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Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015.

Voie d’accès à la « nouvelle frontière » franco-brésilienne matérialisée par le pont de l’Oyapock. Projet initié en 1997, validé en 2007, lancé en 2008 et terminé en juillet 2011, le pont n'est toujours pas ouvert. Après plusieurs annonces, plus aucune date d’inauguration n’est retenue. Côté brésilien, les travaux de mise en place d'un portail douanier, des accès et de la signalisation sont en cours. La BR-156, la route censée relier le pont au reste du Brésil reste toujours impraticable. Côté français, la route reliant la commune à Cayenne est ouverte depuis 2003, les postes de douanes sont achevées. Une soixantaine de fonctionnaires de la Police aux frontières sont basés aux pieds de l’ouvrage et veillent à ce qu’il ne soit pas utilisé en attendant de pouvoir en assurer le contrôle.

Pour les personnes, spécificité guyanaise, les Brésiliens n'ont officiellement pas le droit de rentrer sur le territoire guyanais sans visa. Une carte de transfrontalier est en cours de réalisation pour permettre aux riverains brésiliens d’Oiapoque d'emprunter le pont et de se rendre à Saint-Georges pour un séjour n’excédant pas 72 heures.

Pour les marchandises, les normes françaises et européennes qui s'appliquent bloquent l'entrée d'un certain nombre de produits brésiliens.

Pour les véhicules, aucune compagnie d'assurance basée en Guyane ne veut prendre en charge un véhicule qui roulerait au Brésil au vu du réseau routier et les poids lourds brésiliens ne pourront pas atteindre Cayenne parce que les ponts en bois de la Route Nationale ne supporte pas tous leur poids.
Sous le pont, les 150 piroguiers qui vivent du transport fluvial continuent à assurer sans discontinuer la traversée pour les enfants brésiliens scolarisés à Saint-Georges, les enseignants français qui habitent sur la rive brésilienne, les brésiliens qui viennent acheter du pain à Saint-Georges et les guyanais qui vont faire leurs emplettes à Oiapoque.

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© Christophe GIN
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Contained in galleries
COLONIE
Saint-Georges de l'Oyapock, Guyane, 2015.<br />
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Voie d’accès à la « nouvelle frontière » franco-brésilienne matérialisée par le pont de l’Oyapock. Projet initié en 1997, validé en 2007, lancé en 2008 et terminé en juillet 2011, le pont n'est toujours pas ouvert. Après plusieurs annonces, plus aucune date d’inauguration n’est retenue. Côté brésilien, les travaux de mise en place d'un portail douanier, des accès et de la signalisation sont en cours. La BR-156, la route censée relier le pont au reste du Brésil reste toujours impraticable. Côté français, la route reliant la commune à Cayenne est ouverte depuis 2003, les postes de douanes sont achevées. Une soixantaine de fonctionnaires de la Police aux frontières sont basés aux pieds de l’ouvrage et veillent à ce qu’il ne soit pas utilisé en attendant de pouvoir en assurer le contrôle.<br />
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Pour les personnes, spécificité guyanaise, les Brésiliens n'ont officiellement pas le droit de rentrer sur le territoire guyanais sans visa. Une carte de transfrontalier est en cours de réalisation pour permettre aux riverains brésiliens d’Oiapoque d'emprunter le pont et de se rendre à Saint-Georges pour un séjour n’excédant pas 72 heures.<br />
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Pour les marchandises, les normes françaises et européennes qui s'appliquent bloquent l'entrée d'un certain nombre de produits brésiliens.<br />
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Pour les véhicules, aucune compagnie d'assurance basée en Guyane ne veut prendre en charge un véhicule qui roulerait au Brésil au vu du réseau routier et les poids lourds brésiliens ne pourront pas atteindre Cayenne parce que les ponts en bois de la Route Nationale ne supporte pas tous leur poids.<br />
Sous le pont, les 150 piroguiers qui vivent du transport fluvial continuent à assurer sans discontinuer la traversée pour les enfants brésiliens scolarisés à Saint-Georges, les enseignants français qui habitent sur la rive brésilienne, les brésiliens qui viennent acheter du pain à Saint-Georges et les guyanais qui vont faire leurs emplettes à Oiapoque.