desemplit pas de 4x4 clandestins ou s'entassent les ouvriers bresiliens a la recherche de travail sur le sol guyanais.<br />
La construction d'un pont devrait prochainement permettre le passage du fleuve. L'etat francais entend maintenant controler cette frontiere jusqu'ici permeable. Outre les renforts de gendarmerie, la legion et les fonctionnaires des douanes, 60 membres de la PAF (police de l'air et de frontieres) vont y prendre leur fonction en 2006.
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  • Brazil, Br 156, amapa.<br />
<br />
Six cents Km de piste en terre battue relient Macapa sur l'embouchure de l'amazone a Oiapoque a la frontiere guyanaise.<br />
Unique axe de transport routier, la piste alimente les mines de guyane en machines et en main-d'oeuvre clandestine.
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  • Brazil, rio Tapajos, Para.<br />
<br />
L'exploitation de la foret est un formidable enjeu, aussi bien economique que strategique pour le Bresil aux prises avec un developpement erratique.<br />
Les scieries plus ou moins legales se succedent au bord des fleuves pour faciliter le transport des grumes de bois jusqu'a l'embouchure de l'Amazone. Elles deviennent le point d'encrage des communautes qui dependent de cette activite.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Plage sauvage face à Manaus.
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  • French guiana, Boca do jacare, crique Ipoussing.<br />
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Orpaillage clandestin, camp de base.
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  • Colombie, Amazonas, rio Amazonas.<br />
<br />
Nazareth, communaute indigene.
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  • French guiana, Yaou, concession miniere.
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  • Brazil, oiapoque, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
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Communidade Vitoria do Oiapoque, bairro invasao, (quartier de l'invasion). En janvier 2005 la mairie de St Georges expulse les clandestins bresiliens du quartier Savane, 40 familles qui decident alors de s'installer sur la rive opposee et envahissent une terre reservee aux populations amerindiennes, a 10 minutes de pirogue du sol guyanais, sur la rive bresilienne. <br />
Sur la colline maintenant rasee, la colonie nouvellement installee batie une ville champigon de 1500 habitations. <br />
Un pont permettra bientot une liaison routiere entre la Guyane et le Bresil, les habitants du quartier de l'invasion veulent etre pret pour profiter de l'activite economique qu'il amera.
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  • Guyane francaise, Yaou, concession miniere.<br />
<br />
Exploitation miniere clandestine sur la concession de la Societe Miniere Yaou Dorlin. <br />
A la suite de Guyanor en 1993, plusieurs societes investissent dans la prospection. L'or, une des rares exportations guyanaises, represente 264,9 MF en 1999 et emploie officiellement 900 personnes. Quelques multinationales gerent la majorite des sols, 200 km2 de titres sont attribues, on estime à 600 km2 la zone orpaillee clandestinement.<br />
Pompes et pelles mecaniques, les techniques et la main d’œuvre sont bresiliennes. La terre est retournee et lavee a la recherche de paillettes qui seront amalgamees par addition de mercure.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Plage sauvage face à Manaus.
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  • Bresil, rio amazonas, amazonas.<br />
<br />
La faillite de l'agriculture sur des sols peu fertiles a deja pousse les colons a se recycler dans l'orpaillage. A present, l'elevage bovin et la culture de soja se developpent de façon extensive, accelerant la deforestation.
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  • Brazil, rio amazonas, para.<br />
<br />
La faillite de l'agriculture sur des sols peu fertiles a deja pousse les colons a se recycler dans l'orpaillage. A present, l'elevage bovin et la culture de soja se developpent de façon extensive, accelerant la deforestation.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
<br />
Grota rica, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Brazil, rio branco, amazonas.<br />
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La faillite de l'agriculture sur des sols peu fertiles a deja pousse les colons a se recycler dans l'orpaillage. A present, l'elevage bovin et la culture de soja se developpent de façon extensive, accelerant la deforestation.
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  • Guyane française, Maripasoula, Haut-Maroni.<br />
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Pole economique du Haut-Maroni pour certains, tiers-monde de la republique pour d'autres. <br />
Plus vaste "commune" de France : 3 600 habitants sur un rayon de 150 km, coincee entre la foret amazonienne et le Maroni, fleuve frontiere du Surinam. A l’exception des services departementaux et municipaux, l'orpaillage avec ses metiers derives represente la seule source d’activite. <br />
Maripasoula marque la limite entre le pays bosch (1) et le pays amerindien Wayana.<br />
L'approvisionnement vient du Surinam, sur la rive opposee ou des villes du littoral, St Laurent ou Cayenne.<br />
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(1) Pays boni. Majoritaires sur le fleuve, les Bonis ou Bushinengues - composes de quatre ethnies, les Alukus (a Maripasoula), les Djukas (plus au nord), les Paramakas et les Saramakas - sont des Noir marrons descendants d'Africains ayant vecu en autarcie dans la foret amazonienne, de chaque cote du Maroni.
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  • Trois-Sauts, Guyane, 2015.<br />
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Dans le Haut-Oyapock, les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve qu’ils traversent sans cesse reste artificielle. Si une naissance survenue en France n’a pas été déclarée dans le délai de trois jours, l’officier de l’état civil ne peut pas de lui-même la transcrire sur ses registres. Il ne peut le faire que sur le fondement d’un jugement rendu par le tribunal de grande instance du lieu de naissance de l’enfant.<br />
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Sans présence systématique d’officier d’état civil sur place, il est souvent difficile préciser un lieu de naissance et une filiation française. Une partie importante de la population est donc française mais sans papiers, privée des droits sociaux et politiques issus de la nationalité française.
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  • Brazil, Amazonas, rio Negro, Manaus. Plage sauvage face à Manaus.
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  • Maroni, 2015.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
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La commune de Camopi s’étend en pays amérindien Teko et Wayãmpi sur une superficie de 10 030 km² au Sud Est de la Guyane. La commune créée en 1969 est constituée d’une zone d’administration centrale, le bourg de Camopi et d’une zone de vie annexe dans les villages de Trois-Sauts à une journée de pirogue en saison haute et deux jours en saison sèche.<br />
Commune la plus enclavée de la Guyane, les activités économiques y sont quasi inexistantes. Un transporteur fluvial fait le lien avec Saint-Georges de façon hebdomadaire, en fonction des besoins. Le voyage peut durer entre quatre heures et deux jours. Une annexe du collège de Saint-Georges a été ouverte en 2008.<br />
Jusqu’alors les enfants étaient scolarisés à Saint-Georges, à deux cents kilomètres en aval et hébergés dans un home indien, un pensionnat catholique. Une piste d’aviation inutilisable en saison des pluies est en cours d’aménagement. Camopi est situé dans une région aurifère qui fait partie des plus riches du monde en matière de biodiversité. Sans autre réelle perspective de vie, certains habitants participent aux transports fluviaux qui alimentent les sites d’orpaillage illégaux de la région.<br />
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Les suicides récurrents qui touchent la communauté amérindienne de Camopi depuis quelques années ont remis en question le maintien de la zone d'accès réglementé mise en place en 1970, qui limite les apports de l’extérieur et contribue à l’isolement de la commune. A la demande de la population, le préfet a extrait le bourg de Camopi de cette zone soumise à autorisation le 14 juin 2013. Un accord préfectoral est toujours nécessaire pour remonter dans les écarts le long de la rivière Camopi et dans les villages de Trois-Sauts.
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  • French guiana, ipoussing, approuague.<br />
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Zone d'orpaillage clandestine situee au bord de l'Approuague. Les pirogues bresiliennes assurent le ravitaillement de marchandises et des hommes depuis la frontiere guyanaise.
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  • French guiana, Quemada, crique Ipoussing<br />
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Quemada, village clandestin de garimpeiros bresilien.
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  • Brazil, Taparabu, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
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Taparabu, communaute de pecheurs dependant d'Oiapoque.  Abattis appartenant a des indiens palikurs.
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  • Brazil, Laje Velho, Peuple Oro Wari, Rondonia.<br />
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Les contacts entre indiens et colons remontent aux annees 40 dans le Rondonia mais pour certains peuples, le contact avec la societe bresilienne remonte a une dizaine d'annees, d'autres ne sont toujours pas decouverts.<br />
L'application de la constitution bresilienne de 1988 qui garantie a chaque peuple la demarcation de sa terre traditionnelle se heurte a l'occupation des sols par les colons et pose le probleme de la reconnaissance identitaire.<br />
L'autonomie des peuples indigenes connait un nouvel essor avec la resurgence d'ethnies considerees disparues. A Laje Velho, un clan s'est reforme pour reinvestir une terre ancestrale.<br />
Il reste 9 peuples sans contact dans l’etat du Rondonia.
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  • Brazil, Amazonas, Eldorado do Juma.<br />
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Grota rica, garimpeiros.<br />
Eldorado do Juma est maintenant un bidonville de plastique noir et de misere croissante sur la rive du fleuve, qui attire les prospecteurs. Des centaines d'hommes y creusent la boue sur leurs petites parcelles delimitees par des branchages et des ficelles. A la fin du jour, les plus chanceux auront trouve quelques poussieres d'or, vendues ensuite 40 reals le gramme (14,5 euros) a Apui, 65km au nord. Les plus riches du coin sont ceux et celles qui cuisinent, nettoient ou divertissent les mineurs.<br />
Il y a trop de prospecteurs pour la teneur du filon, du coup les garimpeiros s’eparpillent sur une surface qui couvre plus de 40 hectares. Tous les mineurs dependent de l'autorisation d'une cooperative de proprietaires pour travailler. Ces proprietaires ne possedent pourtant pas de titre foncier pour justifier leur etat, ils sont simplement arriver les premiers sur les parcelles : c'est la loi de l'or.<br />
Quatre mois apres le debut de cette ruee, la plupart du minerai qui peut etre extrait manuellement a ete trouve, les mineurs qui restent sont les survivants de la rumeur. Ils n'ont souvent plus rien et esperent seulement trouver de quoi payer le voyage pour aller tenter leur chance vers d'autres terres promises.
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  • Fernch guyana, Comando 3, Inini.<br />
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Orpaillage clandestin.
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  • French guyana, Maripasoula, Haut-Maroni.<br />
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Enclavee dans le continent sud americain, la Guyane française est separee a l’Ouest par le Maroni du Surinam et elle partage 580 Km de frontiere avec le Bresil au Sud et a l’Est, le long du fleuve Oyapock. Avec 10000 à 15000 reconduites a la frontiere par an, ce departement fait figure d’eldorado dans le bassin amazonien.<br />
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Pas de routes, seulement les fleuves, couvert de forets l’interieur guyanais n'est accessible que par pirogues ou par voie aerienne. Longtemps laissees livrees a elles-memes, les populations locales se debrouillent et developpent avec l'extraction aurifere une economie parallele... Qui produit pour l'exportation. La redecouverte de filons attire et depuis une quinzaine d'annees, les pelles mecaniques font leur apparition en foret. <br />
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En 1947, une population d'orpailleurs creoles fonde Maripasoula, pole economique du Haut-Maroni ou tiers-monde de la republique. Il faut y attendre 1969 la mise en place du statut de commune pour voir les ecoles arriver sur le fleuve… Le college ouvre ses portes en 1998. A l'exception des services departementaux et municipaux, l'orpaillage avec ses metiers derives represente la seule source d’activite.
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  • Fleuve Oyapock, Saut Maripa, Guyane, 2015.<br />
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En 1930, un décret divise le territoire guyanais en deux entités administratives distinctes : la Guyane française, le long de la bande côtière jusqu’à 60 km à l’intérieur des terres et le “Territoire de l’Inini”, qui couvre 90% de la colonie guyanaise au sud de cette ligne. Cette division officialise la coexistence des deux espaces : le Littoral structuré par la colonisation française et l’Intérieur jamais totalement maîtrisé. Pour le gouvernement en place, il s’agit de créer une colonie dans la colonie pour organiser directement l’exploitation de l’Intérieur en le soustrayant à l’agitation politique locale qui ne concerne plus que le littoral. Le territoire de l’Inini est placé sous le contrôle direct du sous-préfet de Saint-Laurent du Maroni qui joue le rôle de gouverneur. Cette nouvelle entité englobe les territoires de trois peuples amérindiens de Guyane, les Wayana, les Wayãmpi et les Teko à qui on permet de vivre selon les règles de leur droit coutumier. La circulation dans le sud du territoire est soumise à l’autorisation préalable.<br />
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En 1946, la colonie devient département. Le nouveau DOM reste séparé en deux arrondissements : celui de Cayenne, qui correspond au littoral, et celui de l’Inini qui reprend les limites du “Territoire de l’Inini.” En 1969, à l’occasion d’un nouveau découpage administratif du territoire guyanais en deux arrondissements Est et Ouest, l’Intérieur est intégré au département. En 1970, motivé par des justifications culturelles, sanitaires et sécuritaires, un arrêté préfectoral délimite une “zone à accès réglementé” et coupe de nouveau la Guyane en une partie nord librement accessible et en une partie sud à accès contrôlé par la Préfecture. La zone située au sud d'une ligne définie par Camopi sur le fleuve Oyapock et le confluent de la crique Waki et du fleuve Maroni est soumise à autorisation. Cet arrêté, abrogé en 1977, remplacé et complété en 1978 est toujours en vigueur aujourd’hui.
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  • Maroni, 2015.
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  • Trois-Sauts, janvier 2015.<br />
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Étendue sur 10 030 km², la commune amérindienne de Camopi est composée de 1 623 habitants répartis en plusieurs zones de vie : le bourg et ses écarts le long de la rivière Camopi,  Trois-Sauts et ses villages, à l’extrême sud de la Guyane le long de l’Oyapock, face au Suriname. L'autorisation préfectorale nécessaire pour se rendre dans cette zone réservée depuis 1970 a  été  supprimée  en  juin  2013 pour accéder au bourg de Camopi mais reste obligatoire pour remonter l’Oyapock jusqu'à Trois-Sauts. Plus de 600 amérindiens Wayãmpi y vivent dans des villages accessibles uniquement par voie fluviale, aucune route ne les reliant au reste du département. Les populations amérindiennes vivent au sein de communautés selon des règles coutumières qui leur sont propres et la limite frontalière délimitée par le fleuve Oyapock qu’ils traversent sans cesse reste artificielle.
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  • Brazil, rio branco, amazonas.<br />
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La faillite de l'agriculture sur des sols peu fertiles a deja pousse les colons a se recycler dans l'orpaillage. A present, l'elevage bovin et la culture de soja se developpent de façon extensive, accelerant la deforestation.
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  • French guiana, Yaou, concession miniere.
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  • Guyane française, boca do jacare, crique Ipoussing.<br />
Zone d'activite aurifere clandestine bresilienne. Les pirogues assurent le ravitaillement de marchandises et des hommes depuis Oiapoque.<br />
Un reseau de pistes permet aux porteurs d'alimenter la foret.<br />
On estime que 300 Kg d'or clandestins sont vendus chaque mois dans les comptoirs bresiliens frontaliers. <br />
La prefecture pretend arreter cette activitvite et mene quelques actions coup de poing en envoyant les gendarmes dans le cadre d'operations ‚dites anaconda . D'importants stocks de materiel clandestins ont ete saisis et brules depuis le debut de l'offensive prefectorale. Contrairement aux militaires francais, les clandestins sont chez eux en foret et les campements reapparaissent a peine detruits. Quand les gendarmes restent trop longtemps sur place, les bordels bresiliens s'installent et calment les ardeurs.
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  • Brazil, Amazonas, rio Amazonas. Saison des pluies.
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  • Brazil, Taparabu, frontiere franco-bresilienne, Amapa.<br />
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Taparabu, communaute de pecheurs dependant d'Oiapoque.  Abattis appartenant a des indiens palikurs.
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  • Brazil, transamazonica km 120, para.<br />
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La transamazonienne n'est plus praticable aujourd'hui que sur la moitie de son parcours. Debutee en 70, son role integrateur permet l'occupation de l'amazonie et l'ouverture de territoires pionniers. <br />
Avanca Brasil, nouveau programme de developpement lance en 2000, prevoit la construction de 6000 nouveaux km de pistes en Amazonie. Un groupe d'entrepreneurs du Mato Grosso finance l'amelioration   de la piste Transiriri, a hauteur du Km 185 (commune d'Uruara) de la Transamazonienne, section Altamira-Itaituba. <br />
La piste coupe dans le sens nord-sud la terre indienne Cachoeira Seca Iriri et relie la Transamazonienne au fleuve Iriri, facilitant la penetration dans la Terra do Meio. La piste ouvrira l'acces aux 7,6 millions d'hectares de forets jusqu'ici proteges par une ceinture de terres indiennes du Bassin du Xingu.
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  • Maroni, 2015.
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  • Brazil, Br 156, amapa.<br />
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Six cents Km de piste en terre battue relient Macapa sur l'embouchure de l'amazone a Oiapoque a la frontiere guyanaise.<br />
Unique axe de transport routier, la piste alimente les mines de guyane en machines et en main-d'oeuvre clandestine.
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  • Camopi, Guyane, 2015.<br />
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Bourg artificiel créé autour d’un arbre sacré pour regrouper les populations et faciliter l’implantation de l’administration française sur le Haut-Oyapock, Camopi se situe à présent à l’intérieur du tracé d’un parc national. <br />
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En 1992 lors du premier Sommet de la Terre la France annonce sa volonté de créer un parc en Guyane. En février 1993, une mission d’étude se met en place. D’un caractère trop environnementaliste délaissant les populations, le premier projet est rejeté en 1995. Un second, élaboré entre 1998 et 2000 obtient l’adhésion des communautés locales, mais essuie le refus des collectivités territoriales. Un des points de blocage concerne l’accès aux ressources naturelles et leur exploitation. Finalement, le projet suivant est entériné en 2007 et officialise l’existence du Parc Amazonien de Guyane. <br />
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Il englobe plus de 3 millions d’hectares compris dans le centre et la portion sud de la Guyane correspondant à la zone à accès réglementé. Avec une « zone de coeur » et une « zone de libre adhésion » qui concerne les communes de Maripasoula, Papaïchton, Saül, Saint-Elie et Camopi, c’est la plus grande zone protégée d'Europe.<br />
Ses missions sont celles des parcs nationaux français avec des adaptations liées aux contextes guyanais. Le PAG a pour but « de contribuer au développement des communautés d’habitants qui tirent traditionnellement leurs moyens de subsistance de la forêt, en prenant en compte leur mode de vie traditionnel et de participer à un ensemble de réalisations et d’améliorations d’ordre social, économique et culturel dans le cadre du projet de développement durable défini par la charte du parc national ». La loi veut que les acteurs du territoire soient associés à l’administration du Parc et que les autorités coutumières soient représentées au conseil d’administration.<br />
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Concrètement, le ara et le singe atèle sont protégés, la chasse devient réglementée et la culture traditionnelle de l’artisanat pour touristes.
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