Show Navigation

Christophe GIN

  • STORIES
  • ARCHIVES
    • All Galleries
    • Search
    • Cart
    • Lightbox
    • Client Area
  • VIDEO
  • NEWS
  • SHOP
    • Collectors Prints / Tirages en édition limitée
    • Open Edition / Tirages en édition ouverte
  • About
  • Contact Christophe Gin

Christophe GIN

back to search results
Prev Next
Less Info
Add to Lightbox Download

Grand-Santi, Maroni, 2015.

Barge d’orpaillage face à la commune de Grand-Santi.

Depuis les efforts entrepris par le gouvernement français pour juguler l’orpaillage clandestin dans l’Ouest guyanais, les barges qui avaient pratiquement disparues réapparaissent sur le Maroni, fleuve frontalier du Suriname. Les pompes aspirent le fond du fleuve à la recherche d‘or alluvionnaire. L'embarcation possède trois chambres climatisées, une cuisinière Surinamaise et quatre ouvriers brésiliens assurent le bon fonctionnement du travail. La mobilité du procédé rend difficilement contrôlable ce travail de l’or à la frontière de la légalité.

La convention de Paris signée entre la France et les Pays-Bas le 30 septembre 1915 stipule que « la frontière entre la France et le Suriname est précisément délimitée entre l’île Portal (proche de Saint-Laurent du Maroni) et l’île Stoelman (plus haut sur le Maroni) par la ligne médiane du fleuve Maroni. Cette convention établit également « un régime de liberté de navigation sur cette portion du fleuve. Les contrôles de police aux fins de prévention ou de répression d’infractions pénales y sont licites dans la mesure où ils n’entravent pas sans justification cette liberté ». Dans les faits, sur les eaux mouvantes du Maroni, il n’existe pas de délimitation conventionnelle de l’emplacement exact de la frontière dans le lit du fleuve qui ne soit contestable.

Strictement interdites en France mais tolérées de l’autre côté de la frontière, une trentaine de barges sont recensées le long du Maroni en décembre 2014.

Filename
_BC_5115.jpg
Copyright
© Christophe GIN
Image Size
5178x3699 / 12.2MB
http://www.christophegin.com
Amazonia Amazonie Amazonie francaise America Amérique Amérique du Sud Barge Bateau Chercheur d'or Christophe Gin Clandestin DOM Departements d'Outre-Mer Eau Europe FR FRA Fleuve France Frontière GF Grand Santi Guyane Horizontal Maroni Orpaillage Paysage Plein air SR SUR Sauvage South America South america Suriname Transport fluvial garimpeiro mineur transport transporter Colonie colony
Contained in galleries
COLONIE
Grand-Santi, Maroni, 2015.<br />
<br />
Barge d’orpaillage face à la commune de Grand-Santi. <br />
<br />
Depuis les efforts entrepris par le gouvernement français pour juguler l’orpaillage clandestin dans l’Ouest guyanais, les barges qui avaient pratiquement disparues réapparaissent sur le Maroni, fleuve frontalier du Suriname. Les pompes aspirent le fond du fleuve à la recherche d‘or alluvionnaire. L'embarcation possède trois chambres climatisées, une cuisinière Surinamaise et quatre ouvriers brésiliens assurent le bon fonctionnement du travail. La mobilité du procédé rend difficilement contrôlable ce travail de l’or à la frontière de la légalité. <br />
<br />
La convention de Paris signée entre la France et les Pays-Bas le 30 septembre 1915 stipule que « la frontière entre la France et le Suriname est précisément délimitée entre l’île Portal (proche de Saint-Laurent du Maroni) et l’île Stoelman (plus haut sur le Maroni) par la ligne médiane du fleuve Maroni. Cette convention établit également « un régime de liberté de navigation sur cette portion du fleuve. Les contrôles de police aux fins de prévention ou de répression d’infractions pénales y sont licites dans la mesure où ils n’entravent pas sans justification cette liberté ». Dans les faits, sur les eaux mouvantes du Maroni, il n’existe pas de délimitation conventionnelle de l’emplacement exact de la frontière dans le lit du fleuve qui ne soit contestable.<br />
<br />
Strictement interdites en France mais tolérées de l’autre côté de la frontière, une trentaine de barges sont recensées le long du Maroni en décembre 2014.